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  • Brouillard de l’âme

    Brouillard de l’âme

    Brouillard de mon âme

    Brouillard

    Épais brouillard de ma vie

    M’entends-tu ?

    Me vois-tu me débattre

    Dans les eaux épaisses et boueuses

    Du tréfonds de mes pensées ?

    Est-ce toi que j’entends ricaner ?

    Te moques-tu d’une âme tant égarée ?

    Ne m’aideras donc tu pas

    À me défaire de ces fils entremêlés ?

    Et lorsque, à bout de souffle

    Je quémanderai

    Un apaisement bien mérité

    Ne sauras-tu pas

    M’accorder

    Un peu de ta bonté ?

    Lever un peu du voile

    Qui obscurcit l’horizon

    Me laisser voir les étoiles

    Et empêcher la déraison

    Est ce trop te demander ?

    Est-ce trop te demander

    De m’accorder dans ce silence

    La douce volupté

    De la mélodie de l’espérance

    09/02/24

     

  • Clémence

    Clémence

    Elle avait une voix des plus douces et un regard perçant

    Des yeux si grands qu’on pouvait se noyer dedans

    Je pouvais rester assis à la regarder des heures,

    Je gardais même ses vêtements juste pour sentir son odeur
    Mon âme et ma vie je lui aurais confié

    Sans aucune retenue ni même hésitation

    Je ne sais comment elle a réussi à me faire perdre la raison

    C’est ce qui m’a valu d’avoir le cœur broyé
    Le diable a été témoin de tout ses actes

    Au début il s’en délectait, comme un cocktail lors d’une entracte

    Mais un jour il a eu des remords, alors il est parti la voir

    Même pour lui, ses agissements étaient beaucoup trop noirs
    Le diable se demandait pourquoi y est-elle allée aussi fort

    Était-ce un esprit de rage comme le comte de Rochefort ?

    Son âme était-elle moisi depuis le commencement ?

    Quoi qu’il en soit, le diable ne veut pas tremper dedans
    Je suis le diable, évidemment que je souhaite détruire les hommes

    Comme je l’ai fait il y a des lustres avec une simple pomme

    Néanmoins, même si nos ambitions sont similaires

    Je ne peux tolérer ce que Clémence a osé faire
    Pour la simple et bonne raison qu’elle m’a surpassé

    Je ne pensais pas que l’on pouvait ne serait-ce que m’égaler

    J’ai ravalé mon orgueil pour lui demander conseil

    C’est alors qu’elle s’est mise à chuchoter à mon oreille…

  • Temps

    Temps

    TEMPS

    Reculer le temps

    À ce moment

    Ce tout petit instant

    Où j’ai décidé d’abandonner

    Ma vie tant rêver

    Pour la laisser entrer

    Plusieurs années

    J’ai tenté de l’apprivoiser

    J’ai tenté de l’accepter

    J’ai tenté de l’aimer

    Jai tenté de lui montrer que le compte de fée

    Rêver depuis une éternité

    Était devenu réalité

    Nous étions enfin aimé

    Nous l’avions trouvé

    Cet homme qui nous acceptait

    Tel qu’on était

    Mais son besoin de me faire souffrir

    Son besoin de tout détruire

    À réussi a anéantir tout ce qui me faisait plaisir

    Elle a encore tout gâcher

    Elle m’a facilement mise de côté

    Je ne peux plus la regarder

    Je ne peux plus l’accepter

    Force est d’avouer qu’elle a gagné

    Voire même triomphé

    Maintenant j’ai envie de la tuer

    Pour qu’elle cesse d’exister

    Pour qu’elle cesse de me dominer

    Pour qu’elle cesse de me faire tomber

    Avant ce moment

    Ce tout petit instant

    J’étais loin de me douter

    Qu’elle allait aussi m’enlever

    Mon homme tant rêver

    Qui m’a quitté

    Pour l’éternité

  • Les épines du bonheur

    Les épines du bonheur

    Au cœur du Sahel, terre en souffrance,

    Où résonne la violence et l’errance,

    Cachée sous un manteau de désolation,

    La beauté de cette région reste une révélation.

