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  • Prisonnier des Diagonales – Alfil

    J’suis capable de t’voler tout ton feu.
    Briller, devenir complètement lumineux.
    Tout comme le lendemain,
    Finir cloué, à m’faire dévorer les intestins.
    Titan fou, vivant dans les cieux,
    Pourtant empli de chagrin
    J’pourrais égaler Prométhée.

    Je n’ai peut-être pas d’roses dans le cœur.
    Mais j’en ressens les épines.
    Comme si j’en bouffais toutes les heures
    De toute manière, j’suis habituée à leurs douleurs.
    J’aimerais savoir tous vous mettre en sourdine.
    Pouvoir me gaver de toutes les toxines
    Ainsi goûter à la bonne humeur
    Et profiter de toutes ses endorphines.

    Prisonnier de ce corps
    Que j’aimerais exploser, arracher…
    Arracher toutes ces pensées.

    Une amertume des enfers
    Une inconnue colérique
    Qui me noie plus profond dans cette mer.
    Passer outre, ne me rendra que plus hystérique.

    J’ai de la rancœur à toute heure.
    Du désespoir tous les soirs
    Un jour à vouloir jouer à la balançoire
    Un autre à vouloir t’arracher le cœur.
    Aucun remède,
    Je ne voudrais pas de ton aide.
    Aucune potion,
    J’me sens juste bidon.

    J’me sentais bien durant le confinement.
    Tout le monde au même régiment
    Mais ça n’a fait qu’empirer
    Maximum introverti, et duper la sociabilité
    Qui d’ailleurs est si bien inventée.

    Avant jeune et sale con
    Maintenant, juste con-conscient
    Conscient du mal que je fais en pensant faire le bien.

    Enfermé dans un monde complètement fou
    Devenue à mon tour, je ne suis que les diagonales.
    Et ne vois qu’une prison parallèle
    M’imaginant que cette case-là est sale
    Que cette Terre là n’est pas la bonne, n’est pas la mienne.

    Je n’aspire qu’à m’échapper.
    Pour quitter cette dimension
    En trouver une plus utopiste que cette dernière
    Con-scient que la réalité me rattrapera
    Me clouera les pieds dans son sol avide de rêves et d’espoirs,
    Préférant la folle idée du désespoir.

    SingletD

  • Agonie des Lumières Intimes

    Thorax en feu
    Poids sur les os
    J’suis déjà vieux
    Je vis un chaos

    Entouré de pessimistes
    L’étant devenu à mon tour
    Je n’sais pas me contrôler
    Toujours prêt à critiquer
    Le premier qui me fera criser

    SingletD

  • Un instant d’infini

    Je n’avais pas prévu de tomber sur toi
    Moi, je n’avais pas envisagé d’être en émoi
    Pourtant, dès nos premiers échanges
    J’ai vite compris que t’allais donner la change.
    D’un regard,
    J’savais que j’deviendrai bizarre.
    Les premiers mots
    Et j’attendrai ton go
    T’inquiète pas, j’ai déjà réfléchi
    Notre date durera l’infini
    J’y pense tous les soirs
    Jusqu’au moment où je pourrais te voir.

    SingletD

  • Souviens toi…

    Souviens toi…

    Hey..!

    Tu te souviens de ce jour d’Automne où tu m’as prise par la main ?

    Il faisait frais et j’avais le nez qui piquait ! Il y avait une odeur de bois de cheminée mélangé à mon latté..

    Ta main.. Elle était chaude et réconfortante..

    On marchait dans ce parc et tu t’es soudainement arrêté… Tu m’as regardé..

    Comment ne pas s’étendre sur la beauté de cet humain..? Yeux bleu profond… Cheveux noir… Regard mystérieux…

    Ouais… mon cœur bat à 100 à l’heure… Il l’entend…? Sans doute …

    Je veux être à toi… Rien qu’à toi… Cris mes yeux mais silencieusement mon cœur…

    Puis, tu t’es légèrement rapproché de moi et tu m’as prise dans tes bras… Je t’ai senti parlé..

    Le vent soufflait légèrement plus fort que ta voix.. Ai-je bien entendu ?

    Que m’avais-tu dis…? Je te regarde et soudainement un baisers réchauffe mes lèvres froide…

    J’ai bien entendu… Des larmes ruissellent le long de mes joues… Je souris en te regardant …

    Tu m’as l’air surpris..

    Je t’aime aussi…

  • Des Anges Des Créatures

    Des Anges Des Créatures

    DES ANGES I

    SANS BUT APPARENT

    nous venons et repartons

    avec des sursauts

    éclatés et bruyants

    l’impossible rage à nos côtés

    nous sommes perdus

    sans but apparent

    que toute la laideur

    de l’intelligence

    se lève et marche

    avec désenchantement

    ABANDON

    un lézard sur la pierre

    quelques paquets de mousse

    un arbre des ronces et c’est tout

    lèvres parfumées de cassis

    sortie d’échelle de cuir et de mousseline

    dans la baise et l’abandon

    l’herbe roussie cèdera

    à un désert de cendre

    et nous serons tous à bout

     

    19

    comment regretter

    ces temps de certitudes

    sachant les mises-en-scènes

    où nous allons…?

