Par un après-midi radieux, baigné de soleil, nous décidâmes de partir en vadrouille, savourant la douce liberté que procure un cabriolet des années 80.
L’air était tiède, la route invitante, et la mécanique ronronnait avec une élégance surannée.
Tout semblait réuni pour une promenade parfaite.
Hélas, la nature, dans sa grande malice, avait d’autres desseins.
À peine avions-nous parcouru quelques kilomètres qu’un nuage noir, surgissant de nulle part, vint assombrir notre ciel d’azur.
Puis, sans crier gare, le vent se leva, suivi d’un premier éclair, prélude d’une pluie torrentielle.
Pris au dépourvu, nous actionnâmes aussitôt le toit rétractable.
Mais, au lieu de se refermer avec la diligence attendue, il hésita, trembla, puis se ferma à moitié avant de se rouvrir brusquement, comme pris d’une volonté propre. Nous pestâmes, nous agitâmes, tandis que l’eau s’invitait sans retenue, détrempant nos vêtements et transformant l’intérieur en un véritable bassin improvisé.
Chaque tentative pour remédier à la situation se soldait par un nouvel affront mécanique.
Le toit, récalcitrant, jouait avec nos nerfs, s’ouvrant et se refermant à sa guise, comme s’il trouvait un malin plaisir à notre détresse. Finalement, après plusieurs péripéties dignes d’une farce burlesque, il se décida à se refermer définitivement… juste au moment où l’averse prenait fin.
Trempés jusqu’aux os, grelottants mais hilares, nous reprîmes la route en tirant une leçon précieuse de cette mésaventure,
Si l’on souhaite braver les caprices de ces nobles voitures d’antan, mieux vaut ne jamais oublier un bon imperméable
Jean Marcel Fevrier 2025 ©
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