Harynton
– Diana, je vous souhaite la bienvenue dans le monde cruel de la mode, déclare Gino en me lançant un regard plein de sous-entendu dans son ensemble vert vomis affreux qu’il a cousu lui-même.
Oh ! Gino. Je savais où je mettais les pieds quand j’ai décidé d’intégrer ce cercle.
L’assembler part d’un rire en cœur, l’éco des applaudissements résonne dans l’immense théâtre KAREM et le feu des projecteurs brillent de plus en plus à m’en aveugler.
Gino s’avance, me serre la main en mettant en avant ces canines en or qui vont définitivement me rendre aveugle.
Trois ans, quatre mois et dix-huit jours. Le temps exact que j’aie mis à gravir les échelons pour enfin mériter cette reconnaissance sur cette scène brillante de mille feux. Tout ce temps pour être admis parmi les stylistes renommés et recommandés dans le monde de la haute couture.
Je n’ai pas vraiment besoin de toute cette mascarade pailletée pour savoir que j’ai du talent et encore moins de ce trophée ridiculement minimaliste, mais comme le « rituel l’exige » si bien; ceci est obligatoire.
Tous ce dont j’ai besoin c’est d’être reconnu que j’ai désormais mes deux pieds dans ce monde qui de l’extérieure à l’air fantastique mais dont tous les efforts s’effectuent en coulisse en écrasant les concurrens au passage.
L’amour du challenge a toujours fait partie de mes nombreux caractères, sans doute le moteur de mon avion de chasse qui n’est autre que mon entreprise « Calliope R ».
Après la remise du trophée. Les six membres de la communauté des stylistes de haute couture de Los Angeles me félicite et après mon discourt de remerciement dont Dieu merci tout le monde a eu la patience d’en attendre la fin. Le petit assembler se dirige vers la salle de réception du théâtre.
Il est presque minuit, mon deuxième verre de champagne à la main. Je dois avouer que cette soirée c’est révéler plus attrayante que je ne l’imaginais.
Mais le seul moment que j’attends avec impatience est de rentrer à mon appartement pour commencer mon premier jour de travail en tant que styliste de la haute couture à L.A et d’achever ma nouvelle collection d’automne pour Chicago dans trois mois.
Je me tiens près de la porte du petit balcon de la salle de réception pour mieux admirer cette foule de gens prêtes à tout pour des vêtements et des accessoires toujours plus chers que le précédent. Autrement dit une foule de chaland pour mes créations.
Quand soudainement je sens une présence à ma droite, je tourne légèrement la tête et tombe sur Cyrus.
– Toutes mes Félicitations Boss, me susurre-t-il en buvant une gorger de son champagne.
Toujours fidèle à lui-même avec cette façon de parler légèrement Drag Queen et cette accent italien qui m’a fait flancher à son entretient il y a six ans, voici le grand Cyrus Mancini.
Mais entre lui et moi, ça date à bien des années plus lointaines. Il porte le foulard rouge sang en soie brillant que je lui ai offert à son dernier anniversaire. Un des tissus les plus difficile à trouver au monde avec ce costume noir qui lui arrive à mis cuisse, à manche trois-quarts avec ces boutons d’orées. Son aire perpétuellement joyeuse et compatissant qui couvre son caractère que je qualifierai de pitbull quand il s’avère nécessaire en temps voulu le rend charmant et comme d’habitude percher sur ces talons de quinze centimètres.
– On le mérite, dis-je en me tournant vers la foule, c’était un travail en équipe.
– Arrête de me flatter D, toi et moi, on sait que tu n’as jamais aimer travailler en équipe.
Pas faut.
Mais comme je ne pouvais pas m’en sortir toute seule il fallait trouver les mains d’œuvre compétant pour m’assurer une réussite et j’avoue que ça m’a plu de travailler en équipe, pour une fois. Mais bien évidement, Cyrus n’a pas à le savoir.
– Taïsse et moi, on va y aller, déclare-t-il en caressant le haut de son foulard d’un geste théâtral, on a encore un nouvel atelier à aménager demain et je croix que ces neurones ne supporteront plus une goutte d’alcool.
Taïsse est ma seconde assistante. Une fille avec un des QI les plus élever de la Californie. Elle s’est trouvée en galère financière il y a deux ans durant sa dernière année d’étude. Alors j’ai accepté de lui offrir un stage qui s’est prolonger en job. On peut dire que je n’ai pas eu à le regretter puisqu’il s’avère que la mode intelligente était mon ticket gagnant pour cette intégration dans la cour des grands. Et je ne l’avouerais jamais mais je dois à Taïsse une partie du travail. Ces combinaisons spatiales conçus pour les astronautes de la NASA étaient un défi de taille.
