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  • Mes mots, mon Crédo

    Mes mots, mon Crédo

    Toutes ces lignes simples que je n’écris presque plus,

    Tout ces longs moments que je n’ai pas passé

    A trouver des accords, à calculer des pieds,

    Pour chanter les louanges d’un amour absolu.

    Ces carnets de rimes pauvres ou désuètes

    Que je remplissais de l’encre de mes pensées,

    En tous lieux, tous moments je savais me poser

    Comme un vieux romantique qui cherche sa bluette.

    Tout ceux-là, je les garde, là, au creux de ma tête,

    Virevoltants, légers, au gré de mes passions,

    Prêts à se rassembler comme une petite chanson,

    Juste pour ceux qui sont comme vous l’êtes.

    Mes messages simples ne voleront jamais

    Vers des recueils poétiques ou des livres d’auteurs,

    Ils seront à écrire pour le plaisir de ceux

    Qui comme vous, au temps, me semblez attaché.

    Nous sommes d’une époque qui n’est plus,

    Celle des Demains qui font rêver les jeunes,

    Celle d’un autre temps, d’une ère sûrement plus fun,

    Celle où le temps qui passe n’est jamais révolu.

    Nous sommes d’une époque changeant petit à petit,

    Au gré des saisons et sous le poids des années,

    Il est bon de penser que les mots nous ont aidés.

    N’est-ce donc pas cela que l’on appelle la vie?

    Ils ajouteront un peu de vie à mon temps

    Si jamais demain du temps manquait à ma vie,

    Ils seront encore là quand je serai parti.

    C’est mon crédo, mon fils rouge, mon âme d’enfant.

    Thierry LePèpi

  • PLUME DU RENOUVEAU

    PLUME DU RENOUVEAU

    En cette nouvelle année 

    Ma plume colorée 

    A retrouvé sa légitimité 

    Sortant de son encrier

    Noircir le calendrier 

    De ses poèmes distillés 

    Reprenant sa fragilité 

    Pour écrire ses déboires 

    De son encre noire 

    De ses espoirs, de ses désespoirs

    Notant ce qui lui passe en mémoire 

    Décrivant l’histoire 

    De sa vie, de son regard 

    Traversant de ses récits 

    Parfois incompris 

    Aiguisant de sa plume

    Toute l’amertume 

    De ses années qui se consument

    Vieillissant dans ma main

    Agissant de refrain

    Mûrissant que demain

    Le reste de mon destin

    Ne serve plus à rien

    Si je ne suis pas un écrivain 

    Cela est certain 

    Je ne veux que jongler avec les mots

    Ça me suffit, même à mon stylo

    Je n’ai pas d’égo

    Juste des idéaux 

    Qui s’envolent un peu plus haut

    Grâce à mes mots

    Sans jamais être celui de trop.

    Le Jongleur de Mots.

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    Renée Minter

  • L’INFINI OUBLI

    L’INFINI OUBLI

    Le calendrier s’est retourné 

    Pour recommencer une nouvelle année 

    En ce 1 er janvier 

    Les hausses des prix ont commencé 

    À valser de leurs coûts élevés 

    Aujourd’hui férié 

    Demain tout va se répéter

    Comme à l’ordinaire 

    Reprenant nos manières 

    D’avant les fêtes d’hier 

    2025 détend son long programme 

    365 jours de liesses et de mélodrames

    Laissant derrière 2024 

    Dans sa débâcle 

    Malgré ses obstacles 

    Que nous réserve 2025 ?

    Sinon de nous convaincre 

    D’être meilleure que sa précédente 

    Dans toutes les attentes 

    On jugera au fur et à mesure 

    Selon la conjoncture 

    Qui est dure et perdure

    Souhaitons une ouverture 

    Vers une sortie de crise 

    De cette entreprise 

    Que certains gouvernent à leurs guises

    Malgré les méprises 

    D’un peuple qui n’en veut plus

    Mais d’un chef qui continue 

    À déchirer un pays fragilisé 

    Qui ne sait même plus où aller 

    Sinon de se déchirer

    Au risque d’une régression 

    Qui a déjà commencé sa récession.

    Le Jongleur de Mots.

