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  • Capsule temporelle

    Capsule temporelle

    Les oiseaux tels des étoiles filantes
    Fendaient un ciel teint d’une bleuâtre stupeur
    Et les mots résonnaient parmi leurs ailes géantes,
    Bourdonnement ébranlant pour ta douce candeur.

    Oh, c’était un ciel d’été par-dessus le voile hivernal de tes yeux,
    Un miroir en sélénite qui se brouillait à la pluie de tes quinquets d’enfants,
    Et dans la bruine fraîche qui danse sous un soleil brûlant,
    Tu récoltais le temps du songe et des souvenirs l’encens.

    Je me rappelle de ce jour, des odeurs sans pareil
    De la terre qui recueillait l’eau comme la plus belle des merveilles,
    De ce cœur qui se noyait, lui, de n’avoir que trop bu
    Des larmes qui coulaient dessus, suite de soupirs longtemps tus.

    Je revois ces mains frêles, et sous les ongles une fange invisible,
    Deux mains qui ont creusé le passé comme une terre insensible.
    Je me remémore ce jour où le soleil grondait,
    Où la pluie picorait la peau, jusqu’aux os te rongeait.

    C’était le même ciel qu’aujourd’hui, seulement ton âme était plus grave,
    La même chaleur qu’alors, seulement tu te baignes dans sa lumière,
    Et l’azur pleurait les mêmes larmes qui te sont désormais si suaves,
    Chantonnait le même refrain, que tu n’entendais guère.

    Je revois cette enfant et ses yeux pleins de brume,
    Ou cette adolescente, de la vie récoltant les écumes.
    J’ai en mon esprit les blessures intérieures
    Dont on ne protège des autres qu’en se prétendant songeur.

    Et sous un ciel qui de ces jours revêt le même habit
    Je ne vois que deux mains levées,
    Un visage souriant pointé vers l’infini,
    Et l’affable chaleur d’un cœur assuré.

    Et ton âme s’illumine maintenant à la clarté d’un nouveau sourire,
    Serrant la main d’une silhouette que l’on appelle l’avenir,
    Sa présence telle une vague qui efface les soupirs
    Éveille une flamme en laquelle tu ne croyais et que malgré tout je chéris.

  • Mon ange

    Mon ange

    Autour de moi, tes ailes tu as déployées,

    Autour de moi, l’amour tu as semé.

    Tu as ajouté un élan de caresses,

    Un soupçon de douceur, une noix de tendresse.

    Ce jardin merveilleux que tu m’as cultivé,

    J’y mettrais tout mon cœur pour le préserver.

    Grace à toi les épines du passé,

    Deviennent des boutons de roses ensoleillés.

    Avec toi, je me tourne vers l’avenir,

    Et ensemble, de jolies choses nous allons accomplir.

    Tu es mon grand Amour, mon trésor,

    Et je le crie bien haut, tu es un homme en or.

                                  Tendrement, ton bébé.

  • La Petite Cabane Dans La Forêt

    La Petite Cabane Dans La Forêt

    C’était une petite cabane dans la forêt
    Faite du bois des arbres et du métal des hommes.
    Encerclée par les premiers, délaissée par les seconds,
    De son cœur oublié résonne encore le marteau des charpentiers.

    C’était une petite cabane dans la forêt
    Se tenant nonchalamment, tel un homme fatigué,
    Aux membres biscornus comme la vieille branche d’un chêne.
    Le temps passait, mais à sa vue trépassait
    De même que pour le vent dans les champs de blé,
    De même que pour la chouette qui ne cesse de hululer.

    C’était une vieille cabane dans la forêt
    Où la curiosité des jeunes attirait.
    Par la cage rouillée d’un animal mort,
    Elle jaugeait le courage des matamores.
    À leurs cris amusés faisant écho ici-bas
    Répondait le grincement de ses humides planches en bois.

    C’était une vieille cabane dans la forêt
    Où les enfants essayaient d’entrer, que les enfants visitaient.
    En son sein, dénonçant son abandon,
    La lampe à huile cassée et le soufflet troué d’un accordéon.

    C’était une mélancolique cabane dans la forêt
    Dont le feu de cheminée parfois se réveillait.
    Les flammes, comme animées par les éclats de voix,
    Dansaient fébrilement, intriguaient les enfants.
    De leurs longs bras, les jeunes âmes elles attiraient,
    De leurs occultes chants, leur histoire elles racontaient.

    C’était une mélancolique cabane dans la forêt
    Qui désespérément cherchait une âme pour être aimée,
    Cherchait une âme pour exister.
    Telle une longue toile d’araignée,
    Là où les enfants s’endormaient, jamais ils ne se réveillaient.

    C’était une petite cabane dans la forêt.
    Les enfants y venaient, puis leurs rires se taisaient.
    Comme emportés par le maelström du temps,
    Bientôt plus rien ne résonnait.

    C’était la petite cabane dans la forêt d’où jamais l’on ne revenait.

  • Il ne faut jamais croire une toxicomane !

    Il ne faut jamais croire une toxicomane !

    Règle numéro un!!

    Ne jamais faire confiance à un toxicomane…

    Il faut faire attention aux mensonges, c’est un mécanisme qu’il faut prendre au sérieux, c’est pour moi le plus gros problème des personnes qui sont esclaves d’une molécule. Un accro ment pour différentes raisons. Pour ma part, c’est principalement pour qu’on ne me donne pas de leçon et ne pas inquiéter les personnes qui me demandent des nouvelles, même si je suis plutôt franc en général. J’ai assez dilué mon addiction pour ne plus avoir à préserver les autres et ça fait longtemps que je ne triche plus pour sponsoriser mon bordel.