    MORT EN PLEIN JUILLET

    le vent cherchant la plaine

    l’angélus matinal

    la peur déplacée d’une île à l’autre

    la solitude hostile

    un acteur célèbre

    et ce qui n’a jamais eu lieu

    une aurore splendide

    ouvrant des continents

    un spécialiste en armes à feu

    mort en plein juillet

    le poète étrangla sa muse

    la voiture enjamba le parapet

    l’auto-stoppeur releva le pouce

    les chasseurs ressortirent des forêts

    MAUVAISE ROUTE

    n’avez-vous jamais pris cette route

    qui enlace et prolonge la montagne?

    baignée de soleil et de champs azurs

    aussi dangereuse qu’une sale blessure

    elle court le long de pays rares irréels

    d’où aucun arbre daigne soutenir le ciel

    et c’est de loin la plus belle d’entre toutes

    la plus glissante des mâts de cocagne

     

    PIC-ASSIETE

    longue attente

    dans une nuit surpeuplée

    de rêves crispés

    le pique-assiette

    s’éveilla en sueur

    le bec ensanglanté

    NUISIBLE

    je suis sorti du désert en titubant

    pour arriver sur des sortes

    de  musiques impossibles

    j’ai marché dans la noirceur des heures

    aux yeux de canalisations crevées

    et l’affreuse poésie des mots ridés

    j’y voyais des monceaux d’ordures

    des déchets de vivre

    et ton visage éploré

    à côté coulait la Seine puante sous juillet

    ses lents oripeaux d’amour

    et l’habitude nuisible

    je savais ce qui restait caché ici

    et là-bas dévasté

    j’étais malade de ça

    PERIGINATIONS

    parcourue la mesure

    un signal nous alourdit

    si j’ai bien compris son langage

    l’errance ne souffre aucun retard

    quand bien même un réconfort

    et de n’importe quel paysage

    une halte à l’embryon du soir

    ne peut dissoudre le remord

    de ce que les yeux capturent

    et de ce qui s’enfuit

     

    N.20

    l’auto-stoppeur releva le pouce le long de la nationale

    jusque la prochaine station-service

    la prochaine lumière dans l’obscurci

     

    UN CHEVAL

    depuis quelques heures déjà

    je longeais une route déserte…

    marchant seul sous un soleil délirant…

    alentour saignés par la droite bande d’asphalte

    les champs semblaient fuir dans la distance…

    je marchais depuis longtemps

    noyé de chaleur d’étrangeté et de vent…

    quand je vis cette forme mouvante

    se découper là-bas sur l’horizon…

    trainant toujours mon ombre poussiéreuse

    ne quittant plus ce point des yeux…

    la silhouette m’apparut bientôt plus précise

    dans les tremblants contours d’un animal…

    jusqu’à ce que l’âpreté du monde me reprenne

    comme je clignai mes paupières brulantes…

    et que la vision s’effondre

    tel un mirage liquéfié…

    enfin arrivé à sa hauteur

    je découvrais le corps d’un cheval…

    mort en travers de la route

    SILENCE

    une maison en rase campagne

    une voie des rails

    parallèles

    silence

    nous sommes nés pour voir

    et nous sommes en vie

    aveugles

    corps immobiles

    sourires immobiles

    au milieu du désert

    immense…

    DANS LES TOILETTES DE LA GARE D’AUSTERLITZ

    une boucle de ceinture se défait au fond des latrines

    es-tu un voyageur dans la lassitude des ville?

    ou un autre voleur de quelques moments de quiétude…

    JE N’AI PAS SOMMEIL

    la police de la route m’a trouvé errant

    sur l’asphalte des animaux morts

    patrouille dormante

    cherchait ce qui se passe après le rien

    dans des ouvertures de frigos

    parmi de vagues brasiers

    des chaises électriques

    obscurcies sous la pluie

    une façon d’aller au hasard

    et trébucher sur des rêves incandescents

    que je me rappelle

    j’étais dans une sorte d’accident

    avec ces horribles personnes

    me répétant sans cesse

    que tout allait bien

    je n’ai jamais été vraiment le même depuis

    je n’ai pas sommeil

    je me suis promis à la nuit

    et je vous revois

    encore et encore

    brefs cauchemars

    naviguant

    sur la route

    transis

    23

    esprits des ruelles courant vers la mer

    bordels cachés en plein océan

    le problème de l’écriture vu sous tous ses angles

    et la séparation des voyages

    CENDRILLON DU CREPUSCULE

    “est-ce que je peux encaisser?”

    il fait noir dehors dépassé Poitiers

    sous les néons froids

    de la cafétéria vide

    il fait froid et noir dans

    l’écrin vertigineux des odeurs

    esprits esprits

    esprits êtes-vous là?

    “est-ce que je peux encaisser?”

    la fille au décolleté vertigineux a fini son service

    frissons de voitures

    sur la longue autoroute de l’hiver

    veux-tu devenir ma petite sœur?

    ma prochaine petite sœur?

    la Cendrillon du crépuscule

    se rhabille lentement

    dans une espèce de décor

    impossible à maîtriser

     