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    Macroskill

  • CŒUR D’ESPOIR

    CŒUR D’ESPOIR

    Mon cœur s’emballe dans le temps 

    À la conclusion de l’an

    Entamant la prochaine année 

    Déjà essoufflé 

    Alors qu’elle vient de commencer 

    365 jours à endurer 

    Face à cette société 

    Impossible à gouverner 

    Si prévisible dans sa cruauté 

    Donc en ce 1 er janvier 

    J’espère y retrouver 

    La gaieté tant éprouvée

    En finir avec la morosité 

    Ambiante des temps passés

    Je souhaite ressentir 

    Encore le plaisir 

    De respirer l’air sain du désir 

    À plein poumons m’y ouvrir 

    Mon cœur reprenant la couleur 

    D’une douceur de bonheur 

    Et non plus la frayeur 

    D’une telle noirceur 

    Que 2025 soit la transition 

    À une nouvelle génération 

    Avec toute autre ambition 

    Que l’agression 

    Mais plus dans le respect, la compassion 

    L’aide et l’union

    Moins pécuniaire qu’hier 

    Plus humain en la manière 

    Je sais, il y a beaucoup à faire 

    Alors commençons par nous taire

    Et agissons comme des frères 

    Semblables sur cette terre.

    Le Jongleur de Mots.

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    Tulinkurdi

  • CŒUR À VIF

    CŒUR À VIF

    Sans un bruit 

    Je poursuis 

    Ma pénible vie 

    Emprunte de soucis 

    Et de nombreux ennuis 

    Malgré tout je survis 

    Combattant mes maladies 

    Qui chaque jour, m’affaiblissent

    De leurs sévices 

    Ouvrant les cicatrices 

    D’un passé traumatisant 

    Lorsque j’étais enfant 

    À cause de mes parents 

    Insensibles à leur progéniture

    Livré seul à la nature jusqu’à y devenir mature 

    Sans leurs investiture

    Apprenant les choses de la vie 

    Qu’ils ne m’ont pas appris 

    Tombant dans les pièges de l’oubli

    D’une désaffection qui me poursuit 

    Dans la solitude de ma compagnie 

    De l’ingratitude qui s’ensuit 

    Portant en moi plein d’amour 

    Me faisant encore avoir à mon tour 

    Sans y trouver le manque de toujours 

    De l’absence de câlin

    Dont j’ai grand besoin 

    En vain.

    Le Jongleur de Mots.

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    Puduhepa

  • TEMPS DU NOUVEL AN

    TEMPS DU NOUVEL AN

    La nouvelle année 

    Est annoncée 

    Les aiguilles du cadran 

    En un instant 

    Basculent dans le premier de l’an 

    Changeant le calendrier 

    D’une autre année 

    Recommençant le cycle annuel 

    Du temps perpétuel

    Avec ses sempiternelles

    Saisons habituelles

    De raisons de l’éternel 

    Depuis sa création originelle 

    Le temps filant comme le vent 

    Insaisissable moment 

    Insatiable présent 

    Déjà dans le passé 

    Et dans le futur annoncé 

    Telle est encore cette année 

    À peine immaculée 

    Dans les annales ancestrales

    Du vide sidéral 

    D’un monde parallèle 

    Nul sans pareil.

    Le Jongleur de Mots 

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    Je suis Danièle 

  • RÉVEILLON ET DÉSILLUSION

    RÉVEILLON ET DÉSILLUSION

    La nuit du réveillon 

    Apporte son lot de désillusions 

    Remettant à demain la même question 

    Se goinfrant à profusion

    Plus que de raison

    En telle situation 

    Ouvrant les cadeaux hors de prix 

    Parfois si mal choisi 

    Ou en double aussi

    Dépensant en une journée 

    Une folle somme gagnée 

    Attendant le 1 er janvier 

    Pour réitérer 

    Encore deux repas bien chargés 

    Dont l’estomac n’a pas encore récupéré 

    La charge confiée 

    Puis viendra le temps de regretter 

    Les kilos assimilés 

    En ses fêtes de fins d’années 

    Et du 1 er janvier 

    Alors ils voudront se rassasier 

    De bouillons et légumes variés 

    Quitte à se mettre en danger 

    Des outrances du passé.

    Le Jongleur de Mots.

