Pour un peu de douceur

Il me plaît de penser
Qu’à force de panser
Mes trop nombreuses plaies,
J’en perds tous mes couplets.
Il me plaît qu’aujourd’hui
Le jour attend la nuit
Pour un peu de douceur
Après cette épaisseur.
Oublions les César
Pour un peu de Mozart,
Pour un peu de Vinci,
Oublions les ainsi…
Alors soyons heureux
Et soyons amoureux :
Stoppons nos Requiem
Pour des Carpe diem.

Apaisons nos cerveaux
De ces soirs estivaux
A fixer l’Univers
Et combattons l’hiver.
Laissons nous écouter
Pour nous réconforter
Ce vent que l’on ressent
Comme un souffle d’encens.
Et laissons le nous prendre,
Lentement, nous étendre,
Laissons le s’imposer
Pour mieux nous reposer.
Alors soyons heureux
Et soyons amoureux :
Stoppons nos Requiem
Pour des Carpe diem.

Il me plaît de frémir
Et cesser de blêmir,
Sortir de l’épaisseur
Pour un peu de douceur,
Pour un peu de tendresse,
Pour un peu plus d’ivresse.
Un peu plus de respect
Pour un peu plus de paix…
Mais la mélancolie
Ne fait pas l’embellie,
Il n’est pas de dictame
Pour apaiser nos âmes.
Oublions les paroles
Des tristes barcarolles
Que l’on entend sans cesse
Et prônons les caresses.
Alors soyons heureux
Et soyons amoureux :
Stoppons nos Requiem
Pour des Carpe diem.