    Bien, certes, j’ai eu maquillé la vérité pour financer mes besoins (soyons honnêtes), mais je n’ai jamais mis personne en difficulté ni ramener de problèmes chez moi ou mon entourage. Je n’ai jamais eu d’addiction trop chère ni de gros besoins en parallèle (j’ai de la chance, on ne me laissera pas crever de faim, c’est plutôt confortable). Quant à mon actuel poison quotidien, comme ils sont en fin de stock et que l’on n’en fabrique plus, le problème va se régler plus vite que n’a duré ma chasse aux chauves-bébés-pingouins.

    Je me permets encore 3/4 jours par mois d’évasion et après, je dois supporter la modération vu que je reste chargé niveau médocs (je ne suis jamais vraiment sobre). Ce n’est pas si mal, je vais finir par m’y habituer, je me suis accoutumé à beaucoup moins agréable que ça. Désormais, je joue en ligue amateur en attendant gentiment que mon fardeau disparaisse des possibles et me renvoie en pré-retraite. Et, vu que je n’ai cotisé qu’avec l’alcool et le tabac, ma pension me sera versée en médocs et en verveine menthe.

    Ne me restant que l’héroïne comme option concrète pour me soulager, je ne me sens plus si mal finalement et je préfère m’abstenir. J’en aurai peut-être besoin si je vais jusqu’à la maladie de fin de contrat. Quand vient le moment de demander grâce, la dernière dose de morphine, je veux qu’elle me soit efficace. Si j’arrive à 80 ans le problème sera différent, une varice, c’est facile à piquer.

    Revenons-en au sujet, je me disperse pour changer. Le pire mensonge que peut faire un toxico, c’est celui qu’il se fait à lui. Il te raconte des trucs, que tu as l’impression d’être considéré comme un boulanger fasciste surexploité en mode binaire évitant le QI d’un moule dyslexique qui a haché une méningite, et encore, je trouve cette comparaison insultante pour le mollusque. Il ne faut pas le prendre mal ce mensonge, tu peux le questionner, émettre des doutes, mais ne le prends pas pour toi, ce n’est pas à toi qu’il ment, car il croit en son mirage.

    C’est ce que je connais de plus difficile dans l’addiction, arrêter de se mentir. Exemple :

    — Je me dis que je vais y aller mollo alors que dans les faits, je ne contrôle rien du tout et je le sais, je prends quand même le risque, sur un malentendu, ça pourrait passer. — Je vais au bar pour boire un verre et rencontrer des gens. Je finis par picoler de trop. Du coup, je cherche des amuses-gueule exotiques. Alors, je rate le panneau stop qui aurait dû sonner et me prévenir. En effet, ce n’est jamais une bonne idée d’élaborer un plan quand tu es ravagé comme un Polonais en Bretagne un 29 février par pleine lune sous un parasol.

    Je parle d’expérience, je n’écris ici que du vécu et du subi. J’ai marché 25 km pour retrouver mon hôtel avec ce genre de conneries une fois. J’étais parti marcher 5 min pour fumer au bord de la mer et ce fut l’aventure en mode perdu au milieu du désert sans eau ni cartes (je l’écrirai certainement celle-là, elle démontre à quel point on peut se pourrir la vie pour un désir aussi futile qu’une envie de fraise pour une femme enceinte au mois de janvier, c’est con un camé et c’est têtu quand lui vient l’inspiration, tu tapes sur la tête les pieds s’enfoncent). On dit qu’il ne faut jamais croire un toxico, moi, je dis qu’un toxico est en bonne voie quand il ne se croit plus, ou, du moins, qu’il se méfie. Voilà, c’est pour moi la règle numéro un. Ne pas se faire confiance.