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    Thierry Godier

  • LE SORT DE 2025

    LE SORT DE 2025

    Dans le cercle commun

    De mon destin

    Dont je ne connais absolument rien

    Attendant que le divin

    M’envoie comme à chacun

    La vie dont j’ai besoin

    En cette fin d’année

    Assez tourmentée

    Patientant encore pour la nouvelle

    Que j’espère sera plus belle

    Ne croyant plus depuis bien longtemps au Père Noël

    Dont je garde de grandes séquelles

    Détestant les fêtes de fins d’années

    Et celle du premier

    Le 2 janvier, je serai libéré

    Des tracas des jours derniers

    Reprenant la normalité

    D’une simple journée

    Sans chichi, ni contrariété

    De plus que la réalité

    Que l’on ne me souhaite pas

    Une bonne année, une bonne santé

    Je n’en veux en aucun cas

    Car je n’ai déjà plus la santé

    Et on ne sait pas ce qui va arriver

    Alors laissez moi découvrir jour après jour

    Les aléas de mon parcours

    Sans pour cela perdre mon humour

    Ni mon amour

    Pour la vie qui m’entoure.

    Le Jongleur de Mots.

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    Andréas

  • Préface (FR Version)

    Préface (FR Version)

    N’est utile qu’à l’homme la souffrance la plus pure et sans rescription, à l’instar de mes ainés comme Friedrich Nietzsche et Arthur Schopenhauer, je décide d’embrasser pleinement ma souffrance inutile qui me harcèle au quotidien, un profond mépris au sein de ma conscience existentielle qui a abdiqué toute psyché logique et fondée. Cette souffrance dont je vous parle est irrationnelle par rapport à ce qu’on laisse penser dans le monde commun. Elle est omniprésente et s’infiltre dans chaque aspect de ma vie, rendant chaque moment une lutte contre une adversité invisible. Ma pensée est sans visage, elle se meut dans l’ombre, insaisissable et pourtant constamment présente, une compagne silencieuse dans mon voyage à travers les méandres de l’existence humaine. Cette pensée, tel un spectre intangible, m’accompagne dans chaque respiration, chaque battement de cœur, transformant la moindre expérience en une contemplation profonde de l’absurde et du sublime.

    Elle choisit celles et ceux qui choisissent de penser dans un monde où la pensée semble avoir perdu sa place. Auriez-vous l’audace de lire ces textes qui sont pour la plupart la retranscription de ma réalité, de notre réalité commune, parfois si complexe et nuancée ? Je ne dédie point ces mots aux bouches folles car elles me tueraient de leurs jugements hâtifs, je ne dédie pas ces textes aux personnes recherchant des réponses à des souffrances obscures et insondables, je ne dédie pas ces textes à la personne faible d’esprit qui désire se complaire dans sa médiocrité sans chercher à s’améliorer, je ne dédie pas ces textes à ceux qui me veulent du bien ou du mal sans discernement. Je recherche simplement des yeux capables de lire la non évidence et la subtilité, des yeux qui savent voir au-delà des apparences. Je recherche simplement l’âme qui détient la faux et qui n’hésite pas à se faucher elle-même pour grandir, pour s’élever et trouver une vérité plus haute. Ces âmes rares, capables de transcender les limites de la perception ordinaire, sont les véritables explorateurs de l’esprit humain, prêts à affronter les abysses de leur propre conscience pour en extraire des vérités précieuses.

    A toi qui ose me dire qu’il te faut rester entre un pour et un contre, sache qu’ici la réponse que tu cherche ne s’y trouve pas. Je ne te demande pas de comprendre, je te demande de lire et d’entendre ce que je cherche à retranscrire à travers ces mots abruptes. Car dans cet espace entre les mots, dans ce silence éloquent qui sépare chaque phrase, réside peut-être la vérité que nous cherchons tous, une vérité qui échappe à toute définition et transcende toute compréhension conventionnelle.

    Rappel toi, je ne suis personne, je ne prétend pas non plus être une personne à proprement parlé, je suis simplement un voyageur du temps qui cherche sa propre voie avant que son contrat ne se termine, oserai-tu t’aventurer avec ce voyageur, ami ? Ce voyage n’est pas pour les âmes timides, car il exige de nous que nous abandonnions toutes nos certitudes, que nous embrassions l’inconnu avec une curiosité insatiable et une volonté inébranlable de découvrir ce qui se cache au-delà des frontières de notre perception habituelle.

    Le voyage est plus que pénible pour ceux qui sont sans réponse, je me délecte d’avance de mon doux matin et de ma petite mort. Car c’est dans cette quête sans fin, dans cette errance perpétuelle à travers les labyrinthes de la pensée, que nous trouvons peut-être le sens le plus profond de notre existence, une existence qui défie toute logique et transcende toute compréhension.