    ECHOS DE-CI DE-LA

    le froid de l’âme

    le cœur en vain

    scènes blafardes

    au creux des reins

    échos de-ci de-là

    PARURE

    j’ai la parure des bijoux

    je serre bien la chance

    je la différencie par petits gestes

    THE CARS CRASH WELL (RADARS TRANQUILLES)

    voies rapides

    aux radars tranquilles

    après-midis fines

    des sortes d’affinités alentour

    dépouillées pour mieux

    se contempler en tableaux

    bris de verre çà et là

    visions superficielles

    tout un monde

    de beauté immobile

    dans la déformation

    des carrosseries

    et le long décolleté

    des autoroutes

    les gens qui s’ennuient

    meurent avec attitude par ici

    the cars crash well

    LES NEGRIERS MAGICIENS

    négriers trafiquant la lune

    sous des lampes fluides

    dans des soutes à copeaux

    de couchers noirs en matins bleus

    la solidité du pétrole

    et le rêve en goutte

    remarque des superstitions

    bien malin qui sait la route

    pâles fantômes ou démons propices

    recopiant sur des eaux irréelles

    le calque des magiciens

    six doigts à une main

    BANC DU SOIR

    assis sur le banc du soir

    nous avons attendu

    la calme et studieuse

    étreinte de la nuit

    CRETE

    l’averse tombée fraîche et étale

    à la frontière des sapins

    le chemin de crête parcouru

    ces crocs de pierre et sable statufiés

    nous écoutons le vent souffler

    dans les cimes osseuses

    le souvenir épuisé

    et la solitude des hommes

     

    DES SINGES EN HIVER

    nous avons perdus des singes en hiver

    des souvenirs des désillusions

    parce qu’il n’y avait plus rien à faire

    nous croisions au firmament

    chevauchant des rêves derrière la pluie

    parmi des passagers jamais arrivés

    nous avions ce bruit sans cesse

    pour se caresser et se parler

    et dissimuler notre embarras

    nous avions des nunchakus

    et de la soude caustique

    et des veines plein les bras

    nous étions les pauvres chats errants

    de vos jardins publiques

    que personne ne voulait rappeler

    nous simulions vos mégots d’aube

    les voisins d’enfance de vos vies détruites

    et cette odeur de tabac froid

    nous étions des sourires perdus

    des crétins aux petites sœurs fragiles

    détalant dans le paysage

    nous pouvions achever et ressusciter

    vos trousses de premier secours

    par l’alcool et par le sang

    nous étions en service commandé

    à cavaler sur vos pelouses

    car le monde nous parcourait en dur

    HOTEL TARDIF

    j’ai allumé le néon de la salle de bain

    celui de la chambre a sauté

    quelle heure est-il?

    je sais seulement que je n’ai pas dormi

    j’ai craché quelque chose comme

    une danse enfermée

    je suis un ange agaçant

    à l’infini défoncé

    ici les soleils plongent

    ici les corps plient

    tout l’hôtel repose sous la chape

    de trois jours de neige et d’insomnie

    dehors une voiture passe au ralenti

    la cloche d’une église sonne un coup… si proche

    les yeux me brûlent

    je viens de prendre à revers ma dernière supercherie

     

    PARIS-ORLEANS

    le train m’a mené pendant une heure

    depuis Paris

    le cœur stupide

    la poussière de ma cervelle

    toutes les drogues

    et la tristesse infinie

    je suis descendu à Orléans

    murmurant des paroles irréelles

     

    A CELLE QUI FUT TRANQUILLE

    voici mon ange affamée

    c’est sa beauté gigantesque qui me tient ici

    et je ne suis jamais sorti d’elle

    figure de manèges monotones et querelles imaginaires

    à celle qui fut tranquille

    des pierreries au port de ses jambes

    ses pieds chevaux fumants dans l’immense clarté des saisons

    je voulais dormir avec finesse

    hippocampe sur l’herbe de son corps

    la maladie m’a enterré dans ses bras de velours

    LES OMBRES DE PARIS

    Arc de Triomphe

    mouvante Tour Eiffel

    Pont Neuf chargé d’écume

    la Seine mer des poètes

    et tu savais la place des rêves

    et l’heure tardive

    lorsque tout se confondait

    avec un inconnu

    farce du Sacré Cœur

    Pigalle aux rimes éclatées

    nous singions l’aube foudroyante

    les dons éparses de l’intranquillité

    Goutte d’Or et Belleville

    Notre Dame dépeuplée

    nous marchions au soleil rasant

    nos corps vibrant de houle sexuée

    Butte aux Cailles rue Saint Denis

    comme il ne faut jamais laisser

    des vagabonds souffler

    et se lasser de l’aurore

    la zone s’allège se désagrège

    et nous sommes toujours debout

    sous influence

    parmi les mensonges de la cité

    quelque chose cloche

    comme nous avons perdu la boussole

    au centre de brumes

    flottant encore immaculées

    que nos pensées s’écorchent sur le bitume

    que nos rêves glissent

    et puis s’écroulent

    sur des notes trébuchantes

    nous sommes tellement jeunes

    les ombres de Paris

     

    HIVER

    l’hiver terrible

    et sa peau de marbre

    qui tend et tétanise les heures

    cet abrutissement pénible

    ou chaque jour

    je traine ma langueur

    l’hiver terrible

    long et parsemé d’alcôves

    cachant des terreurs

    REFLET PENELOPE

    fille naturelle élue de partout

    sa bouche aux doux arômes d’indolence

    ses paroles en bouquets de Vergissmeinnicht

    image puissante prête et cajolée

    attend pour se rouvrir jamais encore enfin

    et dans le miroir son reflet Pénélope

    7 PASSAGE DU GENIE

    blanche

    l’écriture blanche

    rapide et sans accroc

    ombre massive

    alchimie

    elle m’appelle…

    et s’élève

    au 7 passage du Génie

    elle n’est jamais en retard

     