– D’accord, répondis-je, je reste encore un peu pour ne pas faire mauvaise impression.
Cyrus s’éclipse en claquant ces tallons. Et dès qu’il fut disparu, j’aperçois Gino s’avancer vers moi.
On va enfin recevoir les menaces.
– La reine de la soirée se cache ! s’exclame-t-il en m’adressant son sourire éblouissant.
Léonardo Gino est un des plus grands stylistes que ce monde a la chance de porter. Je l’ai toujours admiré depuis qu’il a fait ces premiers pas dans le monde de la mode et il le sait. J’ai même un exemplaire d’une de sa toute première collection de sac à main. Mais maintenant que je figure parmi ces rivales il ne va pas se gêner de m’écarter de la course si jamais il en a l’occasion et s’il y a bien une trinité de ce monde connait bien c’est : mode, stylisme et cruauté. A en constater par la façon dont Gino me foudroyer du regard, il me voie comme une rivale et j’adore ça.
– J’admirais juste la vue, dis-je en me tournant vers lui pour détendre l’atmosphère.
– Tu devrai plutôt commencer à t’habituer à ça, dit-il en désignant l’assembler. Parce que tes soirées vont se résumer à des réceptions comme celle-ci.
Une bonne droite. Mais je sais esquiver. De plus, avec mon brillant enfance je n’ai à plus m’y habituer. Je suis amoureuse du fait qu’il ait eu si peur qu’il se sent obliger de venir me remettre à une place qui ne sera désormais plus la mienne.
– Tu veux dire comme les tiennes.
Il part d’un petit rire en baissant légèrement la tête sur ces chaussures vert brillant et sans doute en peau de croco avant de tourner vers moi.
– Toucher, dit-il en posant ces doigts ornés d’une multitude de chevalière plus brillante les unes que les autres sur son torse.
– Fait attention petite, tu t’aventures sur un terrain glissant et crois moi, dans cette cour personne ne te tendra la main si tu tombes.
Une mise en garde ?
Et comme par hasard le reste des stylistes ont tous la tête tourner vers nous, comme s’ils s’attendaient à une réaction en particulier de ma part. Je me demande si les cinq stylistes ont tiré à la courte paille pour désigner qui d’entre eux allait me faire l’offensive en premier.
– Je suis là pour montrer mon talent Gino et faire fortune au passage, pas pour faire du patinage, répondis-je en levant mon verre vers les cinq autres fossiles vivant de la mode.
Et combien même que se soit du patinage, je vous écraserai tous avec mes patins.
– Dans ce cas, je n’ai qu’une seule chose à te dire très chère : fais attention au coup de ciseau dans le dos, dit-il en souriant pour masquer ces dires.
Enfin ne menace !
Je n’en attendais pas moins et Gino viens de lancer les hostilités. Je me rapproche un peu pour que seul lui puisse entendre.
– Oh ! mais je sais encaisser les coups bas Gino, je suis plutôt du genre à rétorquer avec un coup de ciseau dans le ventre, répondis-je en appuyant bien sur la fin de ma phrase et me recule un peu pour le regarder dans les yeux, et croix moi, je suis de la trempe de ceux qui retourne le ciseau dans la plaie.
Métaphoriquement parlant bien sûr, mais pas besoin de le préciser.
Je lui adresse un regard relâcher comme si je ne venais pas de lui faire une menace pour qu’il puisse voir que ; à quel point son âme est tâchée de point noir, la mienne en est peinte.
Il me lance un de ces sourires les plus hypocrite que je lui retourne. Ma mâchoire aura bien besoin d’être graisser après cette soirée.
Après les félicitations et les au revoir, j’avance enfin vers la limousine devant la porte vitrée du hall du théâtre. Il est presque une heure et je frissonne quand le vent frais souffle sur mon visage et fouette mes bras nus.
Couverte seulement par un châle en tissus transparent grenat assorti à la robe que m’a offerte Cyrus et Taïsse juste avant la soirée. Une robe assez légère, il n’y a pas dire, ils connaissent bien mes gouts. Elle fait un peu année 90 avec ce tissu subtilement brillant. Tenu seulement d’un fil en guise de bretelle et une fente qui montre la majorité de ma cuisse gauche.
Le chauffeur m’ouvre la portière en me saluant et je m’engouffre dans le véhicule. Je retire tout de suite ces talons aiguilles qui martyrisent mes pieds.
Quelque minute après que la voiture eu démarrée. Affaler sur le long siège en cuire, je ferme les yeux et pousse un long soupir de détente. Me remémorant toute la scène après la remise du trophée.
