Qu’est ce qu’il nous reste
Loin de l’océan et des promesses
Qu’est ce qu’ils nous laissent
Triste constat pour mes frères
Perdus sur le boulevard de l’oubli
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Je chanterai en mourant
Le cœur indigné par le sort
Les gens souffrent tant
Leurs griffes leurs morsures
Ne sont que les extrémités
De leur peine à vivre
J’avançais sans les voir disparaitre
Tous des fantômes devenus des esprits
Ils hurlent et font le bruit de l’enfer
C’est la mort qui rode tout au long
De cette chanson sinistre de l’art de nuit
Je sentais venir les problèmes, c’est clair
Alors je baissé le rideau de fer pour être
Dans la pénombre, armé jusqu’aux dents
Je savais qu’ils entreraient dans ma tête
Tous ces fils de p** destinés à périr
Sous les flammes de mon malheur violent
C’est toujours tragique ce genre de vie
Où il faut faire avec les moyens du bord
Je serais sans doute un héros mort
Mais je ne compte pas les faire grimper
Donc je tire, sosa, je tire comme dans une fête foraine
Ma haine ouais est la salope hardcore
Qu’on aime faire danser et baiser
Comme des vrais bad boys
Ils n’en ont pas alors que je peux le faire aisément
Devenir le boss en fumant tous ces trucs
J’agis comme le tranchant d’un sabre turc
Et tranche leur fil de pantins des keufs mentaux
Mon esprit est en alerte mon téléphone sonne
Mais il reste en muet, alors l’écran scintille et me trahi
Et c’est mon meilleur ami qui me tire dessus guidé
Par l’appétit de ce que vivent les vrais gangsters
Tu me cherchais mec mais ton coup futile n’atteint pas mon soufle
J’ai une arme chargée dirigée sur toi
Des rêves des putains de rêves mec
Seul l’oubli et le néant
Rien d’autre n’a d’importance
Etes-vous prêts vraiment prêt
Avoir devant soi toutes ces choses chères
Etes-vous vraiment prêts
Pour voir que nous tirons sur nous-mêmes
Tu m’as trouvé comme je me perdais
Dans ces mondes que nous traversons
Parmi tous ces gens douloureux et parfaits
A la mort en soi, au feu en nous tous
Au téléphone avec les autres paraient-ils
Etes vous vraiment prêts
Le suis-je résolument comme le soleil
Eclairant les petits enfants dans le parc
Etes vous prêts à tout perdre pour ça
Tu ne peux pas savoir ma vraie douleur
Qui coordonne mes pensées
Pourtant si tu es prêt je le suis
Comment ? pour faire vite
Le piment et la manière de mourir.
Tu ne sais personne ne s’y attend vraiment
Et j’évite au maximum que les miens cèdent
Alors on s’entre aident et construit le futur
Je n’ai que ces paroles pour te guérir d’elle.