  • Méditation

    Méditation

    Je suis un peu partout

    déjà dans le futur

    Chassant les impulsions

    je suis entré en moi

    En moi qui suis là-bas

    tout ce qui n’est pas moi

    Je suis loin de mon centre

    la conscience est ailleurs

    Elle est partout sans moi

    sans cesse je ne fais rien

    mon esprit mène sa vie

    et j’aime l’ignorer

    et bien sûr je suis là

    L’incompréhension pleure

    Mes montagnes jouissent

    Des vagues me déferlent

    des orages me pleuvent

    Des joies me naissent

    La liberté m’enfante

    Le temps ne me traverse

    Je loge en son dehors

    Quelle heure est-il ? Il est maintenant, bon sang

    Torrent brûlant

    épouse eau froide

    Tonus vagal

    offre caresses

    Cascade s’élève

    Jeyser déverse

    une immobile danse

    au sang fluide

    Jamais je ne suis là

    où mon âme pense

    je m’ancre en avenir

    mille fois je suis mort en riant

    et bien sûr je suis là sur la présence

    Mille fois je vous aime

    plus que moi-même, moi-différent

    Respire, respire, respire

    le souffle renaîtra

    J’ai sans cesse rendez-vous

    avec mes ondes

    avec vous autres

    la joie de tout croiser

    de vous connaître sans te savoir

    d’aimer sans raison – infiniment

    Ce qui me mène aux phénomènes

    m’installe dans l’instant

    Ce qui est m’offre au présent

    me rend immortel et à venir

    Ce que je vois est clair et net

    oui tout est là, à inventer

    et bien sûr je suis là

    Hâtant de découvrir

    Écrin pour recevoir

    Bagage du passé tantôt plume

    tantôt encombrant

    Douceur est ma réalité

    Lumière est mon absence

    et rien n’appartient

    Tout est tranquillité

    Couleur omniprésente

    chaleur intense

    âme immense

    calme plat sur le corpuscule

    Ondulation grave

    gravité magnifique

    Onde soliton et quartz

    nos ADN notre crystal liquide

    vivant ce qu’elles ont à vivre

    gravant l’art et la lumière qu’elles sont

    Leçon venant t’apprendre

    les liens qui nous unissent

    et comment apaiser

    et boire l’habitude des énergies solaires

    Souper la beauté d’autrui

    Voyager dans les corps

    Massivement subtil

    Détendre toute l’île

    à l’aise avec les hypothèses

    à l’endroit des envers

    au cœur des artères

    au sein de l’air

    car bien sûr je suis là

     

     

  • Digi-Dieu

    Digi-Dieu

    Pourquoi faire des vers

    Dans ce coin d’univers

    Sur une planète

    plus très nette

    Tintamarre tic tac

    Tik tok et compagnie

    Que du toc dans ces vies

    En vrac, mises à sac

    Visages radieux

    Tournés vers Digi-Dieu

    Oui il y a l’IA

    Qui te réduit à quia

    Sortir de l’ennui

    Avec les sourires

    D’Amazon ou de TUI

    Quoi de pire?

    Allez réveille-toi

    Immortel exaucé

    Ton bonheur est pucé

    Remets-le à l’endroit

  • Space par Signor A.

    Space par Signor A.

    Un petit voyage dans l’espace-temps

    Sommes-nous seuls dans l’univers ?
    Aussi seuls que sur la Terre ?

    Sommes-nous seuls dans l’univers ?
    Aussi seuls que sur la Terre ?
    Voyagent-ils dans les trous de vers
    Tombent-ils dans les mêmes travers… ?

    Oh hé, Oh hé, venez nous sauver
    Oh hé, Oh oh oh hé, venez m’enlever

    Ont-ils la soif des autres sphères?
    Aiment-ils la paix ou la guerre ?
    Ont-ils percé le mystère ?

    Oh hé Oh oh oh hé
    Venez m’enlever

    Oh hé Oh oh oh hé
    Venez m’apaiser

    Oh hé oh oh oh hé
    venez m’enlever, nous sauver, m’apaiser

  • Orages sanguins

    Orages sanguins

    Sages de ce monde, tant et qui que soyez, il serait temps, de vos contrées, que vous formassiez congrès, fassiez union, réfléchissiiez la nouvelle beauté. Lorsque tornades et typhons tordent les cieux, ou que fortes chaleurs accablent êtres vivants de torpeur, c’est signe que Nature elle-même est en grande souffrance. Elle crie, pleure, s’effondre en pressentant la fin et n’a personne à qui se plaindre ou qui la consolerait. Peuplades, créatures, toutes douées d’intelligence, de sensiblerie, d’empathie sont les terminaisons nerveuses de l’âme Nature qui bien pense à foison.

     

    Danger de tous les dangers, forêts, plantes, racines en moins de deux s’envolent, perdent pied. Plancton, orques, seiches ; girafes, doryphores, singes – toustes sentent en leurs tripes le destin qui s’agite et l’ombre -sourcils froncés- qui trop s’est avancée. Il n’y a que peu à faire, pauvres de vous tentant de fuir aux abris, abutant survie. Point de salut ni force divine pour venir au secours. Alea jacta est, projets tués dans l’œuf. Larmes dans le vide s’écouleront à flot, toutes tournées vers l’horizon muet ; un monde clos. Tentatives de comprendre le pourquoi du pour qu’est-ce s’échoueront sur le sable noir des Canaries, avorteront dans le bas-ventre en lave du Vésuve, s’oublieront dans la mouillure suffocante de la mousse moisie des forêts primaires. Arbres millénaires ploieront sous le joug d’une foudre inédite, inouïe, invue.