Quelle sincérité ce Gino !
Je suis sûr qu’il était vert de jalousie quand il a su qui allait concevoir la garde-robe d’Oprah Winfrey pour toute une année. Je suis sûr que son ensemble en disait long sur sa position sur les gouts de Winfrey. C’est assez compréhensible vu qu’il avait gagné les trois années précédentes. Et bien, comme on le dit si bien ; jamais deux sans trois mais quatre est interdit quand on est mon adversaire.
J’ai déjà terminé plus de la moitié de la collection d’automne que Winfrey va porter pour ces émissions, gala et soirée mondaine, j’en ai même prévu quelques-unes si jamais elle ira à un enterrement. Après tous, on ne sait jamais.
Ce qui est sûr c’est que Oprah Winfrey sera toujours habillée « Calliope R ». D’ailleurs, en y pensant, je devrai confectionner des chapeaux à voiles pour ces tenues-là.
Une heure plus tard, la limousine s’arrête dans le parking de mon immeuble.
Je ne pris plus la peine de remettre mes chaussures. Aucun de mes voisins serai debout à cette heure du matin. Quand les portes de l’ascenseur s’ouvrent laissant apparaitre la porte en bois massif de mon penthouse. J’inséré la clé dans la serrure et je suis étonné de voir qu’elle n’est pas verrouillée.
Il ne peut y avoir que deux explications ; un voleur est entré chez moi ou bien…
– Bonjour ma chérie ! Lance l’explication en ouvrant ma porte.
Elle ouvre grand ces bras pour m’y étouffer avec son parfum expirant l’argent et l’arrogance.
Ma mère.
-Vient, entre, dit-elle en me faisant signe.
Fait comme chez moi, oui.
– Bonsoir Man ! Gémis-je en avançant vers l’ilot centrale de ma cuisine ouverte.
Je ne méprise pas du tout ma mère, non ! Bon, j’essayais. De toute mes forces.
Mais Claudine Bailey a le don d’envahir toute mon existence quand elle le veut et le pire c’est que ça ne date pas du moyenne âge. Seulement depuis son divorce.
– Oh ! Il est déjà deux heures du matin Diana, me dit-elle avec son ton de réprimande.
– Et tu es là ! Répondis-je en m’appuyant sur le rebord de l’ilot.
Je ne lui en veux pas parce qu’elle est entrée chez moi par effraction.
D’ailleurs, comment elle a fait ? Peu importe. Je lui en veux parce qu’elle était censée être à la réception.
– Oh chérie, dit-elle en prenant ma joue dans sa main, je n’ai pas pu me libérer assez tôt, tu sais Tokyo est une ville vraiment encombrante et ma traductrice a pris un congé à la dernière minute parce qu’elle a soi-disant contracté un …
Et c’est parti. Je me verse un verre du champagne que ma mère n’a pas eu la patience de m’attendre pour ouvrir. Ma mère depuis que la connaisse n’a jamais vraiment encourager ce que je fais qu’importe ce que c’est. Depuis ma première remise de tableau d’honneur à la maternel jusqu’à ma remise de diplôme de Columbia. On peut dire que le moyenne âge n’était pas encore terminer.
– … Diana, tu m’écoutes ?
Pas depuis Tokyo, non.
– Bien sûr, dis-je en buvant une gorgé de mon champagne, et elle poursuit.
Cela fait quatre ans que maman a quitté papa. Enfin, c’est ce qu’ils font croire aux avocats et aux restes du monde. Maman ne sait pas que je suis au courant de la vraie raison de leur séparation. Ce qui est sûr que c’est que maman à mal gérer le divorce. Mais après une multitude de séances avec une multitude le psy, elle a fini pas en épouser un et pas n’importe lequel. Le plus célèbre des psys pour couples et dont le nom m’est toujours aussi impossible à prononcer.
D’origine asiatique donc naturellement trapu, mignon et insupportablement bavard à mon gout. Cela dit, ils ne doivent pas manquer de sujet de conversation avec ma mère.
– … bref, je suis désolé d’avoir manqué ta remise de prix ma chérie, dit-elle en s’asseyant devant moi à l’autre côté de l’ilot.
Je la contemple jacasser, appuyant mon montant sur mon point. Peut-être qu’elle et moi n’avons jamais été proche mais c’est ma mère et je ne l’échangerai pour rien au monde. Bien sûr que je suis frustré qu’elle n’ait pas été à ma « remise de prix » mais après tous, je suis bien habituée, depuis le moyenne âge.
– Ce n’est pas grave maman, finis-je par soupirer, merci quand même pour mon tailleur bordeaux.
