Ces pierres

Ces pierres.

Telles une lourdeur construite par la peur
Une pierre pesant une tonne
écrasant les vertèbres tel un mur qui nous coince

La peur au ventre d’un rêve faussement imaginé
Effrayé d’être a nouveau blessé par cette minorité
Et si être cette pierre qui tombe sur eux me gardait au sommet?

Je ne contrôle pas les avalanche s’affolant sur les randonneurs
Tel une profonde douleur, qui s’abotte ce paysage.
Une seul parole baffouée, un seul crie étouffé
et des pleurs silencieux.

Autrefois cette épidémie de pierre basculait sur mon dos et je tombais de haut
À présent les randonneurs plient a mes pied ignorant la manipulation
Manipulé pour être des servants ainsi réparant leurs torts.
Le silence auprès d’eux n’est nulle autre que le fruit de mon imagination

Pensée horrible au dévouement de leur démons perturbant ma bonne volonté.
Ai-je le droit d’être terrifié, d’être erroné?
Prise dans un monde ou l’erreur est punie.
Prise dans un monde ou la mesquinerie règne.

Prise dans un monde ou la perfection est d’or.
Survivre a tout ces caprices de richesse est d’un stress insoutenable.
J’angoisse a l’idée de devoir survivre au lieu de vivre.
Devoir donner ma vie au détriment de ma volonté

Donner mon pardon aux monstres
Devoir m’assouplir pour m’assoupir.
Je refuse de m’accroupir à leur règles et de rentrer dans le rang.

J’ai pris les armes du coté de l’ennemis trop de fois et ça m’a tué.
Naître une fois de plus et habiter ce corps étranger.
Contenir tous ces souvenirs avec tant d’oublis ressentant tout ces mépris envers cette personne.

Larmes coulant sur mon visage ignorant la cause.
Fuir pour éviter d’y réfléchir.
S’effacer pour éviter d’affronter
Mais sans affront il n’y a pas de trêve et la guerre persiste.

Silencieuse avec ma perceuse détruisant chaque pierre et chaque mur pour y voir plus clair
Et cesser de fondre dans la peur.

Kelly preece