    Parce que la volonté, le soutien, ça se trouve, ce n’est pas le plus dur. Se méfier de soi, par contre, ce n’est pas enseigné à l’école. Dans notre société, on nous demande d’avoir confiance en nous, de ne pas être faibles, voire pire, avoir besoin d’aide, c’est considéré comme du manque d’esprit civique, être une victime est devenu une tare. Ben, ce n’est pas efficace quand tu combats le manque de te croire solide. Même si tu l’es, méfie-toi d’abord avant de tester tes capacités à surmonter la pénurie.
    Peu de personnes comprennent que ça ne suffit pas, la volonté. Les personnes qui t’encouragent ont plus d’effet. Ensuite, il faut arrêter de se mentir, je dirais même que l’on peut mentir aux autres, ça peut rendre la vie plus simple. Certains mensonges ne sont pas graves, mais se mentir à soi, c’est dangereux. Une fois que tu ne te crois plus, que tu soupèses tes pensées avant de te jeter dans la gueule du loup. Il ne te manque plus qu’une chose dans ta tentative de décroche. J’ai remarqué ça dans tous mes combats contre les différentes addictions que j’ai effectués. Il y a un truc que j’appelle le déclic, je développe et je t’explique.
    Je l’ai remarqué à chaque fois. Cannabis, cocaïne, alcool, speed, médicaments, amphétamines. À chaque fois, j’avais la volonté, du soutien, de quoi faire, jamais seul. De plus, je ne peux pas dire qu’on ne m’a pas tendu la main, j’en ai eu des solides et pertinentes. Je prenais aussi l’aide là où je la trouvais, quitte à négliger quelques libertés en allant me faire interner en clinique pour utiliser les outils médicaux. On a même failli m’y contraindre, mais j’ai échappé au circuit fermé par pure capacité à encaisser la douleur et grâce à la confiance de mon père. Je me réfugiais aux urgences quand le mal était trop tenace.
    J’ai dû arrêter 15 fois au moins de fumer du shit avant de m’en défaire. 15 ans, ça m’a pris, je ne pouvais pas y être plus accroché. Pourtant, c’est arrivé, je me suis retrouvé quatre mois avec accès à tout, sauf à un pétard, après ça, fini, plus besoin, oublié.
    L’alcool, j’ai dû faire 6 ou 7 sevrages. Le premier en impro totale, sans préparation, à la sauvage, j’avais plus d’argent, ce qui, ne vous faites pas d’illusion, n’est pas un problème. Quand on est soumis à une molécule, on trouve toujours un moyen. J’ai toujours réussi à boire ce qu’il me fallait, ce n’est pas vraiment beau, mais on y arrive.
    Pour ce premier sevrage, j’ai décidé d’arrêter d’un coup. Je buvais une bouteille de whisky plus les apéros et accompagnements chaque jour. L’alcool est la seule addiction qui peut tuer si on l’arrête sans aide médicale. J’ai ainsi payé mes huit jours de délirium tremens à voir de la neige tomber dans mon appartement. Du coup j’avais l’impression d’être sous speed et LSD alors que je voulais dormir pour faire passer la pilule.
    J’ai demandé de l’aide à mon père qui m’a envoyé ma grand-mère, médecin à la retraite, pour m’accompagner chez le Doc. Elle m’a bien expliqué que pour y arriver, c’est comme pour tout, il faut de la volonté. Depuis quatre jours, je vois des mouches, de la neige, j’entends des bruits improbables. Je tremble comme une feuille, pire qu’un Parkinson à qui on envoie des châtaignes de courant version gégène, et elle me parle de volonté. Pour info :() électrique manuelle dont l’utilisation première est d’alimenter les de campagne. Ce n’est donc pas prévu pour l’utilisation originale que nos parents partisans en ont faite. Alors, si j’ai bien tout compris, ils ont pris un outil qui alimente le matériel de communication à distance pour alimenter des communications plutôt secrètes. Elles sont forcément non vérifiables, parce que moi, on me torture, je parle, je fais que ça pour les calmer, mais comme je ne suis jamais au courant de rien rien je suis obligé d’inventer l’info et du coup tu plastiques un bus d’écoliers pensant éliminer du réfractaires, je finis cette parenthèse, mais la dispersion, c’est le problème principal des TDAH alors j’ai le droit.Si je n’en avais pas de cette foutue volonté dont on m’a souvent cru dépourvu, j’avais les clefs du voisin, mon grand-père qui avait une armoire remplie de tout ce dont je manquais à profusion et une cave à pinard au cas où j’estimerais ça insuffisant. Si ce n’est pas de la volonté, c’est de la bêtise au dernier stade, mon grand-père avait largement de quoi me fournir sans même s’en apercevoir ou du moins en faisant semblant de ne rien voir. En deux verres, j’arrête le manque et pas besoin de leçon. Le médecin m’a donné un peu de xanax, si j’avais su, j’aurais évité le docteur, mon grand-père en avait une collection.

    La volonté, ça ne suffit pas. Elle n’avait qu’à arrêter son temesta et ses deux whiskys pour constater que ce n’est pas si simple de se libérer d’une habitude au long cours avec les drogues.
    J’ai tenu un an, par la suite, j’ai fait un autre sevrage, mais médicalisé cette fois-ci. Rien à voir avec le premier, on souffre après l’arrêt et c’est la déprime, mais aucun manque physique et on ne risque pas sa vie, ce qui n’est pas négligeable.
    Je fais rechute sur rechute, puis, à la 5ᵉ ou 6ᵉ fois, il y a environ six ans, je n’ai pas noté la date, vu que comme tout le monde, je n’y croyais plus. Un jour, j’ai bu deux bières, j’ai été malade comme si j’avais bu une bouteille de sky. Si c’est pour être souffrant et frustré, autant faire l’impasse, il y a d’autres moyens de se soulager les nerfs.
    La coke, j’ai arrêté du premier coup comme le speed et sans réelle difficulté. J’ai eu ce fameux déclic qui est l’ingrédient magique qui transforme l’essai et donne leurs pleins pouvoirs à la volonté et aux différentes méthodes de soutien.
    À chaque fois, une pincée de chance, des évènements favorables ou un bon timing, c’est une chose qu’on ne peut pas provoquer le déclic. On peut le favoriser, mais t’as toujours le risque d’une vague surprise qui tombe au mauvais moment et réduit tous le travaille au niveau du QI du boulanger cité plus haut (j’ai pris un boulanger parce que CRS ou légionnaire c’était trop facile, la seule raison qui fait que j’ai pris un boulanger c’est que le facho le plus con que j’ai vu l’est, mais je dis vive le pain).
    Quand on ne se ment plus, qu’on a la volonté et les outils nécessaires, la concordance de facteurs favorables permet d’avoir le petit coup de chance qu’il ne faut pas rater et permet la décroche. Il faut être prêt quand vient le déclic et ne pas le laisser filer.
    Bon ce n’est que mon expérience, mais je voulais la partager. Si ça faisait réflexionner ne serait-ce qu’un gen, même si c’est un CRS légionnaire qui fait du pain, j’ai gagné ma nuit et ma matinée, je m’étale.
    Alors, certes, même sobre, on reste toxicomane à vie (je dis sobre et non pas abstinent parce qu’il y a une nuance, abstinent, c’est définitif, tandis que sobre, c’est un état dont on peut brièvement sortir et ça fait moins peur). pour mon cas, et je ne suis pas un exemple. Je peux reconsommer sans rechuter, du moins je le fais depuis 14 ans. J’estime que si on n’en sent pas le besoin et qu’on a la flemme de retourner en chercher, c’est qu’on n’a pas raccroché.
    Je ne conseille à personne de faire comme moi, je peux fumer du cannabis, m’arrêter quand je sens les effets de l’alcool ou prendre des produits de façon épisodique (je ne peux pas prévenir l’avenir, tu me donneras les résultats quand j’aurai claqué). J’ai l’impression que quand je suis délivré d’un poison, je ne replonge plus, mais je ne peux le savoir qu’en prenant le risque, donc je recommence à avoir trop confiance en moi, je manque d’humilité. J’ai dit qu’il faut d’arrêter de se mentir.