    Soit donc, ami, admire œil tranquille sans te complaindre dans un monde sans visage. Ainsi je te parle du sine facie, de cette réalité insaisissable qui se dérobe à notre compréhension, mais qui, paradoxalement, constitue l’essence même de notre être et de notre quête existentielle.

    La souffrance irrationnelle et l’absence de réponses sont le destin de ceux qui osent penser dans un monde sans visage. Un monde où les questions restent souvent sans réponse et où les âmes courageuses errent sans fin à la recherche d’un sens. Un homme sans visage parcoure de lui-même ces douces jouvences, errant à travers les méandres de l’existence, pour y poser son pied avant de s’éteindre comme un déclin, laissant derrière lui une traînée de mélancolie et de mystère, une quête perpétuelle de vérité et de compréhension dans un univers silencieux et indifférent.

    ad informem hominem

  • Introduction (FR Version)

    Introduction (FR Version)

    Je suis sans doute au crépuscule de ma vie pour méditer sur de tels sujets. Cette réflexion, bien qu’elle puisse sembler prématurée, est le fruit d’une introspection profonde et d’une quête de compréhension de mon existence. J’espère cependant me tromper sur ce point, tout en espérant aussi avoir raison dans un certain sens. La raison, après tout, est une chose d’une beauté rare et précieuse, que peu de gens ont le privilège de vraiment saisir ou même d’effleurer du bout des doigts.

    C’est cette fameuse raison, cette quête incessante de compréhension, qui m’a poussé à plonger au plus profond de mon cœur, à la recherche de réponses ou de questions sur la nature de mon existence. Je m’interroge sur la cage dans laquelle je suis enfermé, celle que je souhaite peut-être construire autour de moi ou bien détruire, ou celle dans laquelle je m’enferme malgré moi, par habitude ou par peur de l’inconnu.

    Nous sommes tous, à des degrés divers, en proie au doute et à la solitude. Ces compagnons de route, parfois indésirables mais souvent inévitables, je les ai moi-même côtoyés de près. Ils m’ont façonné, m’ont fait grandir, m’ont parfois blessé, et m’ont parfois fait poser le genou à terre, mais ils font partie intégrante de mon voyage intérieur.

    Imaginez, si vous le voulez bien. Un petit être, isolé dans sa bulle, perdu dans ses rêves. Il ne demande qu’à s’évader, à explorer les univers infinis qui s’ouvrent à lui à travers les films, les histoires, et son imagination débordante. Cette créativité foisonnante, cette soif d’évasion, est à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse. Car la plupart de ceux qui l’entourent ne le voient pas d’un très bon œil. Ils perçoivent en lui un fou, un être à éviter, un être incapable de s’adapter à leur réalité terre-à-terre.

    Et c’est à cause de cette folie apparente, de cette différence qui dérange, qu’il se retrouve condamné à une solitude qui semble éternelle, une solitude qui l’accompagnera probablement une grande partie de sa vie. Mais ne vous y trompez pas : ce qui peut sembler être une malédiction est en réalité une bénédiction déguisée. Car c’est précisément cette solitude, cette incompréhension des autres, qui lui permet de se détacher de la masse, de voler de ses propres ailes, et d’explorer des horizons que les autres n’osent même pas imaginer. C’est de cette solitude que certains grands s’élèvent au dessus des mondes.

    Je le vois clairement maintenant, avec le recul que m’offrent les années. Ceux qui se fondent dans la masse, qui suivent aveuglément le troupeau, sont souvent obnubilés par des préoccupations futiles, des illusions sans fondement. La consommation instantanée, les plaisirs sans intérêts et facile . Ils se laissent porter par le courant, suivant docilement le mouvement comme un troupeau de moutons, sans jamais remettre en question leur direction. Ils restent prisonniers de leurs illusions malsaines, attendant passivement le dernier jour de leur existence, qu’ils qualifient de douce mort mais qui n’est en réalité qu’une longue léthargie. Leurs yeux sont voilés par des œillères invisibles, les empêchant de percevoir la réalité telle qu’elle est vraiment. Ils s’abrutissent jour après jour dans un monde factice, une réalité artificielle qui les éloigne de l’essentiel.

    Toutes ces choses qui nous arrivent, tous ces événements qui façonnent notre quotidien, ne sont pas le fruit du hasard. Ils sont soigneusement orchestrés, induits et provoqués par les puissants de ce monde : les grandes entreprises, les institutions gouvernementales, les organisations étatiques qui tirent les ficelles dans l’ombre. Plus nous en apprenons sur la nature humaine, sur nos désirs, nos peurs et nos faiblesses, plus il devient facile pour ces entités d’exercer un contrôle subtil mais efficace sur la population.