     

    Sages, il faut de nouveaux mots, peut-être bleus ou translucides, qui puissent nos constructions mentales saisir, détruire, renverser. Il faut des phrases choc qui parlassent aux cœurs des peuples de tous pays, d’une syntaxe simple guidée par le bon sens, d’une grammaire de grand-mère, à la conjugaison facile, universelle. Il faut le passage à l’âge adulte de la conscience collective, qui nous fait depuis cent cinquante ans et plus sa crise adolescente. Que crèvent dans le feu les pages sombres noircies de faux secrets des prétendus livres religieux qui, de fort longue date, effrontément mentent et créent division, injustice, barbarie de toutes les couleurs et en tous continents.

     

    Que vessies se fassent lanternes, que nouvelle lumière soit et que soient déjoués -à visage découvert- arguments spécieux, menteries de marionnettistes, privilèges éhontés. Il vous faut, chers sages, trucider phallocraties.

     

    Tuer au triste nom d’un Dieu unique, c’est du passé maintenant. Voiler beauté des femmes, voler les libertés, c’est passé maintenant. Amasser richesses disproportionnées tandis que masse crève et de peur et de faim, c’est du passé encore. Mensonges, mafieuseries, bas-stratagèmes ; corps trucidés & empalés, sorcières & pédés chassés, animaux en masse conduits aux abattoirs & braconnages d’ivoire ou de tous poils ; montagnes d’or secrètes, continents de plastiques, châteaux aux mille vierges, enfers et paradis – tout cela est fini.

     

     

    Accueillez, venue du ciel, l’arrivée des vents solaires ; oyez dans l’océan la fureur des vagues d’Hokusai ; scrutez les horizons changeants de l’âme entière ; oui c’est un grand chamboulement qui là s’opère. Un univers adulte qui -c’est pas trop tôt- s’exprime. Oui, un discours en vérité imparable, prononcé dans le micro des cieux, de l’antre de la Terre. Une infinie douceur dans ce chef d’œuvre musical qui lentement surement se déploie de toutes parts et en tous lieux. La beauté magistrale d’une mathématique limpide. Une caresse à la joue de tout être vivant, en creux et en surface.

     

    Voyez les salamandres en joie se libérant du feu, les licornes enfanter, les pieuvres parcourant les terres et délivrer leurs messages de paix, les tribus festoyer. Joignez-nous aux danses urbaines sous les pluies de mots doux, offrez des arc-en-ciel éternels. Sœurs, frères, familles ou esseulés, tendez l’oreille aux cascades d’eau naissantes, plongez la main dans le flot pur, respirez-moi tout ce bon air qui vient. Trouvez ici maintenant dans les yeux des enfants jusques aux regards apaisés des vieillards une même adoration de l’existence. Sentez-vous comme cela est bon ?

     

    Sages-femmes de ce monde, reines-mères, esprits bienveillants, corps sains : entonnez vos doux chants. Chemins, sentiers, avenues : menez-nous à bon port. Fleurs, arômes, sexes : déflagrez.

  • La Drogue de L’amour

    La Drogue de L’amour

    L’amour, c’est pire qu’une drogue amère,
    Il brûle mon cœur d’une flamme sincère,
    Chaque pensée de toi me laisse enivré,
    Impossible de fuir, je suis prisonnier.

    Je tente d’oublier, mais tout me ramène,
    Ton regard, tes mots, tes rires, ta peine.
    Comme une ombre, tu hantes mes nuits, mes jours,
    Et sans toi, tout perd de son goût, de son cours.

    Je voudrais m’échapper, me libérer de toi,
    Mais l’amour, cette drogue, me garde sous son toit.
    Incapable de t’effacer, de t’effacer vraiment,
    Je m’accroche à tes souvenirs, désespérément.

    De Leo.A Le 20/09/2024

  • NO printemps

    NO printemps

    Improvisation poétique totale…
    Dans ce monde sanglant, beaucoup n’ont pas connu et ne connaîtront même pas le printemps. Leur printemps est enfermé derrière les grilles, ou écrasé sous les bombes.

  • Souvenir de Sardaigne 🏖️🧵

    Souvenir de Sardaigne 🏖️🧵

    Puisque fanent les paons
    Sous la houle des vents
    Qu’on trouve au creux des vagues
    Les enclos des madragues

    J’ai creusé des sillons
    Où chantent les grillons
    Un amour liturgique
    Une île nuragique

    Falaises et forêts
    Couvrent les oliviers
    Tisserands immortels
    Lentisques pistachiers.

  • Poème sur la longévité 🚶🥾

    Poème sur la longévité 🚶🥾

    J’ai demandé au sage
    « Comment vivre longtemps
    Bien que passe le temps
    Et qu’avance mon âge ? »

    Voici ce qu’il m’a dit.

