Le corps brisé par ma posture
Le cœur toquant maladroitement
Je voudrais conjurer le sort
Pour échapper à la mort et l’amour
J’ignore si c’est lâche ou par droiture
Tout cet enfermement me rend douloureux
Pour survivre au souffre de la société
Je me sers d’une boite du frigo
Mais tout au fond là mon âme vide
Accélère par processus de pourrissement
Et je crève mûr et tossé par les coups de la v
Raisons
Parce que j’ai droit à cette vie
J’ai droit à ce vide
J’ai droit à ce baiser, à cet amour
À ces rides
J’ai droit à ta voix, j’ai droit à ton parfum, j’ai droit à tes pensées
J’ai droit à cette balade main dans ta main
Mon âme dans ton cœur
Mon corps près de toi, c’est le tien en tout cas.
Quand je pense à elle
Elle avançait, discrète,
dans le tumulte des jours,
Offrant son temps, son souffle,
sans jamais détour.
La vie lui avait appris la prudence, la retenue,
Mais jamais l’art fragile
de savourer l’inattendu.
Elle croyait qu’il fallait beaucoup
pour être heureuse,
Ignorant qu’un simple rire peut illuminer les heures.
Votre avis
L’homme a quitté la campagne pour vivre en ville, pensant que la vie d’usine ou de bureau serait plus facile que la vie de la terre.
Nous sommes pour la plupart déracinés de notre environnement originel et coupés du lien à la nature.
Quelle peur pourrait se justifier contre notre écosystème.
nuit bleue
Les parques la nuit sont topless entre les types sans logique un homme laisse faire. Frère le fric pèse des tonnes sur des familles entières comme une chappe de plomb, on veut choper d’l’or tu captes. On tue sur des livres d’alchimie des mots, mis bout à bout j’alunirai ; j’empeste la chance, avec ma mine je plante le décor d’un monde réel et tragique.
Masques et racines
Je suis née…
là où la tradition parle avant les hommes.
Là où la terre murmure aux pas de ceux qu’elle nomme.
Mon village ,
entre forêts épaisses et rivières gardiennes,
abrite en silence , des lois anciennes, puissantes , et souveraines.
Là-bas ,
certains sentiers ne s’ouvrent qu’aux initiés.
Les femmes , les enfants ,
n’ont pas le droit d’y marcher.