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Sans connaître

Dans le grand magasin où rayons deviennent labyrinthes,
J’étais perdu, perdu dans mes pensées à penser à toi,
De toi, rêveries de revoir, de mouvoir et d’étreintes,
Était addicte mon esprit victime de ton effroi,

Et par les grâces d’une chance espérée désespérément,
Mes yeux te surprirent sans même besoin de visage,
Sur la fragile ficelle de mon cœur sonde questionnements;
Que venais-tu faire en ce lieu, rayon caméléonage,

Je pensais que cela ne te ressemblais pas,
En ta présence, une personne qui m’est inconnue,
Enfaite, nous ne nous connaissons pas,
Alors peu importe qui est-ce car toi aussi tu m’es inconnue,

Ce jour fut la seule fois à te voir réellement,
Je t’aimais sans te connaître,
Et aimais celle que je ne connaissais pas.

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