    « Mange mieux
    Marche plus
    Ris un peu
    Aime plus. »

  • Réflexions sur la Société Moderne et la Quête de soi

    Réflexions sur la Société Moderne et la Quête de soi

    LE MONDE EN CHANGEMENT ( EXTRAIT )

    « Au Cœur du Chaos : Réflexions sur la Société Moderne et la Quête de Soi »

    Chapitre 1 : Le Pouvoir de l’Argent et la Course Effrénée au Statut

    Dans le monde moderne, l’argent est devenu la boussole de nos vies. Il ne sert plus seulement à répondre aux besoins essentiels, mais devient un marqueur social. Celui qui possède plus d’argent se croit plus important, plus puissant. Nous vivons dans une société où la valeur d’un individu est souvent réduite à la somme de ses possessions. Cela crée une compétition constante, où chacun cherche à surpasser l’autre, que ce soit son voisin, son ami ou même sa propre famille. Le bonheur semble désormais lié à la quantité de biens accumulés.

    Cette obsession de la réussite matérielle engendre une pression insoutenable. On ne se contente plus de vivre, il faut exceller. Posséder la plus grande maison, la voiture la plus luxueuse, porter les vêtements les plus coûteux. Ce n’est plus une question de confort personnel, mais de paraître. On ne cherche pas à s’épanouir en tant qu’individu, mais à se conformer aux attentes de la société, à travers le prisme déformé des réseaux sociaux, des publicités et des matérialistes vifs.

    Chapitre 2 : La Spirale de la Consommation et de l’Endettement

    Pour alimenter cette course effrénée à la reconnaissance sociale, nous devenons esclaves de la consommation. Acheter est devenu un acte quotidien, presque automatique, dicté par une société qui nous pousse à consommer coûte que coûte. Le marketing, omniprésent, façonne nos désirs et nos besoins de façon à nous faire croire que l’accumulation est synonyme de bonheur. Mais à quel prix ?

    Beaucoup finissent par dépenser l’argent qu’ils n’ont pas pas. Les crédits, autrefois destinés aux achats essentiels comme un logement, sont désormais courants pour tout et n’importe quoi : des vêtements de marque, des gadgets électroniques, des vacances luxueuses. On s’endette, on accumule des dettes pour acheter des choses dont on n’a pas réellement besoin. Cette spirale endettée conduit à un stress permanent, à l’angoisse de ne pas pouvoir rembourser, et pourtant, la frénésie d’achat continue. Il faut combler ce vide, cette insatisfaction constante, mais chaque nouvel achat ne fait que l’accentuer.

    Chapitre 3 : Le Poison de la Comparaison et des Apparences

    À l’ère des réseaux sociaux, la comparaison est inévitable. On voit défiler des vies idéalisées, des corps parfaits, des maisons splendides, des voyages exotiques. Cette quête pour être « mieux que » les autres nourrit une frustration permanente. On ne se satisfait plus de ce que l’on a, on veut ce que l’autre possède. Cette comparaison constante mène à la jalousie, à l’envie et, souvent, à un sentiment d’échec personnel.

    L’apparence est devenue une obsession. Il ne suffit plus d’être bien dans sa peau, il faut correspondre à des standards irréalistes, façonnés par les filtres des réseaux sociaux et les modèles véhiculés par les célébrités. L’image première sur l’authenticité, la surface sur la profondeur. On sacrifie son bien-être mental et physique pour correspondre à ces vives, sans se rendre compte que cette quête ne mène qu’à plus de vide.

    Chapitre 4 : Critique et Haine : La Communication Toxique

    Dans ce climat d’anxiété et de frustration, la critique est devenue une arme. Plutôt que de se concentrer sur notre propre croissance, il semble plus facile de rabaisser les autres. La critique est omniprésente, souvent injustifiée, souvent acerbe. Que ce soit sur les réseaux sociaux, dans la rue ou même dans la sphère familiale, nous avons développé une culture où critiquer les autres est presque valorisée.

    À cela s’ajoute un discours de plus en plus violent et haineux. Les propositions racistes, sexistes, homophobes ou tout simplement malveillantes sont normalisées. Derrière un écran, beaucoup se sentent invulnérables, prêts à déverser leur haine sans réfléchir aux conséquences. Cette violence verbale empoisonne nos interactions, nourrissant une société de mépris et de division.

    Chapitre 5 : L’Hypocrisie Digitale et la Déconnexion Humaine

    Nous vivons dans un monde connecté, où l’on est en permanence joignable. Pourtant, l’hypocrisie de cette connexion est flagrante. On reçoit des messages, mais on choisit de ne pas y répondre. Pas parce qu’on ne peut pas, mais parce qu’on ne veut pas. L’ironie est que lorsque nous sommes physiquement en présence d’autres personnes, notre téléphone ne quitte pas nos mains. Nous sommes absorbés par des conversations virtuelles, par des notifications futiles, et nous oublions de vivre l’instant présent.

    Cette déconnexion humaine crée une solitude silencieuse. Nous sommes entourés de personnes, mais profondément seuls. Les relations se fragilisent, les liens se distendent. Il est plus facile de s’ignorer derrière un écran qui construit des relations authentiques et durables.

    Chapitre 6 : La Dépression et l’Anxiété : Les Maux du Siècle

    Cette pression constante pour réussir, consommer, paraître, critiquer et se comparer fini par laisser des traces profondes sur la santé mentale. La dépression et l’anxiété sont devenues les maux du siècle. Jamais auparavant l’humanité n’a connu autant de cas de troubles mentaux.