    Sous un ciel bleu azur, le sable doré s’étend,

    Les dunes se dessinent tel un tableau grandiose

    Les acacias dansent au gré du vent,

    Et les oiseaux chantent leur mélodie harmonieuse.

    Malgré le chaos et la peur qui règnent,

    La nature ici demeure souveraine

    Dans sa splendeur, elle nous rappelle

    Que la vie continue malgré les tourments.

    À l’aube, le soleil se lève majestueux,

    Illuminant la savane de ses rayons chaleureux

    Une lueur d’espoir dans cette obscurité,

    La beauté du Sahel reste gravée dans nos cœurs à jamais.

    Sous le poids des conflits et des épreuves,

    Le Sahel garde sa dignité, sa force vive

    Et malgré la douleur et la tristesse,

    Sa beauté demeure une source de tendresse.

    Alors continue à contempler ce paysage,

    À nous émerveiller de sa grandeur et de son courage

    Et à espérer un avenir plus serein,

    Où la beauté du Sahel brillera de tout son éclat, enfin.

  • Le Ciel

    Le Ciel

    En observant ce grand étendu infini,

    Je n’apercevais que deux couleurs,

    Du bleu et du blanc.

    À l’aube,

    Quand je me mets à observer le ciel,

    Je ne vois que du bleu foncé.

    Le matin se lève,

    Réveillant les nuages au passage,

    Qui commence à prendre vie,

    En dansant au rythme de mes pas,

    Un spectacle remarquable s’offre à moi.

    Quand le soleil commence à ce coucher,

    Le blanc disparaît totalement,

    Tandis que le bleu,

    Cela vient peu à peu sombre.

  • Ace

    Ace

    A is for Ace

    Ace is the first

    First is the strong

    Strong is to move forward

    To move forward is to live the present

    Living the present is living life

    Life changes through stars and space

    Space is infinity

    Infinity is love

    Love is from the heart

    Heart is mine for you…

  • Un léger rêve…

    Un léger rêve…

    J’ai imaginé une nuit de rêve avec toi…

    Un commencement doux… Avec des baisers dans le cou, des caresses de désirs dans le dos, les hanches… On s’embrassait avec douceur, mais je sentais les battements de mon cœur s’accélérer et mon corps se réchauffer… Après ce moment de douceur, nous nous sommes déshabillés et nous nous sommes touchés mutuellement… Faisant monter le désir de plus en plus fort et de plus en plus bruyant…

    Après quelques instants, tu décides de venir te placer au-dessus de moi, ton regard était insistant, mais à la fois remplit d’amour.

    Tu t’abaisses… M’embrasse passionnément… Et avant même de reprendre mon souffle, je vois un léger sourire se dessiner sur ton joli visage… Puis… Je sens une légère pression… Une pénétration très intense… Très… Agréable… Des gémissements s’échappent de ma bouche… Ça a l’air de te plaire. Tu m’embrasses de nouveau et tu y vas de plus en plus vite et fort… Je m’agrippe à toi… Te laissant des marques sur le dos… Tu t’arrêtes un instant en me demandant si tout va bien… Je te regarde… Un ” je t’aime ” s’échappe… Tu me regardes surpris… M’attrapes les poignets et reprends ton rythme… L’amour que j’ai pour toi et sur le point de se déverser… Tu le sens… Accélère… Je ne tiens plus… Nous finissons ensemble… Ma respiration est compliquée… Tu t’allonges près de moi… Pose ta main sur ma poitrine et m’aide à mieux respirer… Je t’embrasse et me mets dans tes bras… Tu me caresses les cheveux doucement et nous nous endormons ensemble…

  • Une balade..?

    Une balade..?

    Qu’est-ce que tu penses de l’idée de recréer notre balade en voiture ?

    Elle serait mieux que la première, avec des sentiments développés… Des petits jets de regards remplis de désirs et d’amour…

    On roulerait des heures juste pour retrouver ce calme et cette envie de se dire tout ce qu’on a sur le cœur ? Se rappeler de cette sensation d’être au bon endroit au bon moment avec la bonne personne ?

