Préface (FR Version)

N’est utile qu’à l’homme la souffrance la plus pure et sans rescription, à l’instar de mes ainés comme Friedrich Nietzsche et Arthur Schopenhauer, je décide d’embrasser pleinement ma souffrance inutile qui me harcèle au quotidien, un profond mépris au sein de ma conscience existentielle qui a abdiqué toute psyché logique et fondée. Cette souffrance dont je vous parle est irrationnelle par rapport à ce qu’on laisse penser dans le monde commun. Elle est omniprésente et s’infiltre dans chaque aspect de ma vie, rendant chaque moment une lutte contre une adversité invisible. Ma pensée est sans visage, elle se meut dans l’ombre, insaisissable et pourtant constamment présente, une compagne silencieuse dans mon voyage à travers les méandres de l’existence humaine. Cette pensée, tel un spectre intangible, m’accompagne dans chaque respiration, chaque battement de cœur, transformant la moindre expérience en une contemplation profonde de l’absurde et du sublime.

Elle choisit celles et ceux qui choisissent de penser dans un monde où la pensée semble avoir perdu sa place. Auriez-vous l’audace de lire ces textes qui sont pour la plupart la retranscription de ma réalité, de notre réalité commune, parfois si complexe et nuancée ? Je ne dédie point ces mots aux bouches folles car elles me tueraient de leurs jugements hâtifs, je ne dédie pas ces textes aux personnes recherchant des réponses à des souffrances obscures et insondables, je ne dédie pas ces textes à la personne faible d’esprit qui désire se complaire dans sa médiocrité sans chercher à s’améliorer, je ne dédie pas ces textes à ceux qui me veulent du bien ou du mal sans discernement. Je recherche simplement des yeux capables de lire la non évidence et la subtilité, des yeux qui savent voir au-delà des apparences. Je recherche simplement l’âme qui détient la faux et qui n’hésite pas à se faucher elle-même pour grandir, pour s’élever et trouver une vérité plus haute. Ces âmes rares, capables de transcender les limites de la perception ordinaire, sont les véritables explorateurs de l’esprit humain, prêts à affronter les abysses de leur propre conscience pour en extraire des vérités précieuses.

A toi qui ose me dire qu’il te faut rester entre un pour et un contre, sache qu’ici la réponse que tu cherche ne s’y trouve pas. Je ne te demande pas de comprendre, je te demande de lire et d’entendre ce que je cherche à retranscrire à travers ces mots abruptes. Car dans cet espace entre les mots, dans ce silence éloquent qui sépare chaque phrase, réside peut-être la vérité que nous cherchons tous, une vérité qui échappe à toute définition et transcende toute compréhension conventionnelle.

Rappel toi, je ne suis personne, je ne prétend pas non plus être une personne à proprement parlé, je suis simplement un voyageur du temps qui cherche sa propre voie avant que son contrat ne se termine, oserai-tu t’aventurer avec ce voyageur, ami ? Ce voyage n’est pas pour les âmes timides, car il exige de nous que nous abandonnions toutes nos certitudes, que nous embrassions l’inconnu avec une curiosité insatiable et une volonté inébranlable de découvrir ce qui se cache au-delà des frontières de notre perception habituelle.

Le voyage est plus que pénible pour ceux qui sont sans réponse, je me délecte d’avance de mon doux matin et de ma petite mort. Car c’est dans cette quête sans fin, dans cette errance perpétuelle à travers les labyrinthes de la pensée, que nous trouvons peut-être le sens le plus profond de notre existence, une existence qui défie toute logique et transcende toute compréhension.

Soit donc, ami, admire œil tranquille sans te complaindre dans un monde sans visage. Ainsi je te parle du sine facie, de cette réalité insaisissable qui se dérobe à notre compréhension, mais qui, paradoxalement, constitue l’essence même de notre être et de notre quête existentielle.

La souffrance irrationnelle et l’absence de réponses sont le destin de ceux qui osent penser dans un monde sans visage. Un monde où les questions restent souvent sans réponse et où les âmes courageuses errent sans fin à la recherche d’un sens. Un homme sans visage parcoure de lui-même ces douces jouvences, errant à travers les méandres de l’existence, pour y poser son pied avant de s’éteindre comme un déclin, laissant derrière lui une traînée de mélancolie et de mystère, une quête perpétuelle de vérité et de compréhension dans un univers silencieux et indifférent.

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Written by Homme sans visage

La souffrance irrationnelle et l'absence de réponses sont le destin de ceux qui osent penser dans un monde sans visage. Un monde où les questions restent souvent sans réponse et où les âmes courageuses errent sans fin à la recherche d'un sens. Un homme sans visage parcoure de lui-même ces douces jouvences, errant à travers les méandres de l'existence, pour y poser son pied avant de s’éteindre comme un déclin, laissant derrière lui une traînée de mélancolie et de mystère, une quête perpétuelle de vérité et de compréhension dans un univers silencieux et indifférent.

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