    Prenons un exemple concret, qui illustre parfaitement cette manipulation insidieuse : combien de temps passez-vous chaque jour sur des applications comme TikTok et autres réseaux sociaux similaires ? Ces plateformes, conçues pour capter votre attention et vous maintenir dans un état de distraction permanente, sont les nouveaux outils de contrôle de masse.

    Nous y arrivons doucement, mais sûrement, à un point de non-retour…

    Je ne prétends pas que ces outils technologiques sont les seuls responsables de l’abrutissement général. Non, la responsabilité est partagée, et les parents ont un rôle crucial à jouer dans ce processus. Oseriez-vous prétendre qu’il est plus difficile de motiver un enfant à construire une cabane dans les arbres que de le laisser s’abrutir devant un écran portable ? La facilité apparente de la seconde option cache en réalité un danger bien plus grand pour le développement de nos enfants.

    Je suis conscient que je m’éloigne peut-être du sujet initial, et je reconnais être moi-même partisan de l’idée que “ce n’est pas la même époque ni la même génération”. Cependant, je pense qu’il est crucial de faire la part des choses, surtout à notre époque où nous commençons à accumuler une somme considérable de connaissances sur le fonctionnement du corps humain et du cerveau. Cette connaissance, bien qu’elle soit fascinante, porte en elle un potentiel danger si elle est mal utilisée.

    Car après tout, l’ignorance n’est pas un crime en soi. Ce qui devient véritablement dangereux, c’est lorsque nous commençons à tout savoir, ou du moins à croire que nous savons tout. Vous, les scientifiques, êtes probablement les premiers à comprendre ce paradoxe. Mais je sais aussi que vous n’œuvrez pas pour le détrônement de vos propres travaux. D’autres s’en chargent bien mieux à votre place, utilisant vos découvertes pour servir leurs propres intérêts, souvent au détriment du bien commun.

    Ne voyez pas en moi une simple voix dissidente, une bouche folle qui se complaît à cracher sur la masse parce qu’elle se croit supérieure aux autres. Je suis bien plus que cela. Ma vision de la vie est complexe et nuancée : j’y vois une compétition permanente, certes, mais aussi une source infinie de plaisir, une quête de sens, un appel à l’honnêteté envers soi-même et les autres. J’y vois de la souffrance, inévitable, mais aussi des moments de pure joie. Je ne regarde pas la vie avec un regard morose ou désabusé. Au contraire, je la vois comme un vaste terrain de jeu, rempli d’opportunités et de défis à relever. En d’autres termes, je suis là pour profiter pleinement de chaque instant, pour tirer le meilleur de chaque expérience, et pour gagner si possible. Car pour moi, la défaite n’est pas une option envisageable.

    Mais ne vous méprenez pas : je ne me considère pas comme un être unique ou exceptionnel. Je suis parfaitement conscient que d’autres sont passés avant moi et que d’autres suivront après mon départ. Je ne suis qu’un simple voyageur parmi tant d’autres, parcourant les chemins sinueux de l’existence, avec le désir ardent d’écrire et de partager mon voyage, dans l’espoir que mes expériences puissent éclairer ou inspirer ceux qui viendront après moi.

    Je vous en prie, ne me considérez pas comme une personne à part entière, car au fond, je ne suis peut-être déjà plus vraiment une “personne” au sens conventionnel du terme. Aujourd’hui, je suis vivant, je respire, je pense, j’écris. Mais demain ? Qui sait ? Je serai peut-être mort, disparu, effacé de ce monde. Cette perspective, je dois l’avouer, me fait encore frémir de peur. Mais je sais qu’un jour, inévitablement, la mort m’accueillera à bras ouverts. Elle recueillera mes dernières larmes, ma tristesse accumulée au fil des ans. Car, je dois le reconnaître, j’aurai probablement passé plus de temps à souffrir, à lutter contre mes démons intérieurs, qu’à vivre pleinement et sereinement ma vie.