    Je pense qu’une autre chose est importante, si on ne se ment pas et qu’on ne culpabilise pas, on est moins sujet à la rechute.
    En groupe de parole addiction, on m’a parlé d’un livre que je n’ai pas lu, mais dont le titre me parle. « Tomber 7 fois, se relever 8 ». Je trouve que ça explique bien la problématique même s’il y est question de dépression, la toxicomanie et la dépression sont souvent liées et se soignent avec les mêmes outils.
    Sur ce bon courage, persévérez et ne laissez pas la culpabilité et le temps vous faire abandonner. Règle numéro un, soyez honnêtes avec vous-même et n’oubliez jamais que même si on peut divorcer d’un produit, on est à vie rattaché au plaisir qu’il nous a fourni avant de devenir un problème.
    Règle numéro 2 : sois humble face au produit, il est toujours plus fort que toi, ne sois pas imprudent. Parole de sportif de haut niveau, des années en ligue 1, championnat du monde et J.O, j’ai un peu d’expérience. J’y ai perdu l’espoir de faire de vieux os, mais je remercie chaque jour de me réveiller.

  • La répression sexuelle

    La répression sexuelle

    Je suis né en 1979, à l’apogée de la libération sexuelle. Les femmes ne portaient pas de soutien-gorge sur la plage et la nudité était naturelle. Les personnes qui étaient en couple avaient des relations sexuelles, c’était une évidence. En grandissant, j’ai vu cette liberté se dégrader progressivement, les femmes de mon âge se couvraient les seins en bords de mer et il est devenu inconcevable de se promener torse nu dans les rues de nos villes aujourd’hui.

    Les jeunes ont tendance à négocier leur genre avant d’avoir eu le temps de pratiquer le sexe, ils se disent non binaires alors qu’ils se traitent par un pronom. Trois possibilités, ce n’est pas mieux que le binaire pour définir l’infinité de nuances qu’il y a entre le masculin et le féminin. Alors que je ne me définis pas comme étant hétéro, c’est une pratique le sexe, pas un état.

    Il y a beaucoup de sujets qui ne sont plus abordables parce que ça choque, les gens se font peut-être mieux compte de leurs « traumatismes », mais on ne peut plus aborder de sujet sensible, ça les « triggers » je ne connaissais pas ce mot il y a un an. Je suis capable de parler de tout et je n’ai aucun tabou, traumatismes ou pas et quand on a un problème, on en parle.

    Le sexe, c’est quand même le meilleur moyen de prendre du plaisir gratuitement et sans effets secondaires à deux ou plus, même seul, mais il faut communiquer. Si tu n’arrives pas à te satisfaire, consulte. Je peux digérer le manque tranquille, vu que je n’ai pas besoin de permission pour me faire plaisir, je suis autonome, alors que certains s’interdisent, ce qui fait grandir naturellement un sentiment de frustration chez les intolérants.

