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Tag: Des histoires à raconter

Recueil de textes by Ziyad.

  • Le courage des gens seuls et silencieux

    Le courage des gens seuls et silencieux

    Lorsque Julien va entrouvrir la porte de chez lui, nul doute que le phrasé tambourinant de ses tumultes iront s’échouer sur la lueur pâle de désirs inatteignables (c’est un pléonasme…). Il n’y aura ni passion, ni bulles affriolantes, sinon l’étendue infâme du silence qui pèse comme une coupole en plexiglas, qu’on aurait posée là comme…

  • Une histoire de sourire

    Une histoire de sourire

    Sur la cheminée, je remarquais un vase d’Arabie qui avait accumulé de la poussière. Et alors que j’en retirais une partie, elle me lança un sourire timide et hors du temps. Mon sang ne fit qu’un tour, et je me mis à imaginer les cantiques implorants s’acquitter du joug de la lumière. Mes yeux de…

  • Le jour le plus long

    Le jour le plus long

    Les carillons n’ont rien pu faire. Ni l’âpreté de mes reproches. Pas même tes yeux de chandelier, ou bien tes airs de militante. Je voulais t’emmener loin des scanners pressurisés, des diodes sempiternelles. Que tu me montres l’odeur des prés après la guerre, que je me plaigne de tes fous rires. J’aimerais à nouveau croiser…

  • Le freluquet

    Le freluquet

    Fin octobre, début novembre. La gueule en vrac les jours de pluie, la nuit pesante les mois d’hiver, c’était la première fois que j’utilisais un traitement de texte pour autre chose qu’un satané rapport à rendre. Et lorsque la taulière eut éteint les derniers luminaires, je compris qu’il fallait que je trouve refuge ailleurs. Ça…

  • 3h50

    3h50

    C’eût été bête de faire gonfler les statistiques des accidents de la route dus à l’alcool. J’aurais pu éviter cela en faisant une belle rencontre, qui m’aurait emmené dans un recoin du club, ou un petit studio parisien girly, mais je choisissais finalement l’option – la seule que j’avais – de dormir une petite heure…

  • L’évidence

    L’évidence

    Elle vous toise, du haut de ses certitudes, et de sa tour d’ivoire affublée de ses plumes indiennes, qui chatouillent votre égo surdimensionné par des parents aimants. C’est en tous cas ce qu’affirmait Valentin, que j’avais fini par rejoindre dans son studio où trônait des grands classiques mêlés à de vieux magazines insipides. Il y…

  • Le crime de lèse-majesté

    Le crime de lèse-majesté

    Un soir d’avril, je renonçais enfin aux illusoires errances urbaines, et je me résolus à prendre le chemin de la maison.

  • Le café de Flore

    Le café de Flore

    J’aurais aimé vous dire qu’on trouvait dans ce gloubi-boulga enfumé et légèrement bruyant tout le gratin parisien.

  • Paris l’immortelle

    Paris l’immortelle

    Paris l’immortelle. Paris l’indicible. Paris la belle. Mais Paris la croqueuse d’hommes. Paris l’insatiable. Paris l’infatigable. Paris la mortelle.

  • La Sorbonne

    La Sorbonne

    Au loin, un promeneur et son chien avaient eu raison de mon hilarité macabre, et me tiraient de mes songes improductifs.

  • Une histoire de maquillage

    Une histoire de maquillage

    Alors que je sirotais un petit verre de rouge dont je ne connaissais pas le cépage – je brillais par mon ignorance sur le sujet mais je songeais à y remédier un jour – je fus happé par les jérémiades virtuelles de mon smartphone.

  • La parenthèse enchantée

    La parenthèse enchantée

    Lassé de mes élucubrations épistolaires, je décidais de prendre la tangente par le Pont Marie afin d’épouser quelques victuailles sur les quais de la ville, une nuit d’été. Margaux avait la peau cuivrée par les soleils noirs qui encastrent les momies d’Amérique du Sud. Ces paupières de paysanne tranchaient avec son caractère de saltimbanque, et…

  • L’alignement des planètes

    L’alignement des planètes

    Soyons honnêtes. De vous à moi, il y a certains soirs où la grâce sonne à votre porte. Cela finit par arriver, au détour de quelque solstice juxtaposant une éclipse lointaine. C’est un soir comme celui-là, et alors que j’errais comme une âme en peine dans les faubourgs de l’iniquité, que j’aperçus Sonia. Sonia n’avait…

  • De l’amitié

    De l’amitié

    Je m’étais convaincu que ces bâillements de vie ne me mèneraient ni à l’excitation d’une réussite effleurée, ni au bannissement de tout regret futur. Je décidais donc de sortir de cette torpeur goupillée comme une tortue d’Hermann, et j’allais pour cela retrouver Valentin, qui officiait désormais en gourou des affaires dans les milieux autorisés. J’avais…