L’amour est un drôle de zèbre,
Un animal rayé, pas très sobre.
Il vous fera votre fête,
Comme un poulet sans sa tête.
Quand Cupidon décoche sa flèche,
Sur un homme ordinaire, sans pêche,
Amoureux d’une femme divine,
C’est le festival de la gaffe, la routine.
Imaginez-le, ce pauvre hère,
Un chihuahua tremblant de misère,
Devant sa dulcinée, si belle,
Un papillon hypnotisé par une chandelle.
Ses yeux, deux billes de loto,
Brillent de mille feux, c’est beau, c’est toto.
Sa voix, un miaulement de chaton,
Lorsqu’il lui parle, quelle émotion !
Ses tentatives pour la séduire ?
Offrir des fleurs ? C’est du déjà-vu, à en mourir.
Écrire un poème ? Un classique !
Chanter une sérénade ? Pathétique !
Notre homme patauge dans la gadoue,
De l’embarras, il a une sacrée houe.
Il multiplie les bévues, les situations cocasses,
Un vrai festival de grimaces.
Mais rions de ses maladresses,
Compatissons à ses mésaventures, sans cesse.
Souhaitons-lui, du fond du cœur,
De trouver son bonheur.
Car après tout, l’amour est un jeu,
Un pari sur la vie, un vœu pieu.
Et parfois, contre toute attente,
La chance sourit aux plus audacieux, quelle chance insolente !
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