Elle me regarde avec un air assez nouveau. Je rêve ou elle a les yeux un peu embuer. C’est la première fois que je la vois réprimer des larmes de joie ou des larmes tous cours. Même après avoir su que papa couchait avec sa secrétaire, elle en n’a versé aucune goute. Et s’il a bien une chose que j’admire chez elle, c’est sa capacité de ne jamais perdre la face, de cacher ces rides par une tonne de couche de maquillage pour les masqués.
À moitié métaphoriquement parlant bien sûr.
– Bon, reprit-elle en clignant plusieurs fois des yeux pour chasser ces larmes, croix-moi, pour le tailleur ce n’était pas l’envies qui m’en manquais, je t’ai apporté une boite de ces petits gâteaux dont tu raffolais quand tu étais plus jeune.
Elle tire une boite en carton rose bonbon orner d’un nœud en ruban transparent d’un sac en papier kraft sur l’ilot.
Et enfin ! Je sais la couleur de la robe que portera Winfrey à son premier gala, cela fait trois heures que je bloque sur la couleur de cette robe.
Je traverse la cuisine en direction du plan de travail, ouvre le premier tiroir et en sort une feuille et un crayon.
– Oh Diana, ne me dit pas que tu vas griffonner en mangeant !?
Je ne réponds pas.
Une inspiration ne se coupe pas parce que mes gâteaux préférer sont là.
****
Essoufflé sur mon tapis de cours devant l’immense baie vitré de mon appartement. Je lis les postes des sites magazines qui ont été présent à hier soir qui je devais le dire ne me lance que des éloges.
– Bonjour ma chérie.
Ma mère sort du couloir menant aux chambres. Habillée en peignoir long de chez H&M.
– Bonjour man !!
Elle se prépare une tasse de café, je descends de mon tapis trempé de sueur.
– Diana. Eiji m’a appelé tout à l’heure et je dois renter à Tokyo avant ce soir, j’allais faire le tour de quelque boutique avant de retrouver Lucinda pour un café, je me demandais si tu pourrais te joindre à nous ?
Je fais mine de réfléchir même si je savais déjà ce que j’allais répondre.
– Désolé maman mais j’ai déjà un agenda trop charger pour aujourd’hui, dit-je en prenant une petite mine triste.
Et non seulement j’ai un agenda charger mais contrairement à ma mère, je ne suis pas la femme d’un riche psychologue qui n’a rien à faire que de dépenser l’argent de son mari et je veux encore moins voir Lucinda De La Hautecour pour un café, cette femme a toujours été…mauvaise, peut-être même encore un plus que moi.
– Alors on peut déjeuner ensemble alors ? Propose-t-elle.
– Je ne pense pas non plus.
Ma mère fronce légèrement les sourcils en signe de méfiance. Elle pense que je l’évite.
Ce qui n’est pas totalement faux.
– A moins que tu ne veuille voir ton ex-mari dans un restaurant de A.L ?
Bien sûr qu’il n’y a pas que ma mère qui a raté ma « remise de prix », mais contrairement au ressentis que j’éprouve pour elle, je ne suis ni surprise ni frustrer quand j’ai eu le message de mon père disant qu’il ne pouvait pas venir.
– Sans façon chérie, je ne tiens plus à revoir ton père pour restant de mes jours, dit-elle en levant ces mains parfaitement manucurées.
J’avance vers elle et pioche une pomme dans le panier à fruit au milieu de la table.
– Tu ne vas quand même pas manger dans ces tenus ?
– Pourquoi ? Répondis-je avant de croquer un boucher de ma pomme.
Mon téléphone s’allume et le nom de Cyrus apparaît.
[Les diamants pour la robe de Clark sont arrivés Boss. Je vais les récupérés à la douane]
– Je vais prendre ma douche, dis-je en marchant vers le couloir, tu me mets sur le coup pour le mariage de la fille de ton mari, hein ?
Ma mère m’a dit hier que l’une de mes cinq demi-sœurs japonaises va se marier avec un riche bijoutier indien, quoi de mieux pour me lancer dans l’évènementiel.
– La fille de mon marie qui s’appelle Mitsua qui est aussi ta demi-sœur; va se marier et toi tu y seras en tant qu’invité non en tant que styliste, elle marque une petite pause, alors, oui je veux bien te mettre sur le coup si tu me promets d’être présente à tous les rituelles.
Dans l’ascenseur menant au parking sous-terrain, ma mère me regarde d’un air interrogateur. Je connais bien ce regard, elle veut me demander quelque chose que je risque de ne pas accepter.