    Les réseaux sociaux et la société de consommation exacerbent ce sentiment d’insatisfaction permanente. On se sent toujours insuffisant, toujours en décalage par rapport à ce que l’on devrait être. La solitude, malgré l’hyperconnexion, devient pesante. Les burn-outs se multiplient, les crises d’angoisse se normalisent, et beaucoup se sentent piégés dans une vie qui ne leur ressemble pas, mais qu’ils doivent maintenir pour ne pas perdre leur statut.

    Chapitre 7 : Le Manque de Respect envers les Femmes

    Au milieu de cette société de surface et de compétition, les femmes continuent de faire face à des comportements sexistes et à un manque de respect persistant. Dans un monde où l’apparence est devenue centrale, les femmes subissent une pression encore plus forte pour correspondre aux normes irréalistes. Elles sont jugées non seulement sur leurs compétences ou leur intelligence, mais avant tout sur leur apparence.

    Le sexisme, bien que énoncé de plus en plus publiquement, reste profondément ancré dans les mentalités. Le manque de respect envers les femmes se manifeste dans tous les aspects de la vie quotidienne, que ce soit par des commentaires déplacés, des comportements abusifs ou des inégalités salariales. Les mouvements féministes ont certes ouvert la voie à une plus grande sensibilisation, mais le chemin vers l’égalité et le respect reste semé d’embûches.

    Le fléau des agressions physiques envers les femmes est une réalité alarmante dans notre société moderne. Chaque jour, des femmes sont victimes de violences de la part de ceux qui doivent les respecter. Les agressions ne se limitent pas à la sphère privée, elles sont également présentes dans les espaces publics, les lieux de travail, et surtout dans les sorties nocturnes. L’alcool et la drogue, qui occupent une place prépondérante dans les soirées, notamment en boîte de nuit, ne font qu’aggraver la situation.

    Dans ces lieux de fête et de décompression, où l’on devrait pouvoir s’amuser et se sentir en sécurité, la réalité est bien différente pour beaucoup de femmes. Sous l’effet de l’alcool ou de substances illicites, les comportements déviants et abusifs se multiplient. Les agressions sexuelles, trop nombreuses, sont le symptôme d’une société qui peine encore à protéger les femmes et à leur garantir des espaces sécurisés. des campagnes de sensibilisation, des lois plus strictes et une prise de conscience grandiose, les violences sexuelles restent omniprésentes. Le consentement, notion pourtant simple et fondamentale, est encore trop souvent bafoué.

    Chapitre 8 : Retrouver le Sens dans le Chaos

    Face à ce monde saturé par l’argent, la comparaison, la violence verbale et la déconnexion humaine, il devient crucial de retrouver un sens à nos vies. Il ne s’agit pas de renoncer à la modernité, mais de réapprendre à vivre de manière plus authentique, à se reconnecter à soi-même et aux autres. Le respect de l’autre, l’authenticité dans nos relations, la sobriété dans notre consommation sont des clés pour sortir de cette spirale toxique.

    Il est nécessaire de redonner de l’importance à la santé mentale, de reconnaître que l’anxiété et la dépression ne sont pas des faiblesses, mais les symptômes d’une société malade. Il est temps de rompre avec cette culture de l’apparence et de la compétition, et de reconstruire une société basée sur l’empathie, le respect mutuel et l’acceptation des différences.

    C’est un travail de longue haleine, mais il en va de notre bien-être collectif.

    Chapitre 9 : Le Poids de la Guerre et de la Peur

    Au-delà des agressions individuelles, nous vivons également dans un monde où la violence prend une dimension collective. Les guerres, qu’elles soient motivées par des raisons économiques, politiques ou religieuses, continuent de déchirer des pays entiers. Les conflits armés entraînent des conséquences désastreuses : destructions, migrations forcées, souffrances humaines indescriptibles. Ces guerres, que l’on observe parfois à distance à travers les écrans, impactent des millions de vies et exacerbent les inégalités, la pauvreté et la haine.

    Mais la guerre n’est pas seulement le fait des nations. C’est aussi une guerre intérieure, celle qui mène beaucoup contre eux-mêmes. Le monde actuel, avec son rythme effréné, sa pression sociale et ses attentes démesurées, plonge de nombreuses personnes dans un état de guerre mentale. Anxiété, dépression, burn-out deviennent des batailles quotidiennes pour survivre dans un environnement qui semble hostile et indifférent.

    Chapitre 11 : Une Lueur d’Espoir et de Résilience

    Malgré cette sombre réalité, il est essentiel de se rappeler qu’il existe toujours de l’espoir. Si le monde est parfois cruel et injuste, nous avons aussi le pouvoir de changer nos vies et de transformer notre manière de penser. Pour tous ceux qui souffrent de dépression, d’anxiété ou de maladies mentales, il est important de comprendre que vous n’êtes pas seuls. Il existe des millions de personnes qui traversent les mêmes épreuves. Il est primordial de ne pas perdre espoir, de continuer à se battre, jour après jour, même si les avancées semblent minimes.

    Se battre ne signifie pas simplement survivre, mais apprendre à s’accepter, à s’aimer, à se reconstruire. La clé de la résilience réside dans le fait de se recentrer sur soi. Il est crucial de comprendre que la validation extérieure, que ce soit à travers le regard des autres ou les possessions matérielles, ne mènera jamais à un vrai bonheur. Le bonheur commence à l’intérieur. Apprendre à être bien seul, à apprécier sa propre compagnie, est une étape nécessaire pour avancer. Ce n’est qu’en s’aimant soi-même que l’on peut véritablement aimer et être aimé.

