QUELQUES EXPRESSIONS IDIOMATIQUES

UN DÉGUSTER !

On va sûrement se taper la cloche.

J’en suis bavé.

Alors que tu fais la fine bouche,

déjà je me lèche les bébés

car tout cela me met l’eau à la bouche

et je mets les bouchées doubles.

Sans se laisser apitoyer par ses yeux de merlan frit,

il a fallu noyer le poisson.

Mais tout ça risque de se terminer en queue de poisson.

Si ce n’est que du menu fretin,

on pourra manger la grenouille.

Pour la suite, à couteau tiré,

attaquons-nous à un panier de crabes.

Ce sera mieux que d’avaler des coulées.

On aurait eu une civette

si j’avais pu lever le lièvre

mais il m’a posé un lapin.

Sans être coq en pâte,

pour avoir la chaise de poule

sans être sucé jusqu’à l’os,

n’attendons pas qu’elle aie des dents

mais évitons de la tuer dans l’oeuf

surtout si c’est la poule aux oeufs d’or.

car qui vole un oeuf, vole un boeuf.

Si elle s’échappe, il suffit de la faire revenir.

En cas d’échec, je ne casserai pas trois pattes à un canard

mais je ne serai pas le dindon de la farce.

Pour cela j’éviterai d’être sur le grill

si quelqu’un’un jette vient de l’huile sur le feu.

Voilà que le torchon brûle

mais il y aura bien quelqu’un pour tirer les marrons du feu.

Je te bourre le mou en disant que j’aime les abats,

en fait, j’ai les foies.

Cette viande, ça ne me dit rien,

est-ce de la vache enragée

ou bien est-ce du saindoux ou du cochon ?

En accompagnement,

on doit choisir entre la carotte ou le bâton

surtout quand les carottes sont cuites.

C’est bête comme chou,

pour ne pas être dans les choux

ni faire du chou blanc.

Passez muscade,

plus facile que la course à l’échalote,

penser aux petits oignons

bien alignées, en rangs.

Ton coeur d’artichaut m’émeut.

Je suis fayot

et la fin des haricots;

ça me cours sur le haricot.

”La moutarde me monte au nez”

Bon titre mais c’est un navette.

Ajoutons-y un grain de sel.

En restauration, on peut faire son beurre

c’est bien pour en mettre dans les épinards

mais on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

Souvent on ne compte que pour du beurre

et on peut se prendre un œil au beurre noir.

En salade, on mangera les pissenlits par la racine

et on n’en fera pas tout un fromage.

Causes un peu entre la poire et le fromage.

cela pourrait porter ses fruits

Je suis mi-figue mi-raisin les concernant,

surtout que je suis déjà bourré comme un coing.

Evitons de tomber dans les pommes,

il y a toujours une bonne poire qui traîne

mais je préfère la garder pour ma soif

ou bien me fendre la poire

pour la couper en deux.

Tant de chichi pour des pruneaux !

C’est donner de la confiture aux cochons !

Passons aux douceurs au choix :

la tarte à la crème évidemment,

devant la cerise sur le gâteau.

C’est du gâteau.

Nous en restons comme deux ronds de flan.

Pendant que tu ramènes ta fraise,

je sucre les fraises

après t’avoir cassé du sucre sur le dos.

En friandise, je suis chocolat

et je te tiens la dragée haute.

Parfois aussi, je suis tout sucre tout miel.

Un peu de liquides pour faire passer tout ça.

Je prends de la bouteille

mais pour la siffler,

il faut éviter de pousser le bouchon un peu loin

sinon il peut tomber en carafe.

Dans mon verre, il y a à boire et à manger,

ce  n’est pas de la petite bière

mais je préfère quand même boire du petit lait.

En matière de raisin, il faut me lâcher la grappe

je préfère boire un canon,

même s’il faut boire le calice jusqu’à la lie.

Quand ça tourne au vinaigre,

je mets de l’eau dans mon vin.

Pour ne pas aggraver les choses, il y a l’eau.

Attention à ne pas se noyer dans un verre d’eau

surtout si l’on doit rester le bec dans l’eau.

Une goutte d’eau dans la mer, c’est peu

tandis qu’il suffit d’une goutte d’eau pour faire déborder le vase.

Le café du pauvre,

c’est fort de café

et ce n’est pas ma tasse de thé.

Je rends mon tablier

après avoir fait bombance,

j’ai peur de cracher le morceau.

Ca me gave et ça me soûle.

J’en suis à rouler sous la table.

Une façon langue de bois

de dire que j’ai la gueule de bois.

Mais n’oublie pas que tu es mon portrait tout craché.

Nous avons la colique, pour passer ça

passe-moi la rhubarbe, je te passerai le séné.

Je crois que nous avons eu les yeux  plus grands que le ventre.

 

Plus de 50 expressions

(y compris familières/vulgaires)

sur les 5000  du français.

février 2024

© 2004-2024 NULLART vs. Kinka – “1968, une révolution poétique”

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Written by kinka

Kinka, c'est qui ? c'est quoi ?

En 2014 Wikipedia a supprimé cet article considérant qu'il s'agissait d'un canular et non d'une présentation sérieuse d'un auteur.

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et
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