Sa grande passion était de faire tomber les choses. Ça l’avait prise dès l’enfance. Enfin, c’est ce que lui disait sa mère. Une sorte de vieille chose devenue encombrante qu’on a mise ailleurs, loin des vivants. Enfin, c’est ce qu’elle disait. Quand la principale occupation d’une vie est de vieillir, ça peut se faire en EHPAD comme chez soi.
Category: Literature
Stigmates du passé
Elle marche en silence, regard de velours,Mais dans ses prunelles, s’éteint le jour.Un sourire poli, un geste adroit,Pour mieux dissimuler ce qui hurle en soi.
Ses mots sont du miel, son ton apaisant,Mais cachent le fiel d’un cœur dévorant.Elle tisse des toiles, invisible fil,Emprisonne les âmes d’un murmure subtil.
Entre ombre et lumière
Dans l’obscurité de la nuit,
Deux âmes effleurées, à peine entr’aperçues Se cherchent, se reconnaissent, sans se saisir, Un fil invisible, un secret émoi.
*Jean Pierre Basilic Danthor Franck Etienne D’Argent*
Nous nous excusons de vous avoir laissé entendre
Le fracas d’un cri nouveau, écho d’un monde en cendre,
Car le souffle fragile d’un enfant à naître
A fait trembler les racines du vieux mapou en pleine mue,
Se faufilant dans les méandres du temps qui s’effondre,
Comme un présage gravé dans l’écorce du vécu.
Il se peut que je connaisse les syllabes qui composent ton nom, ou les traits subtils qui façonnent les contours de ton visage, mais ce somptueux paraître ne saurait capturer l’essence même de tout ton être.
A toi enfant palestinien
Il parlait, il marchait… il souriait…
Et il continuera toujours à sourire quelque part en nous,
Dans le cœur de chacun… Il est parti…peut-être pas si loin…
Peut-être y a-t-il maintenant une étoile de plus dans le ciel ?…
Il a goûté au monde…Innocent ? peut-être, oui…
Et déjà enjôleur et coquin… J’ai envie de dire « c’est pas juste !
Hiver
Plume ronronne dans mes bras
Petit chat doux, réconfortant,
Il manque quelque chose pourtant
En moi il fait un peu froid
Dehors la neige, immensité vague,
Ondule son blanc scintillant
Les gouttes, sur la vitre embuée,
Lascives, s’écoulent lentement
Et pleurent mes sentiments
Il se traine un vent d’hiver
Sur mon coeur de père
Préface (FR Version)
N’est utile qu’à l’homme la souffrance la plus pure et sans rescription, à l’instar de mes ainés comme Friedrich Nietzsche et Arthur Schopenhauer, je décide d’embrasser pleinement ma souffrance inutile qui me harcèle au quotidien, un profond mépris au sein de ma conscience existentielle qui a abdiqué toute psyché logique et fondée.





