Je suis un Jongleur de Mots depuis 5 ans maintenant, je n'ai jamais étudié la poésie, j'écris avec mon cœur, mes pensées, mon passé, réel ou imaginaire.
Le Jongleur de Mots.
Notre Dame abandonnée
En don cœur brûlé
D’un incendie qui ne s’éteint
Fissurant les pierres de son destin
D’une pellicule de plomb
Qui a recouvert de son nom
Une partie de Paris
Cherchant un alibi
Pour la gracier
Hier adulée
Aujourd’hui inculpée
D’un édifice qui menace de s’effondrer
En son coeur percé&
Notre Dame n’attire plus les médias
Finie la frénésie d’il y a quelques mois
On ne parle plus de tout ça
On essaye d’enlever son sarcophage
De métal fondu, de son échafaudage
Renaitra t’elle, comme le Phoenix
Entre le Sacré Cœur et l’Obélisque
A présent désarmée, elle attend
Ce n’est pourtant pas le manque d’argent
Notre Dame entame sa longue reconstruction
Seuls les renforts la soutiennent de la démolition
De nombreux architectes travaillent dessus
Mais quel projet sera retenu
La sécurisation de l’édifice est terminée
Ce qui reste de la cathédrale de ra être décapé
Afin de retirer tout le plomb et la fumée
Qui s’est amassés sur les pierres
Autant que sur
Notre Dame de Paris
Dévouée à la Vierge Marie
A retrouvé sur le parvis
Un peu d’embellie
Face à sa résurrection
Après une partielle destruction
Le feu aseptisant
Les péchés de ces mécréants
Aujourd’hui cette cathédrale
Amputée de sa colonne vertébrale
Panse ses plaies
D’énormes regrets
Bientôt elle renaitra
De ses cendres revivra
Son ultime lustre, elle retrouvera
Ses 11 millions
Notre Dame ressurgit
Dans les décombres incompris
D’un effroyable incendie
Aujourd’hui, on l’a reconstruit
La faisant sortir de l’oubli
Rebâtissant cette demeure
Bénie du Seigneur
Les tailleurs de pierres
lui redonnant sa lumière
Les charpentiers s’affairent
A reconstruire sa charpente en chêne
Comme à l’époque lointaine
Que Dieu s’en souvienne
S’éve
Face à l’écho
De mon égo
Dont je freine ses propos
À la pointe de mon stylo
Malgré des quiproquos
Dûs à mes idéaux
Faisant parfois du rodéo
Entre les mots
Pour détacher mes maux
D’un passé qui plus tôt
Aurait eu ma peau
Si je n’avais pas eu la poésie
Comme une formidable thérapie
Même si personne ne me lit
Ma mémoire se délie
Et s’allège de ses bruits
Qui m’ont envahi