    Bref, depuis que je suis né, la liberté sexuelle, on en revient…

  • Tankas de sagesse

    Succès ou échec
    se couler dans le courant
    affronter l’obstacle.
    Etre courageux ou lâche
    faire un choix c’est renoncer.
    Cherchant l’Amérique
    un voyageur un peu fou
    part vers l’Occident
    et découvre l’Armorique
    là où finit son chemin.
    Où fini la terre ?
    Le sage ne sait répondre.
    L’explorateur dit
    c’est ici en 
    Finis Terre
    aux légendes et mystères.
    Quelques pêcheurs fous
    sont partis pour explorer
    le nombril du monde.
    Ils ne l’atteindront jamais,
    plus ils vont, plus il s’éloigne.
    La mémoire est sage
    elle garde ce qui sert.
    Un sage a bien dit
    grave tes joies dans la roche
    avec tes chagrins sur le sable.
    Pour l’homme ordinaire
    la perfection donc le mais
    est hors de portée.
    Le sage s’en accommode
    l’idiot se bat en vain.
    Chance et vie se jouent
    comme dans un jeu de dés
    mais la différence
    même si l’on veut miser sur
    ne peut plus relancer.
    Le tanka d’un sage
    Fertilize mon cerveau
    Un peu trop stérile
    Et m’indique aux carrefours
    La bonne direction.
    Rencontré au temple
    Un moine plein de sagesse
    Donne ce conseil :
    Ne cherchez pas le bonheur
    Créez-le car il est rare.
    Le  sensei , le maître
    Doit élever haut l’élève
    Vers plus de savoir.
    L’élève reste humble
    Et à jamais redevable.
    Sagesse du maître
    Humble face au savoir neuf.
    L’élève à grandi
    Sur un ancien terreau
    Traçant des voies inconnues.
    J’aime me mirer
    Dans un miroir d’eau ridé
    Montrant l’avenir.
    Dans un visage marqué,
    Sagesse et vieillesse riment.
    Robe de silence
    Du moine zen méditant,
    Kimono de paix.
    Plénitude dans l’instant.
    Le monde trouve son calme.
    Dans son kimono
    Le vieux moine zen médite.
    Sérénité pure.
    Plis silencieux du tissu
    L’âme danse en harmonie.
    A l’ombre du temple,
    Moine en méditation
    Charmante geisha.
    Deux mondes en harmonie
    Réunis silence et grâce.
    Le tiroir qu’ouvre un maître,
    l’élève va le remplir.
    La voie du progrès.
    Le livre à des pages blanches
    pour saisir les idées neuves.
    Un sage aurait dit :
    Ne compteront ni chemin
    Ni destination
    Mais le lieu et le moment.
    Ce sage serait-il fou ?
    Régal pour les sens,
    Formes couleurs et odeurs,
    C’est presque l’ivresse.
    Entre labeur et paresse,
    Bien choisir est tout un art.
    D’un bien sort un mal.
    Ainsi l’ourse m’a mordu
    Tirée de son piège
    Car seuls comptent ses petits.
    Quelles sont mes intentions ?
    Inconnus mais proches,
    Voyager fait des amis
    Sous la grosse averse.
    L’adversité nous rapproche
    Mais ce n’est pas le bonheur.
    Messager du temps,
    Un tanka vent de sagesse
    Sur l’encre séchée.
    Leçons du passé chantées,
    Harmonie en vers tissée.
    Pour tout effacer,
    L’eau et les larmes qui coulent
    Peuvent me noyer
    Dans l’océan du chagrin
    Car je ne sais pas nager.
    Vivre et être libre.
    La liberté c’est la voie,
    Le choix des fardeaux.
    Choisir la direction,
    Tout se joue aux carrefours.
    Sur cette montagne
    S’offrent de multiples voies.
    Un seul pic culmine,
    L’affronter sans réfléchir,
    L’aborder par des détours.
    La belle assoiffée,
    L’eau limpide ou miroitante
    Peut être poison.
    On s’enivre de la boire
    Et ses reflets font accroire.
    Jouant notre rôle,
    Sort ingrat du baladin
    C’est le quotidien.
    Sur le chemin de la vie,
    Evitons-en les embûches.
    Ecoute ton coeur,
    Chasse pensées et soucis,
    Regarde ta voie.
    Ramasse les pépites
    Et éviter les obstacles.
    Tue le papillon
    Et écrase aussi la fleur.
    Est-ce ton bonheur ?
    Regarde donc vers la cime,
    Vois l’orage et l’avalanche.
    Le bras assassine.
    Notre coeur le fait aussi.
    Qui devrait-il pendre ?
    Le mal est partout et guète.
    Mauvaise partie de la vie.
    Une voie s’achève
    Et déjà deux autres s’ouvrent.
    Mais laquelle suivre ?
    L’une est-elle plus tentante.
    Redouble de méfiance.
    Ecoute ton coeur
    Chasse pensées et soucis
    Regarde ta voie.
    C’est l’esprit de la forêt
    Qui souvent te guidera.
    Dans la solitude
    Les mots ne sont que silence
    Et l’amour babil.
    L’art c’est de remplir le vide
    Et de vider le trop plein.
    Au vent de l’oubli,
    J’ai entrouvert mon esprit.
    Dis moi qui je suis.
    Afin de ne pas errer
    Conduis moi donc vers un sage.
    Remords de vieillesse,
    A l’approche de la mort,
    Eclairs de sagesse
    Mais devant l’irréparable,
    Reste l’acceptation.
    Un mot peut bénir.
    Quand parler et quand se taire ?
    Clef de la sagesse :
    Ou se perdre dans la foule,
    Ou s’enfuir très loin du monde.
    Buvons nos regrets,
    Doux élixir des poètes
    Contre nos oublis.
    Vivons le présent intense,
    Cessons de nos tourmenter.
    Le sage nous dit :
    Joie et chagrin ne font qu’un.
    L’une donne l’autre
    Mais par où donc commencer ?
    Cela ne l’a pas dit.
    Pour trouver ta voie,
    Parmi le bruit des tambours,
    Ecoute ton coeur.
    Entre la fête et l’enfer,
    Il suffira de choisir.
    Grand comme petit,
    L’espoir n’est rien qu’un caprice.
    Passe donc ce jour
    Et demain sera tout autre.
    Il faut savoir oublier.
    La vie s’avançait
    Tout comme cette saison,
    Rendons lui raison.
    Il fallait bien faire place,
    La maladie est sagesse.
    Inconnus mais proches,
    Voyageant en amitié,
    Sous la grosse averse.
    Il est de bonnes rencontres
    Si le destin le veut bien.
    Qu’est-ce que l’humilité ?
    La vertu rare si fragile
    Et s’en prévaloir,
    Est suffisante pour la perdre.
    Donc, ne dis jamais son nom.
    Un vieux sage pense
    Qu’on retient mieux ses phrases
    S’il les dit et danse.
    L’ironie n’est pas offense,
    Un vieux sage a du bon sens.
    Modestie du sage,
    Il la perd s’il s’en prévaut.
    Gros péché d’orgueil.
    La sagesse doit être humble
    Comme amour et charité.
    Un peu d’ironie,
    Le début de la sagesse.
    Un sage hilarant,
    Est-il gai ou dérangé ?
    Lui seul pourrait le savoir.
    Recevoir donner.
    C’est l’histoire du Japon
    qui aussi à pris.
    Bouddha et Confucius,
    technologie et nature.
    Les traces s’effacent,
    seuls restent les souvenirs,
    nagori  sublime.
    Le sable ne retient rien,
    feuilles et paroles s’envolent.
    Le Japon en mots :
    effacé et orgueilleux,
    raffiné et simple,
    moderne et conventionnel,
    austère et exubérant.
    Comment se quitter,
    te voir t’éloignant petite,
    moment émouvant.
    Le mot 
    omiokuri
    dit cela en japonais.
    L’âme du Japon,
    dissoute en illusions,
    noyée de néons.
    Ou sont les traditions,
    traits précieux d’union ?
    En creux, en reliefs,
    différents, complémentaires,
    rêve égalitaire.
    Ni combler ni niveler,
    préférer la fusion.
    Visage mystérieux,
    rire enfoui, chagrin sourire,
    le masque ou l’armure.
    Peur de soi ou peur de l’autre,
    refouler sans exploser.
    Nuances d’AIMER,
    il faut les mots pour les dire.
    Le Japon les a.
    Saké, famille ou amants,
    autant de saveurs d’AIMER.
    Quelques pêcheurs fous
    sont partis pour explorer
    le nombril du monde.
    Ils ne l’atteindront jamais.
    Plus ils vont, plus il s’éloigne.
    Se montrer discret,
    Remède à l’immodestie
    Etre humble grandit.
    Pays lissé et police
    Où aucun clou ne dépasse.
    Comme un Japonais,
    un tanka ne dit pas tout
    mais il nous suggère.
    Faudrait-il tout mettre à nu
    ou nous laisser découvrir ?
    Comme un Japonais,
    les choses qu’un tanka
    étaient les seules vraies.
    Tout dire est-il un progrès ?
    Taire est source de regrets.
    L’art de méditer
    vider l’esprit de pensées
    oublier l’égo.
    Atome enfin à sa place
    intégrée à l’univers.
    Comme un haïku
    le souvenir redessine
    la réalité.
    Le tanka fait réfléchir,
    il aide à donner du sens.

