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LE SERPENT FASCISTE

Le monde est carcéral, un cirque d’acier
Petits soldats fascistes, constellation d’autorité
Flics sans uniformes au rythme d’un tambour fêlé
Ordre des milices sans visages d’un nazisme ravivé
Fantômes ahuris tel le serpent qui défile
sur les cadavres puant qui hantent nos villes
érigent nos vices en héros, et se dressent comme des idoles
tel le fou agissant, qui par le feu s’immole
ils célèbrent purification, sur l’autel de la démence
Fils de la bête acre, procession d’indécence
Ils défilent sans vies, avec une foi métastase
sous leurs costumes de cire, allure moribonde et grasse

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