    Peut-être qu’on s’arrêterait sur une plage en fin de journée profitant du sable chaud, d’une bière fraîche et d’un coucher de soleil ? On se partagerait tous les secrets que personne d’autre ne peut comprendre… On échangerait plein de doux baisers au point que la nuit tombe sans que l’on ne s’en rende compte… Un rire nous échappe… Nous nous levons pour regagner la voiture.

    Je pourrais m’arrêter à mis chemin, te tirer légèrement sur la main et avec les larmes aux yeux, je pourrais te dire que ce moment était le plus beau que j’ai pus passer… Je te dirais que malgré nos vies respectives, je t’aime et je t’aimerai jusqu’à finir poussière, que tu es une de mes raisons de vivre et que sans toi, je serais triste et perdue…

    Je donne à mon âme comme objectif de te retrouver dans notre prochaine vie pour te donner l’amour que je ne peux pas t’offrir aujourd’hui…

  • Je ne veux pas grandir.

    Enfant, je me demandais toujours si je deviendrai aussi sérieux que mon père, tenant son journal, dans le canapé; il n’aimait pas qu’on le dérange à cet instant précis. <<Si devenir adulte est si ennuyeux, je préfère rester enfant pour toujours>>: me disais-je par occasion, et je me remettais presque aussitôt, à jouer. En y repensant, je suis encore du même avis , vivre dans l’insouciance la plus totale, ne pensant pas plus que ça à l’avenir. Grandir est un fléau qui nous dérobe de notre joie infantile. Ça m’est presque impossible maintenant de ressentir la joie intense que je ressentais, étant enfant pour pas grand-chose. Déjà à douze ans, on commence à penser plus au futur,<< Que deviendrai-je à l’avenir ?>>,<<Je veux rendre mes parents heureux>>… Tels sont les phrases qui nous trottent dans l’esprit. La puberté, l’adolescence nous métamorphosent peu à peu en êtres plus matures et nos perceptions des choses changent. << Je ne veux plus être un fardeau pour mes parents>>, ces parents qui ont tout sacrifié pour leurs enfants, ces joyaux de la nature, << Je veux absolument subvenir à leurs besoins>> . À peine 18 ans, une page de notre vie se ferme et une autre s’ouvre , << Pourrais-je accomplir mon rêve ?>>, nous nous demandons. On sent le temps passer et l’âge qui avance. La vie semble soudainement rude toutefois hors de question d’abandonner. On cherche absolument quelque chose à faire. À 25 ans ,<<Ai-je atteint mon objectif??>> , à présent, la vie nous a bien éduqué , on se rend compte que l’enfant disparaît. Nous vaquons à n’es occupations. L’idée de fonder à son tour une famille , et le travail qui prend tout notre temps. À 30 ans , on a une petite famille et on entre dans une réflexion, <<Alors, suis-je devenu comme mon père ??>> , oh oui. Jamais plus nous ne pourrons retrouver notre indifférence, notre naïveté, notre joie de vivre et surtout notre innocence.

    AGBO Donell Isaac (ADI)

  • Une journée avec toi

    Une journée avec toi

    Le matin, je m’éveille, je suis avec toi

    Le lever de soleil jaunit la couverture,

    Les draps, les oreillers, le plancher, les grands murs

    Et tes longs cheveux bruns, aussi doux que la soie.

    Tu te lèves avec grâce, comme une princesse

    Charmante, rayonnante, le sourire en coin

    Douce majesté, de ta douceur j’ai besoin

    Douce majesté, enseigne-moi la sagesse.

    Les heures passent, je te vois et je souris

    Tu vaques à tes plaisirs, les grands et les petits

    Je trouve un vrai bonheur dans ta simplicité.

    Même lorsque la nuit revient prendre sa place

    Quand, au creux du lit, tu me berces et m’embrasses

    Je veux aimer la vie, je veux vivre et t’aimer.