  • GAETTY

    GAETTY

    GAETTY

    1

    Hello Gaetty, remember Liverpool

    Hello Gaetty, remember this time

    When the first time happen

    Hello Gaetty remember our time.

    2

    Hello Gaetty, it’s time

    to come again in Brittany

    Hello Gaetty, where are you now?

    3

    Hello Gaetty, it’s time to remember our ice rink

    Hello Gaetty, it’s time to remember our ice rink

    Hello Gaetty, where are you now in Wales?

    Where are yours children’s?

    4

    Hello Gaetty remember now again

    Hello Gaetty, it’s time now

    To go see me again

    5

    Hello Gaetty, what did you do during these years?

    Hello Gaetty, remember me again.

    It’s time to remember this time

    Stéphane ESTEDEST – 10/05/2012

  • Mes larmes, Amour.

    Larme coulant sur ton âme, versée de mon amour pur, sincère et égoïste.

    Ton âme est conduite à la mort, Ô aucun regret, que la mort te jette ainsi, Amour.

    Visage déchu, visage d’ange, visage impur.

    Ô Dieu délivre-moi de cette âme déchue.

    Amour, dis-moi qu’on m’a menti.

    Aucun n’est comme toi, qu’ai-je fait, Amour ?

    Mon âme te reflète,

    Peut-être que tu ne le referais pas, mais

    Dis-moi que tu essayais de me faire sourire

    Et que rien n’a à changer aujourd’hui.

    Tu ne m’as pas laissé te dire “Je t’aime”, pour le plaisir, alors qu’au fond je le ressentais.

    Je t’aime et je ne t’en veux pas.

    Debout toute la nuit,

    Peut-être devrions-nous juste essayer, encore une fois, pour nous dire encore une fois un bon mensonge.

    Ainsi soit-il, Amour, les larmes sont faites pour couler d’un si joli et tendre doux visage.

    Noemie, ng.

  • Aujourd’hui

    Aujourd’hui

    Aujourd’hui j’ai l’impression d’avoir tout perdu.

    Mon cœur, mes rêves, mes espoirs, ma paix. Je savais que j’essayais de fuir l’inévitable, mais maintenant qu’il est là j’ai le sentiment que je dois réapprendre à respirer. J’ai envie de croire que toute cette souffrance offrira un jour quelque chose de bon. Mais est-ce que j’aurai la force, l’énergie et l’espoir nécessaires pour y parvenir. Il était tout ce que j’avais pu imaginer de plus vrai. Et pourtant au fond de moi j’ai toujours su que je ne serai pas à la hauteur . Nous avons tellement de choses qui nous séparent et aucuns de nous deux n’a les épaules pour porter l’autre. Je pensais que je saurai éviter à mon cœur de revivre une telle déchirure. Mais celle-ci est plus grande et fait plus mal que toutes les autres. J’ai toujours suivi mon instinct, cette petite voix qui me chuchotait d’être patiente, de continuer d’y croire parce que ça en valait la peine. Parce que je savais à quel point cet homme, au-delà de ce qu’il laissait paraître, avait tellement de choses à donner. Et je savais à quel point j’avais à lui offrir dans le meilleur de ce que je peux être. Mais je crois que je me suis perdue dans mes espoirs. Aujourd’hui j’ai l’impression que tout ce que j’ai porté sur mon cœur pour ne pas laisser tomber était faux, était vide et n’étais que le résultat, un espoir un imaginaire de ce que notre union aurait pu être et non pas ce qu’elle était. Il représentait pour moi une paix possible. La réponse à mes questions. La solution à mes problèmes. J’ai toujours eu le sentiment de savoir, avant même que cela n’arrive, que nous serions une équipe inébranlable. Un peu comme si c’était nous deux contre le reste du monde. Et j’ai préservé cela du mieux que je le pouvais comme si c’était mon secret. Et que même si aujourd’hui il n’en avait pas conscience, un jour il réaliserait ce que « nous » veut dire. Mais. Finalement. Tout ce qui semblait être un avenir tout tracé était juste le chemin vers la chute. Ma chute. Parce que même si je fantasmais notre équipe j’ai préféré ignorer mes appels intérieurs. Ceux qui me disaient toujours que rien ne pourrait jamais se réaliser si je ne prenais pas le temps de soigner mes traumatismes, mes blessures. Trouver les réponses à mes questions. Je suis ici pour faire quoi ? C’est quoi ma mission à moi ? Mon existence m’a été offerte pour accomplir quoi ? Qui m’a permis ? Qui a permis que je respire, que j’espère, que je souffre, que je tombe. C’est quoi ma destinée ? Parce que je commence à croire qu’il y a eu une erreur. Que je ne devrais pas être là. Parce qu’exister n’a jamais eu de grand sens pour moi dans ce monde de fou.  Lui, il était l’ancre qui me tenait rattachée à cette réalité. Parce que dans mon rêve de nous j’ai toujours réussi à trouver une réalité si solide. Sans s’en rendre compte il m’a aidé à me retenir attaché aux réalités. Des relations, du travail, de la famille, des valeurs. Il était dans sa distance ce que j’avais de plus intime, de plus vrai, de plus juste. C’est de cela dont je suis tombée amoureuse. Je me suis laissé glisser dans ce réconfort ponctuel qu’il pouvait m’offrir. Pour moi il n’y avait rien de plus réel. Je n’imagine pas revivre ce sentiment. Je voulais des milliers de nous. Je reconnaissais notre valeur respective et dans mon cœur j’avais l’intime conviction qu’il n’y avait pas de combinaison plus parfaite. Mais aujourd’hui, pour la première fois tu m’as révélé à quel point tu n’es pas prêt pour moi comme je ne le suis pour toi.  Après des années d’intimes sacrifices, tu m’as montré de bien des façons que tu n’avais pas besoin de moi. Que tu n’avais pas véritablement envie de nous. Et que tu préférais ta solitude. Tu as écorché mon cœur des milliers de fois, mais là tu l’as brisé. Je crois maintenant que ma capacité à aimer, ma capacité à faire preuve de résilience, ma capacité à comprendre, à résister n’existe plus. Tu étais tout ce qui comptait depuis le jour où je t’ai choisi. Nous n’avons pas vécu la même réalité et c’est en m’en rendant compte maintenant que je réalise à quel point je me suis trompée. Maintenant c’est fini.

