Si vos larmes de miel achalandent nos cœurs
Sous notre peau de sel se hissent des douleurs
Que les meules défont, que les houles ruminent
Une peine infinie que nos ciels gris fulminent.
Depuis que vous dormez dans vos draps de sultanes
Votre astre veille au grain comme les vieux platanes
Et en donnant la vie vous avez fait de nous
Des âmes en sursis, condamnées au courroux.
C’est ainsi qu’en partant vous faites de la vie
Un long foisonnement de tristesse et de pluie.
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émouvant, réaliste et si poétique…