PLUME LIBRE

Face à l’écho

De mon égo

Dont je freine ses propos

À la pointe de mon stylo

Malgré des quiproquos

Dûs à mes idéaux

Faisant parfois du rodéo

Entre les mots

Pour détacher mes maux

D’un passé qui plus tôt

Aurait eu ma peau

Si je n’avais pas eu la poésie

Comme une formidable thérapie

Même si personne ne me lit

Ma mémoire se délie

Et s’allège de ses bruits

Qui m’ont envahi

Jour et nuit

Ma plume libère ses endorphines

Faites de vers et de rimes

Cicatrisant mes peines

À l’encre de mes poèmes

Entre elle et moi même

À se dire je t’aime

Sans représaille ni querelle

Raturant parfois de sa langue

Des évènements inadéquats dont elle est exangue

Mais en générale, elle est le prolongement

De mon subconscient

Dont elle gère parfaitement

Le bon déroulement

Jusqu’à y puiser dans le temps

Passé, futur et même présent.

Le Jongleur de Mots.

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