    Chapitre 12 : Reconstruire le Monde, Un Pas à la Fois

    Le monde dans lequel nous vivons est imparfait, c’est indéniable. Il est rempli de violence, d’injustice et d’inégalités. Mais il est également peuplé de beauté, de solidarité et d’innombrables possibilités de changement. Chaque jour, des femmes et des hommes se battent pour un avenir meilleur, pour plus de justice, plus d’égalité, plus de paix. Les mouvements pour les droits des femmes, les luttes pour l’égalité raciale, la protection de l’environnement et la défense des droits humains montrent que l’espoir n’est jamais complètement perdu.

    Pour avancer, en tant qu’individus et en tant que société, il est essentiel de réorienter notre regard. Plutôt que de se concentrer uniquement sur la compétition, la comparaison ou la haine, nous devons nous tourner vers la bienveillance, envers nous-mêmes et les autres. Il est important de cultiver des espaces de paix, de réfléchir à notre manière de consommer, d’agir et de traiter ceux qui nous entourent. Chacun de nous a le pouvoir de faire une différence, ne serait-ce que dans ses choix quotidiens.

    Chapitre 13 : Se battre pour soi et pour les autres

    À ceux qui se sent submergés par le poids de la dépression, des maladies mentales, ou de la pression sociétale, il est crucial de se rappeler que vous n’êtes pas seuls. Même dans les moments les plus sombres, il y a toujours de la lumière, parfois faible, mais bien présente. Se battre contre soi-même est une lutte difficile, mais elle n’est pas impossible à gagner. Il faut du temps, de la patience et de la compassion envers soi-même.

    La première étape pour guérir est de reconnaître que vous méritez d’être heureux. Vous méritez de vivre une vie qui ne soit pas dictée par les attentes des autres, par la comparaison constante ou la quête de perfection. Apprenez à vous détacher de ce que le monde extérieur vous impose. Le bonheur ne se trouve pas dans les possessions matérielles, ni dans l’approbation des autres, mais dans la paix intérieure, dans l’acceptation de vos forces et de vos faiblesses.

    Il est également important de savoir demander de l’aide. Il n’y a aucune honte à reconnaître ses faiblesses, à dire que l’on ne va pas bien. Que ce soit à travers la thérapie, le soutien d’amis ou de proches, ou même par des groupes de soutien, il est vital de ne pas traverser cette épreuve seul.

    Chapitre 14 : Se réinventer et avancer

    Pour avancer dans ce monde chaotique, il faut également apprendre à se réinventer. À chaque chute, il y a une opportunité de se relever plus fort. La clé réside dans l’apprentissage constant. Acceptez vos échecs, mais ne vous laissez pas définir par eux. La résilience, c’est la capacité à se reconstruire malgré les difficultés. Il est essentiel de se rappeler que la vie n’est pas une course où l’on doit constamment surpasser les autres, mais un chemin personnel où chaque étape, aussi petite soit-elle, compte.

    Se réinventer, c’est aussi se détacher des attentes toxiques, des pressions extérieures et des modèles irréalistes. Ce processus nécessite du courage, mais il est la clé pour vivre une vie plus épanouie. Soyez bienveillant envers vous-même. Apprenez à dire non aux situations, aux personnes et aux habitudes qui nuisent à votre bien-être. Entourez-vous de personnes positives, qui vous soutiennent dans votre quête de bonheur, plutôt que de celles qui vous en éloignent.

    Chapitre 15 : Le Pouvoir de l’Amour Propre et de l’Espoir

    En fin de compte, tout commence et finit par l’amour propre. S’aimer soi-même, c’est se donner la chance de se reconstruire, de prendre soin de son corps et de son esprit, de ne plus se laisser submerger par les jugements ou les attentes des autres. C’est dans cette paix intérieure que l’on peut enfin trouver le bonheur, loin des comparaisons, de la compétition et du regard des autres.

    À tous ceux qui traversent des moments difficiles, sachez qu’il y a toujours un problème, une possibilité de se relever. Il y aura toujours de l’espoir, même dans les périodes les plus sombres. L’important est de continuer à avancer, même lentement. La vie est un chemin parcouru d’épreuves, mais aussi de moments de joie, de rencontres et de découvertes. Laissez-vous l’opportunité de les vivre, de les accueillir et de vous reconstruire.

    N’oubliez jamais : vous êtes plus fort que vous ne le pensez, et il ya toujours une lumière au bout du tunnel.

    Voici quelques citations pour conclure :

    « Le véritable pouvoir ne réside pas dans ce que l’on possède, mais dans la paix que l’on trouve en soi. »

    « Apprends à t’aimer, car c’est dans l’amour de soi que naît la force de se relever. »

    « L’espoir est la lumière dans les ténèbres ; tant que tu avances, tu n’es jamais perdu. »

    « Le bonheur ne se mesure pas à ce que l’on montre aux autres, mais à ce que l’on ressent quand on est seul avec soi-même. »

    1. « La résilience n’est pas l’absence de douleur, mais la capacité à se reconstruire à chaque épreuve. »

    Je tiens à remercier sincèrement toutes les personnes qui ont pris le temps de me lire.

    Votre soutien et vos retours sont précieux.

    Mon livre sera bientôt disponible en deux tomes, et à tous ceux qui m’offriront un retour honnête, je serai heureux de leur offrir un exemplaire dès sa sortie.

    Brice T.