ASSIS A CETTE TABLE
1
Peu à peu à la vie
Tu souris
De si belle façon
Qu’il n’existe pas de contrefaçon
2
Je me souviens pourtant
D’un si lointain printemps
Où ta figure blême
Ne disait pas le mot aime
3
Maintenant que tu es là
Juste devant moi
Cela ne suffit pas à te mettre en émoi
Et moi,
4
Je voudrais que ce sourire
Que tu décoches tendrement
Nous pousse à partir vers de nouveaux entendements
5
Author: DIASCORN
BIEN PLUS VIOLENTE
BIEN PLUS VIOLENTE
Je t’aime encore,
Encore!
Le temps perdu
Perdu !
Ne se rattrape jamais,
Jamais !
Je voulais seulement t’entendre,
Bien plus violente –
Que dire de plus ici-bas
Que tout cela ne rime pas
Je t’aime encore,
Encore!
Je me rappelle tes yeux,
Si tu me voyais
Je t’appellerais de tous mes vœux
Toujours encore
Encore!
TEXTE DEFINITIF DES BRIBES
TEXTE DEFINITIF DES BRIBES
1
J’aurais tant aimé
Revoir mes yeux s’étincelés
Mais ce destin s’en est allé
Seul, cette nuit, dans ma mémoire je t’ai retrouvée
2
Une lourde pluie tombe sur cette île
Des hordes de froid dansent sur le béton
J’écoute chanter le temps
Mais je m’ennuie si souvent*
3
De la démarche surannée des années écoulées
Il ne reste que des souvenirs aigris
Soigneusement mastiqués s
LIZA
LIZA
1
Si tu t’imagines que cela me suffisait
Je connais aussi l’envers du décor
2
Oublie un peu les escaliers de Prévert
Sinon tu ne finiras pas dans mes décors
3
Quand tu as regardé sur la terrasse
Je t’ai donné la main
Pour voir la Rade, et tu m’as dit
Et si ça casse
4
Je ne regrette rien
C’est ce qu’on a vécu de mieux
5
Ce qui s’est passé à la crique de Saint-Mathieu
C’est passé et je te tiens
LE PASTAGA
LE PASTAGA
(A la mémoire de Lannig tombé trop tôt)
1
L’autre jour dans ma turne
Avec deux trois copains, on se faisait une petite fête
Parait qu’on faisait du tapage nocturne
R :
Chienne de vie, Putain de mort,
Je crie trop fort
2
On s’était vite calmé
On respecte l’ordre public
Surtout devant les flics
3
On se pointe dans une buvette
Y’avait une réunion
De sportifs en association
On se foutait de
A MES AMOURS
A mes amours
Je t’aime encore,
Je me rappelle tes yeux,
Le temps perdu ne se rattrape jamais,
Si tu me voyais,
Je t’appellerais de tous mes vœux,
Toujours encore,
Je t’aimerais,
Si je te vois, plus jamais
Je n’aimerais,
La vie est si courte,
Ma détresse et ma faiblesse
Ne font qu’une,
Ta main dans la mienne,
En un instant passe le temps.
Stéphane ESTEDEST – Mars 1988
MESSAGE POLITIQUE
MESSAGE POLITIQUE
Tonton au Panthéon
T’y rejoindras Monnet
Un pauvre sonnet
Ecrit par …
Stéphane ESTEDEST – Mars 1988
LE RESCAPE DE 1987
Année 1987, le rescapé
Une pluie froide tombe sur cette île,
Des hordes de froid dansent sur le béton,
Plus vieux, je te dirais aussi de ne pas tomber
Dans le froid.
Stéphane ESTEDEST