Si vos larmes de miel achalandent nos cœurs
Sous notre peau de sel se hissent des douleurs
Que les meules défont, que les houles ruminent
Une peine infinie que nos ciels gris fulminent.
Depuis que vous dormez dans vos draps de sultanes
Votre astre veille au grain comme les vieux platanes
Et en donnant la vie vous avez fait de nous
Des âmes en sursis, condamnées au courroux.
Le Mystère
Ce Mystère, enfant il me traversait de manière brute sans préavis.
Il me plongait dans ses méandres me rappelant des mémoires oubliées.
Un petit être dans un monde si vaste et si riche.
Mais avant tout, et surprenant, un refuge.
Adolescent, une promesse au plus profond, une quête de longue haleine, jonché d’erreurs et d’oublis parfois, et bien d’autres choses.
TEXTE DEFINITIF DES BRIBES
TEXTE DEFINITIF DES BRIBES
1
J’aurais tant aimé
Revoir mes yeux s’étincelés
Mais ce destin s’en est allé
Seul, cette nuit, dans ma mémoire je t’ai retrouvée
2
Une lourde pluie tombe sur cette île
Des hordes de froid dansent sur le béton
J’écoute chanter le temps
Mais je m’ennuie si souvent*
3
De la démarche surannée des années écoulées
Il ne reste que des souvenirs aigris
Soigneusement mastiqués s
Comment les lueurs de l’éclaircie se dessinent-elles
Pendant que l’ombre de la catastrophe continue d’embrasser le jour
Je t’abords tel un père qui protège avec ferveur sa famille
Pourtant inévitablement tu endureras les coups que j’inflige
Peu à peu, je sens mes forces s’amenuiser
Mais je continue à grimper assoiffé d’un minuscule brin d’espoir
Comm
LIZA
LIZA
1
Si tu t’imagines que cela me suffisait
Je connais aussi l’envers du décor
2
Oublie un peu les escaliers de Prévert
Sinon tu ne finiras pas dans mes décors
3
Quand tu as regardé sur la terrasse
Je t’ai donné la main
Pour voir la Rade, et tu m’as dit
Et si ça casse
4
Je ne regrette rien
C’est ce qu’on a vécu de mieux
5
Ce qui s’est passé à la crique de Saint-Mathieu
C’est passé et je te tiens
Les pleurs d’amour
Les perles qui coulent sur tes joues, sont l’expression distinguée
Qu’à un moment donné, tu as aimé.
Ces cristaux de sel sont la matérialisation de tes souvenirs,
Ils glissent sur ta peau comme une lame aiguisée
Puisqu’ils sont gages d’une tristesse à venir.
Pourtant, ils sont aussi les défenseurs de ta pureté,
L’élégance de tes pensées, le sublime de ton être.
LE PASTAGA
LE PASTAGA
(A la mémoire de Lannig tombé trop tôt)
1
L’autre jour dans ma turne
Avec deux trois copains, on se faisait une petite fête
Parait qu’on faisait du tapage nocturne
R :
Chienne de vie, Putain de mort,
Je crie trop fort
2
On s’était vite calmé
On respecte l’ordre public
Surtout devant les flics
3
On se pointe dans une buvette
Y’avait une réunion
De sportifs en association
On se foutait de
A MES AMOURS
A mes amours
Je t’aime encore,
Je me rappelle tes yeux,
Le temps perdu ne se rattrape jamais,
Si tu me voyais,
Je t’appellerais de tous mes vœux,
Toujours encore,
Je t’aimerais,
Si je te vois, plus jamais
Je n’aimerais,
La vie est si courte,
Ma détresse et ma faiblesse
Ne font qu’une,
Ta main dans la mienne,
En un instant passe le temps.
Stéphane ESTEDEST – Mars 1988
MESSAGE POLITIQUE
MESSAGE POLITIQUE
Tonton au Panthéon
T’y rejoindras Monnet
Un pauvre sonnet
Ecrit par …
Stéphane ESTEDEST – Mars 1988
LE RESCAPE DE 1987
Année 1987, le rescapé
Une pluie froide tombe sur cette île,
Des hordes de froid dansent sur le béton,
Plus vieux, je te dirais aussi de ne pas tomber
Dans le froid.
Stéphane ESTEDEST