Mon univers coloré de gris et de terne,
Ma voix devenue nœuds, mon estomac haletant des trémolos.
Ma conscience et mon cœur dépeuplés,
Mon corps en miroir se réfléchit, seul parmi la foule.
Où est-tu donc partis, où est-tu donc passé?
Toi mon souffle, toi mon monde.
Je n’est plus depuis que Nous s’est éteins.
De haut, Je témoigne de sa vie,
Tout bas, les autres murmurent.
Aucune image à mes yeux, seule l’odeur d’une larme fleurie à ma bouche.
Le sucre passé, ne reste que futur amertume.
Où donc est-tu allé, où donc m’as-tu laissé?
Toi mon berceau, toi mon sépulcre,
Nous s’est envolé et Je est tombé.