Quatre mois depuis le déchirement du fil,Celui qui relie chaque être vivant,Je ne suis pas hypocrite, ce fil était fragile.
A vrai dire, j’ai perdu le fil,Celui des jours, celui des gens,De ces personnes, mes journées s’emmêlent.
Moi, je me dérobe en filament,Et toi, que deviens-tu ?Penses-tu à moi, en bien, en mal, peu importe ?
Jeune fille triste
Tu étais là, ce regard étant si triste.
Mais pourtant, tu ne voulais que son bien.
Dans ton idée tout à fait défaitiste,
Tu était presque bien dans ta peau de chien
Tu attendais le jour de son anniversaire.
Mais lorsque, tu ne le vis pas,
Le grand retour de ton militaire,
Ton coeur cru passer à trépas
Tu avais connu le grand amour,
Mais maintenant, ce n’est que chimère.
Une lanterne veille
Sur le chemin des âmes perdues,
La nuit s’épaissit, le doute s’installe.
La, une lanterne veille encore,
Et trace la route vers l’infini.
Cette lanterne d’huile éclaire l’intact,
Et ceux dont les yeux refusent la flamme.
Restent en dehors, dans leur propre ombre,
Sans vigueur pour franchir l’épaisse nuit.
La marmotte et le chien errant
Il était une fois, dans une vallée paisible,Une marmotte joyeuse et un chien errant en quête de cibles.La marmotte, sage et prudente, vivait dans son terrier,Tandis que le chien errant cherchait sa pitance sans jamais se lasser.
Un jour, le chien errant approcha la marmotte avec méfiance,Lui demandant de partager sa nourriture avec abondance.
Dans ma lointaine enfance
Où se traînent mes errances
Il reste ça et là des souffrances
Aussi quand j’y songe
Reviennent tous ces mensonges
Que l’âme douloureuse éponge
Mais plus loin que les cris
La vie, généreuse, m’a appris
Que tout n’est pas écrit
Ce n’est que l’amour
Qui fait les beaux jours
Et l’envie du toujours
le 1er décembre
Le 1er décembre j’ai eu envie de te dire que je t’aimais pour la première fois.Quand je suis avec toi, je n’ai que ce mot à la bouche.Je t’embrasse l’épaule, je te le dis dans ma tête.Je t’aime.
J’embrasse ta tempe, ton coup, tes mains, tes cheveux.Je le pense en boucle dans ma tête.Je te le dis dans mes pensées, tout bas. A défaut de ne pas pouvoir te le dire à haute voix.
“Tombeau inconnu”
« Tombeau inconnu »
Salut passager,
Merci d’être passé,
J’y suis passé un jour,
Y demeurant toujours,
Tu y passeras un jour,
Y demeurant toujours,
Tout est tellement :
Passager,
Tout est si éphémère,
La Vie,
En particulier,
Tâche,
Si possible,
D’y demeurer :
Libre,
Léger,
Purifié,
Fais-en,
Ton Temple,
De la Sagesse !!!
Racontait ;
Le tombeau,
Inconnu !!!
Elle tombe, doucement, comme un voile sur le monde.
La nuit, où s’endorment les hommes, quand se réveille une autre vie.
Mille bruits se font entendre et cependant, le calme se révèle.
Irréels, le ciel et sa profondeur, les étoiles qui percent le bouclier des lampadaires.