  • Dans c’est yeux, L’énorme chance

    Dans ces yeux,

    J’ai découvert une étoile filante,

    J’ai eu le temps de faire un vœu,

    Pour que cette femme devienne si importante.

    Elle est mon étoile, ma lune, mon soleil,

    Même en fermant les yeux, je sais où aller,

    Car ensemble, nous illuminerons un avenir éternel,

    Là où tout seul je me suis arrêté.

    Le paysage est si beau,

    Quand son sourire se montre, quand son rire part en éclats,

    Pas besoin d’investir dans un voyage,

    Quand j’ai la chance d’être dans ses bras.

    C’est mon espoir, mon étendard,

    Quand dans ma solitude rien ne va,

    C’est cette femme qui se regarde dans son miroir,

    Pour qui je sens de plus en plus de choses mois après mois.

    Je ne suis qu’un amateur,

    Qui a écrit ce qu’il pense,

    Quand les mots signent mes peurs

    Ils signaient aussi sur papier, l’énorme chance.

    L’énorme chance de l’avoir rencontrée,

    Cette femme qui a fait de moi,

    Un homme qui cherchait sa destinée,

    J’ai trouvé la chaleur au fond de ses bras.

  • 222

    222

    Je passe du rivage
    au roulements
    me débarrasse des clivages
    passe d’un pas à la nage
    j’aimerais prendre le temps
    j’aimerais prendre le large
    mais pour le moment
    je fais qu’remplir des pages

    je n’en mène pas large
    la plupart du temps
    est ce que j’ai de la marge
    est ce que

    tu les entends ?

    mes silences
    loin des adages du ciment
    est ce que tu le sens ?
    le temps qui se distend
    puis se détend
    les images d’antan qui me distancent
    ou dispensent les mirages du présent
    qui m’indisposent

    leur inconstance
    inconsistante
    sous leur belle prose
    et leurs frêles poses
    oui

    j’aimerais prendre le large
    vers le firmament
    même parti à la nage
    juste un court instant
    et sur mon visage
    se marque un sourire
    paysage pour un temps

  • Talisman

    Talisman

    on m’a toujours dit
    que j’étais différent

    pour moi ça n’avais pas beaucoup de sens,
    c’est quoi être différent
    quand tu ne peux qu’être toi même,

    ils ne l’ont jamais vraiment compris
    on ne m’a jamais vraiment compris,

    je pense que c’est pour ça
    que j’ai appris à comprendre les gens
    a inconsciemment regarder
    plutôt que de simplement voir
    a comprendre le langage de leurs visages
    le dialecte de leurs corps
    a lire entre les lignes
    et à m’inquiéter de leur sort,

    plus que de moi même d’ailleurs
    sûrement parce que
    j’ai pu avoir dans le passé
    l’impression de ne pas pouvoir
    être aimé sans,

    tant d’introspection
    tant de remise en question
    qui me construisent
    sans point d’arrivée
    je suis seulement un voyage
    sans destination
    je n’ai que mes bagages
    et mes sacs d’émotions,

    les nuages ont eu beau cacher le soleil
    j’ai toujours su voir la lumière à travers
    enfin non pas toujours
    mais j’y suis revenu sans cesse
    a ce prisme tatoué sous mes pupilles
    et j’y reviendrais sans cesse
    comme un mantra
    un talisman

    j’y reviendrais toujours
    le trépas dans le dos
    et le regard étincelant

  • Photograph

    Photograph

    “A photograph: poetry made image.”

  • Entre mer et forêt

    J’aime voyager,

    Au large des mers, au cœur des forêts,

    Là où je passe mon temps à rêver, à caresser

    Cet horizon qui me porte un air frais.

    M’asseoir et écouter ma musique,

    En regardant les vagues déferler,

    En sentant ce vent pour moi magique,

    Qui me fait tout oublier.

    Et dans mes pensées, je disparais,

    Au son des arbres qui s’entremêlent,

    Là où ne restera à jamais,

    Les deux pieds entre mer et forêt,

    Mon envie de m’envoler,

    Très loin avec celle que j’aime.