– Qu’est-ce qu’il y a ? Demande-je.
– Eiji organise un gala de charité avec ces collaborateurs à Sacramento dans quelques semaines, il y aura plusieurs célibataires et…
Je me tourne brusquement vers ma mère.
– Maman, on en à déjà parler, je ne cherche pas de mari ou quoi que ce soit qui y ressemble.
– Chéri, tu as vingt-huit ans et tu es toujours célibataire, elle laisse échapper un soupir en posant ces mains sur mes bras, Diana, il est temps maintenant.
– Vingt-sept et ce n’est pas comme si j’étais seule depuis ma naissance.
– Et bien c’est tout comme, puisque tu l’ais maintenant, et ce n’est pas par ce que Liam t’a quitté que tu dois rester seule le restant de ta vie.
Seigneur !
Pourquoi elle croit que c’est lui qui m’a quitté ?
C’est vraiment l’image que je projet aux gens; une femme qui ne se fait pas assez confiance pour entamer une nouvelle relation après les tromperies de son ex ?
Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et nous sortant toutes les deux. Je me dirige vers ma voiture quand maman me retient par le poignet et plonge son regard dans le mien.
– J’ai laissé une invitation sur ta table de nuit, tu peux emmener un invité, de préférence masculin et je n’accepterai aucune excuse.
Je n’arrive pas à croire qu’elle s’inquiète autant que ça sur ma vie personnelle.
– Maman, je ne pense pas que…
– Aucune excuse Diana, dit-elle en se dirigeant vers sa berline dont la portière est déjà tenue par son chauffeur.
Je soupire intérieurement. Un invité masculin ?
Je connais bien assez ma mère pour savoir qu’elle n’a pas dit ça pour que j’ai le choix, c’était une exigence et je devine déjà qu’elle va me trouver une roue de secours pour la soirée ou alors je vais devoir chercher un petit martyre pour une soirée. Je pouf de rire m’entendant penser ça.
Je trouverai bien une excuse pour ne pas y aller.
Il est presque dix heures, le soleil de L.A brille de toute sa lumière.
Je sors de la Rolls Royce que papa m’a offerte pour ma « remise de prix » d’hier soir, habiller de mon look classique de travail ; un haut simple noir à manche t-shirt, pantalon large blanc recouvrant mes escarpins de dix centimètre, lunettes de soleil, cheveux attacher en queue de cheval et sac Hermès.
En poussant la porte vitrée de la boutique, la caissière de ma boutique lève la tête et me lance un de ces sourires les plus chaleureux.
– Bonjour Mlle Harington et félicitations.
– Bonjour Janice, merci.
Au premier étage, mon équipe est déjà au taquer. Tous concentrer sur leur tâche répartie sur les deux longues tables de travail de part et d’autre de la salle. Je traverse le couloir en remerciant les félicitations et arrive à entrer dans mon atelier personnel au bout de la salle.
Trois heures plus tard, on toque à ma porte. La tête de Cyrus apparait dans l’entrebâillement de la porte en verre.
– Salut Boss, je peux entrer.
– Depuis quand tu demandes ? répondis-je en remettant mon nez dans mon croquis.
Il s’avance habiller d’une combinaison en cuire synthétique et ces bottes à talon carrée vertigineux.
– Tu penses que l’équipe d’accessoire pourrai finir ce chapeau à voile avant samedi ? lui demandais-je en lui montrant mon croquis.
– Je croix surtout que Oprah ne va pas en revenir quand elle verra ta collection automne, dit-il en désignant les six tenus déjà terminer, je t’ai apporté les diamants pour la robe de Clark, il me tend un petit coffret en boit où est inscrit Cartier.
– J’ai commencé à les chercher en voyant ton message de ces matins.
– Je peux te dire que Cartier n’a pas ménager ces efforts pour les confectionnés, il m’a fallu toute la matinée pour remplir les montagnes de paperasse que ces petites boules transparentes ont engendrer.
J’ouvre la boite et…Waouh !
Cyrus s’affale sur le canapé déjà charger de bout de tissu froisser en face de moi. Mes yeux étaient un peu éblouis par ces merveilles, ce n’est pas la première fois que j’intègre des pierres précieuses à mes créations mais c’est la première fois que je travaille avec des diamants.
– Il y en a 500 en tout, déclare-t-il en s’adossant au canapé.
– Oh ! Je vais en faire un prodige de cette robe, murmurais-je sans lever les yeux des pierres.
– Je n’en doute pas une seconde, marmonne-t-il.
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Je ne me prononcerai pas sur la valeur de ce texte, mais les trop nombreuses fautes rendent la lecture difficile.