La femme de l’image
Sévère, impénétrable
N’admire son jardin magique
Ni fleurs qui la saluent
Ni rose carmine
Qui fixe ses yeux tragiques
Toute fleur lui rappelle
Enfants palestiniens
Assoiffés et affamés
Blessés, tués
Par la lâcheté humaine
Par bombes qui pleuvent sur eux
Sans cesse et sans pitié
La femme de l’image
N’oublie jamais
Leurs pleurs et leurs souffrances
Author: Gulush Aga
Gulush Aghamammadova est née à Bakou. Elle écrit la prose dès 2000 en russe et en français. En 2010 Edilivre à Paris publia son livre « Epistoles » et en 2014 « Lisa Ghérardini » en français sous son nom d’auteur Gulush Aga. En 2016 Amazon Cratespace publie son livre « Mannequin», en 2017 le livre « Oriental woman». Les couvertures de deux livres sont en anglais, mais le contenu est en russe.
En 2019 à Litres voit le jour son livre « Nouvelles de Bakou» en russe. En 2019 Amazon Kindle publie son livre «Nouvelles hétéroclites» en français. En 2020 à Litres sort son livre «Ville fântome». En 2023 elle publie son livre "Nouvelles de Bakou" sur Amazon, en 2024 la deuxième édition livre "Lisa Ghérardini" toujours sur Amazon
L’hiver semblable au printemps
L’hiver semblable au printemps
Les oiseaux qui chantent l’amour
Les arbres qui fleurissent
Est-ce une erreur de la nature
Ou bien des gens?
Vengeance
Gulush Aga
Vengeance
Le sujet éternel. L’amour, la haine, la vengeance. Toute la littérature mondiale tourne comme autour du soleil, autour des sujets éternels. Aujourd’hui la vengeance éclipsa tout le reste. La haine rageuse qui mène directement sur le chemin de la vengeance. Les coachs en vogue avaient proféré tant de discours pathétiques pour amener leurs ouailles sur le droit chemin.
Les couleurs de l’automne
Les couleurs de l’automne
Sont brillantes et voyantes
Couleurs du sang frais et de la fête
Sont toujours si proches et engageantes
Le carnaval et le carnage
Une seule et même histoire des gens
Qui sont des clowns et des tueurs
A la fois
L’interprète arabe
Vêtu d’une longue robe voyante, couleur de soleil, l’homme s’était confortablement installé dans la cabine des interprètes. Le jaune éclatant de son habit accentuait sa peau brune presque chocolat. Les sons gutturaux de sa voix s’unissaient en une mélopée. Assis sur une chaise, il avait posé ses pieds sur le siège réservé à son collègue.
Accident
Il faisait encore nuit. Le coq chanta. Cet oiseau vit en ville ce qui semble étonnant. Après le chant du coq on entendit l’appel prolongé du muézin à la prière matinale. Il était temps. De se lever et d’aller en voiture aussi vétuste que son propriétaire vers la mer. Il faisait beau là-bas.
Le saule pleureur
Des silhouettes des passants étaient floues. La brume envahit l’ancien parc situé au centre de la cité ancienne. Les crépuscules ajoutaient à l’atmosphère brumeuse de l’énigme et de l’imprévu. Un couple des adultes qui faisaient la promenade quotidienne sans faire attention aux caprices du temps, se serra l’un contre l’autre.
Double standard
Double standard
Chacun voudrait avoir la réputation d’un être impartial. Au moins les gens « bien ». Effectivement dans la mesure du possible on essaie de garder l’équilibre et de ne pas tomber dans l’injustice. Ce n’est pas facile. Quelques fois c’est carrément impossible.
La fleur enchantée
La nuit fut longue. Sa décision de trouver cette fleur maudite, qui causa le départ précipité du village entier se transforma en envie ardente. La fille était formelle. “Tu trouves la fleur infernale et moi, en échange, je t’offre ma virginité”.