ASSIS A CETTE TABLE
1
Peu à peu à la vie
Tu souris
De si belle façon
Qu’il n’existe pas de contrefaçon
2
Je me souviens pourtant
D’un si lointain printemps
Où ta figure blême
Ne disait pas le mot aime
3
Maintenant que tu es là
Juste devant moi
Cela ne suffit pas à te mettre en émoi
Et moi,
4
Je voudrais que ce sourire
Que tu décoches tendrement
Nous pousse à partir vers de nouveaux entendements
5
Ta main que déjà je touche
Est un joli commencement
Aux murmures de ta bouche
D’un baiser j’offre un doux pansement
6
Mais sans l’ombre d’un regret
Ne partons plus avant
Quittons ce plaisant sonnet
Sans regarder nos sentiments
7
Ecoute la musique dans ce bar,
Entends-tu se mélanger les voix des clients
Tu sais il n’est pas trop tard
Assis à cette table
8
Que nos pensées cavalent doucement
Ton sourire, tes mains que je touche
Les murmures de ta bouche
Assis à cette table
9
Cette nuit dans la tiédeur de ta maison,
Reviendrons-nous vers ce plaisant sonnet ?
Stéphane Estedest – vers février 1991.
P.S. : cette scène est l’emboitement de plusieurs histoires vraies qui se sont passées ainsi – Cela aurait aussi dû se passer ainsi en une seule fois, mais comme toujours un élément perturbateur a détruit ce moment de bonheur. Et ce n’était pas la première fois qu’il déviait ainsi mon destin. Il ne fera plus, il est mort.
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émouvant. très joliment écrit.