  • Monde chaotique 🏴󠁡󠁦󠁷󠁡󠁲󠁿

    Monde chaotique 🏴󠁡󠁦󠁷󠁡󠁲󠁿

    Cirque médiatique
    Trahison cosmique
    Urne parodique
    Tragédie comique.

    Mal bureaucratique
    Tort technocratique
    Guerre énergétique
    Corruption tragique.

    Monarque impudique
    Gouvernant cynique
    Opposant postiche
    Coterie qui triche.

    Lobby diabolique
    Pouvoir flique, pique
    Héros clique, leake
    Traité d’hérétique.

    Clique médiatique
    Pas très éclectique
    Désordre quantique
    Réaction chimique.

    Déclin d’Amérique
    Guerre célestique
    Souverain fictif
    Vassal authentique.

    Enfer politique
    Jamais prolifique
    Espoir onirique
    Monde chaotique.

  • Vivre

    Vivre

    L’époque où ton absence et ta présence
    Signifiaient souffrance
    C’était épuisant
    Voire même harassant

    Nous étions incapables
    De nous quitter
    Nous étions semblables
    Perdus et dépassés

    Dépassés par notre réalité
    Qui avait remplacé
    Notre vie tant rêvée
    Celle qui était maintenant chose du passé

    Incapable de bouger
    Ou même de changer
    Nous étions ensevelis
    Par cette cochonnerie

    Nous avons essayé
    Mais elle a triomphé
    Toi, tu es parti
    Moi, j’ai quitté ma vie

    Malgré que je sois présente
    Encore vivante
    Ce n’est que mon corps
    Qui y est encore

    Ma personnalité,
    Mes activités
    Ont quittés
    En même temps que toé

    Je ne sais que faire
    Sur cette terre
    À part continuer d’espérer
    Que ça peut changer

    Merci à ceux
    Qui me permettent d’éviter
    De quitter
    Cette réalité pas du tout espérée

    S’il vous plaît, continuez à me guider
    À me contacter
    Pour que ma vie
    La mienne,
    Revienne

    Je veux avoir du fun
    Avec ces personnes
    Sourire et rire
    Bref, Vivre.

  • 10 années ou presque

    10 années ou presque

    – Dans son blanc linceul, tacheté de sang,

    – d’une beauté incorrigible. Bon sang !

    – Elle fut étonnée de la tournure que cela prend,

    – 10 années ou presque et pas une ride qu’elle ne prend..

    – la vie adulte à 22 ans, insouciante et pleine de vie cependant,

    – Cupidon est manchot ou inconscient. Aime le goût du risque apparemment…

    – Il vise le cœur bienveillant et dans sa trajectoire celui de son tyran,

    – Elle posa les yeux sur lui sincèrement, une lumière blanche aveuglante. Il lui ôta la vie ce jour-là ..,

    – Elle n’a pas prit une ride, c’est frustrant !

                      Mme HajArt

  • Crois-moi

    Crois-moi !

    Quad je te vois, j’oublie ce qui est moi !

    Quand je te vois, je m’identifie à toi !

    Quand je te vois, personne ne me ressemble à toi !

    Car, tu es unique pour moi !

    Quand je te vois, je mets pour toutes les filles une croix.

    Le plaisir n’est qu’une amertume sans toi !

    Je t’aime, est une nécessité, c’est pas un choix.

    Quand tu pars, je passe toutes les nuits mes yeux fixés au toit !

    Tu es et tu resteras ma fille d’autrefois.

    Alors, crois-moi!

