À Alger, quelque temps avant de repartir,
Quand les adieux viennent à mon souvenir,
Son héritage était le sourire, le bon cœur,
Affable, mon aigle déchiré.
Les héros et les héroïnes de mythes, de magie,
Ressemblent à la mélancolie des derniers naufrages.
Sur le dernier voyage, des chants me surviennent,
Les larmes me viennent de mes songes vifs.
Quelque temps après, on a bien grandi
Sous le temps lourd où le passé nous a rendus sourds,
Comme Beethoven n’entend personne.
Le présent de mes pensées est dans l’éphémère,
Et seul mon cœur résonne dans cet automne.
Hélas, de mes regrets et mes arrière-pensées,
J’étais trop pensive quand la joie me caresse,
Devant cette tendresse qui n’emprinte jamais la faiblesse.
Comme c’est beau le jour ! À Alger, le ciel azur
Ensoleillé me réjouit.
Les gens, leurs voix, leurs discussions,
Les bruits des cités furtives…
Et seulement tes sourires pathétiques me suivent,
Ainsi qu’une absence élégiaque de nos approchants,
Sur un espoir comblé de revoir nos auprès.…
le temps de sommeille là ou les étoiles se réveillent
derrière la lune joyeuse j’évoque mes contes à l’air jovien
Et tout le monde voulait qu’on se souvienne
Entre nos rêves et nos mémoires de l’oubli …