    Alors, à toi, ami lecteur, je lance cet appel : tire les leçons de mon périple. Extrais-en le bon comme le mauvais, et ose te lancer dans ton propre voyage introspectif, dans ce monde qui semble parfois avoir perdu tous ses repères. Aime ta vie de tout ton cœur, car cet amour te nourrira et te soutiendra dans les moments difficiles. Mais garde toujours à l’esprit cette dure vérité : la vie, aussi belle et précieuse soit-elle, ne te rendra jamais cet amour inconditionnel. C’est une relation à sens unique, que tu le veuilles ou non. À toi de trouver un équilibre, de créer du sens et de la beauté dans ce voyage solitaire qu’est l’existence.

    Ainsi se termine l’introduction, ainsi parle le sans visage.

  • Le goût de la vie

    Le goût de la vie

    Quand le matin pointe le bout de son nez,

    La sensation que rien ne va,

    Les larmes ont envie de coulées.

    Mais mon corps n’en veut pas.

    Comment faire pour lutter contre ces pensées ?

    Elles m’obsèdent jour et nuit.

    L’impression que la mort est juste à côté

    Et que personne ne peut m’aider, c’est ainsi

    Je cherche la lumière, le goût de la vie.

    Un avenir sans ces ombres obscures

    Même si les galères aussi s’oublient

    Je veux croire en des jours plus purs.

    Je me sens emprisonné dans cette peur.

    Cette anxiété qui me réduit en lambeau

    Comment sortir de cette torpeur ?

    Pour éviter de finir dans un tombeau

    Je cherche la lumière, le goût de la vie.

    Un avenir sans ces ombres obscures

    Même si les galères aussi s’oublient

    Je veux croire en des jours plus purs.

    L’écriture de ces mots est mon exutoire.

    Pour celles et ceux qui souffrent autant

    Après l’obscurité viendra l’espoir

    Les larmes couleront comme des ruisseaux.

    Purifiant mon âme de ces moments.

    Je cherche la lumière, le goût de la vie.

    Un avenir sans ces ombres obscures

    Même si les galères aussi s’oublient

    Je veux croire en des jours plus purs.

    Je cherche la lumière, le goût de la vie.

    Un avenir sans ces ombres obscures

    Même si les galères aussi s’oublient

    Je veux croire en des jours plus purs.

  • NOUVELLE ANNÉE

    NOUVELLE ANNÉE

    Les vagues déversent le temps

    Qui divaguent et traversent le cadran

    Renversant le passé

    Par une nouvelle année

    Remuant de sa marée

    Les remous d’hier

    D’un coup de revers

    Montant sur la plage

    D’une nouvelle page

    Déposant sur la grève

    Son premier jour qui s’achève

    Partant dans les courants

    À la recherche du temps

    Emportant avec elle

    Les restes résiduels

    Du ressac éventuel

    Envoyant dans l’océan

    Les souvenirs lointains

    Dans le présent

    D’un lendemain

    Réitéré sans fin.

    Le Jongleur de Mots.

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    TurntoAllah108

  • Notre-Dame

    Notre-Dame

    Je n’ai pas cru les infos

    Tellement ça semblait gros

    Lorsque j’ai allumé la télé

    Mon cœur s’est crispé

     

    Je t’ai vue dévorée

    Par le feu, par les flammes

    Le temps s’est arrêté

    Une douleur dans mon âme

     

    Sur mes joues, des larmes ont perlé

    En pensant à toi et aux pompiers

    Qui toute la nuit ont essayé

    De te rendre ta liberté

     

    Le cœur de Paris à l’agonie

    Celui des Parisiens aussi

    Et devant cette tragédie

    Nos esprits sont anéantis

     

    Etre impacté dans sa chair

    Pour ta flèche, pour tes pierres

    Fait comprendre à quel point

    Ô combien à toi l’on tient !

     

    Toi la Majestueuse, l’Emblématique

    Témoin silencieuse de faits historiques

    Ton Quasimodo comme tes abeilles

    Disent adieu à leur sommeil

     

    Ta silhouette est amputée

    Nouveau visage, triste réalité

    Tes arches séculaires ayant résisté

    En demain nous font espérer…

     

    Il faudra du temps pour te rendre ta beauté

    Des anges, des bâtisseurs et de la fraternité

    Mais tel un phénix tu renaîtras de tes cendres

    Main dans la main commençons sans attendre…

  • LE PHOENIX

    LE PHOENIX

    Chanson et clip, Le Phoenix, texte tiré de mes poèmes, Le Jongleur de Mots
    Clip : Sweet Dice
    Arangement et interprète : Samaël

    Le Jongleur de Mots.