  • Hors chant

    Hors chant

    dans le paysage terre

    les arbres ont des feuilles à cinq doigts

    les feuilles tremblent très régulièrement

    feuilles au vent

    de lumières postées à chaque coin du ciel

    recoins angles replis retraits

    il n’y a pas

    tout là-haut au confluent du ciel

    les ombres tiennent le sceptre et la baguette

    qui nous agitent

    sous les projecteurs

    la création s’éteint

    les projecteurs occupent tout le ciel

    ne regarde pas le ciel

    et il disparaîtra fatalement

    j’appelle l’ombre j’appelle les impasses

    j’appelle les nuages et j’appelle les tombes

    je deviens l’invisible

    je deviens la nuit

    je deviens de ce qui n’a pas de mots

    il est trop tard

    pour hier

    pour demain je ne sais

    lève-toi

    cache-toi

    des autres comme de ton double de lumière

    ne reste pas là

  • La Promesse de l’Arc-en-ciel

    La Promesse de l’Arc-en-ciel

    Il était une fois, dans un petit village niché au creux d’une vallée verdoyante, une jeune fille nommée Élise. Élise était connue pour son sourire radieux et sa gentillesse, mais elle avait aussi un secret : elle pouvait parler aux animaux. Depuis son plus jeune âge, elle avait cette capacité exceptionnelle de comprendre le langage des bêtes et des oiseaux, et elle passait ses journées à écouter les histoires qu’ils avaient à raconter.
    Un jour, alors qu’elle se promenait près de la rivière, Élise entendit un murmure particulier. C’était une vieille tortue, assise sur un rocher au bord de l’eau, qui semblait l’appeler. La tortue avait un air sage et fatigué, et Élise s’approcha doucement pour l’écouter.
    “Bonjour, vieille tortue”, dit Élise avec un sourire. “Que puis-je faire pour toi ?”
    La tortue leva lentement la tête et répondit d’une voix douce mais chargée de sagesse. “Bonjour, Élise. J’ai entendu parler de ta gentillesse et de ta capacité à comprendre notre langage. Je suis venue te demander ton aide. Dans cette vallée, il y a un trésor caché, mais ce n’est pas un trésor ordinaire. C’est un arc-en-ciel enchanté, capable de réaliser les vœux les plus chers. Mais l’arc-en-ciel est prisonnier d’un sortilège et ne peut être libéré que par une âme pure de cœur.”
    Élise, fascinée, écouta attentivement la tortue. “Comment puis-je libérer cet arc-en-ciel ?”
    La tortue soupira. “Le chemin est long et semé d’embûches. Tu devras faire preuve de courage, de sagesse et de compassion. Mais si tu y parviens, l’arc-en-ciel exaucera ton souhait le plus cher.”
    Sans hésiter, Élise accepta la mission. Elle se préparait à partir quand la tortue l’arrêta. “Attends, prends ceci”, dit-elle en lui tendant une petite pierre scintillante. “C’est une pierre de lune. Elle te guidera dans les moments de doute.”
    Élise remercia la tortue et entreprit son voyage. Elle traversa des forêts épaisses, gravit des montagnes escarpées et traversa des rivières tumultueuses. À chaque étape, elle rencontrait des animaux qui l’aidaient en échange de sa gentillesse et de son écoute.
    Un jour, alors qu’elle traversait une forêt particulièrement sombre, Élise rencontra un renard blessé. Il était pris dans un piège et ne pouvait plus bouger. Élise, sans hésiter, libéra le renard et soigna ses blessures. En guise de gratitude, le renard lui révéla une information précieuse.
    “Il y a un chêne ancien, au cœur de la forêt”, dit-il. “C’est là que tu trouveras la première clé pour libérer l’arc-en-ciel. Mais sois prudente, l’arbre est gardé par un esprit maléfique.”
    Élise remercia le renard et se dirigea vers le chêne ancien. En arrivant, elle vit un arbre gigantesque, majestueux mais entouré d’une aura sombre. Un esprit maléfique, sous la forme d’un nuage noir, tournoyait autour du tronc.
    “Que veux-tu ici, humaine ?” gronda l’esprit.
    “Je suis ici pour libérer l’arc-en-ciel enchanté”, répondit Élise avec détermination.
    L’esprit éclata de rire. “Beaucoup ont essayé, mais tous ont échoué. Pourquoi réussirais-tu là où les autres ont échoué ?”
    Élise, tenant fermement sa pierre de lune, déclara : “Je ne suis peut-être pas plus forte que ceux qui ont essayé avant moi, mais j’ai la foi et la pureté de cœur. Je suis prête à tout pour réussir.”
    L’esprit, intrigué par sa détermination, proposa un défi. “Très bien. Si tu peux résoudre cette énigme, je te donnerai la clé. Mais si tu échoues, tu seras condamnée à rester ici pour toujours.”
    Élise accepta. L’esprit lui posa alors une énigme complexe, mais grâce à sa sagesse et à son intuition, elle parvint à la résoudre. L’esprit, fidèle à sa parole, remit la clé à Élise, disparaissant dans un nuage de fumée.
    Élise poursuivit son voyage avec la première clé en main. Elle rencontra d’autres défis, tous surmontés grâce à son courage et à l’aide des animaux qu’elle avait aidés. Elle finit par atteindre une clairière où se trouvait un magnifique lac cristallin. Au centre du lac, sur une île, se dressait un piédestal brillant.
    Élise savait que c’était là qu’elle devait utiliser la clé. Elle traversa le lac sur une barque que les castors avaient construite pour elle. Arrivée sur l’île, elle inséra la clé dans le piédestal. À cet instant, un éclat lumineux enveloppa la vallée et un arc-en-ciel resplendissant apparut dans le ciel.
    L’arc-en-ciel, libéré de son sortilège, s’adressa à Élise. “Merci, Élise. Grâce à toi, je suis libre. Dis-moi ton vœu le plus cher, et je l’exaucerai.”
    Élise réfléchit un moment. Elle aurait pu demander richesse ou pouvoir, mais ce n’était pas dans son cœur. “Je souhaite que notre vallée soit toujours prospère et que ses habitants, humains et animaux, vivent en harmonie et en paix.”
    L’arc-en-ciel, touché par la pureté de son vœu, exauça sa demande. La vallée devint encore plus verdoyante, les récoltes furent abondantes, et une harmonie parfaite s’installa entre tous les êtres vivants.
    Élise rentra chez elle, accueillie en héroïne. Elle continua de vivre simplement, aidant et écoutant les animaux, toujours fidèle à elle-même. La légende de l’arc-en-ciel enchanté et de la jeune fille au cœur pur se transmit de génération en génération, rappelant à tous que la gentillesse, la compassion et la pureté de cœur peuvent accomplir des miracles.
    Et ainsi, la promesse de l’arc-en-ciel fut tenue, et la vallée prospéra pour toujours.