POUBELLE, PUCELLE.
Author: kinka
Kinka, c'est qui ? c'est quoi ?
En 2014 Wikipedia a supprimé cet article considérant qu'il s'agissait d'un canular et non d'une présentation sérieuse d'un auteur.
http://nullart.free.fr/
et
http://recitdevoyage.free.fr/japon/tankas/
et
http://nihonfrance.free.fr/-tanka-/
ROC TREDUDON
ROC TREDUDON.
Extirper l’histoire et la langue d’un peuple,
c’est annihiler une identité,
c’est procéder à un génocide culturel.
LE FANTÔME DE MA VIE
LE FANTÔME DE MA VIE.
Qui es-tu donc vieux fantôme de ma vie ?
Grande ombre silencieuse et austère
Qui aime tant les lieux solitaires.
Tu me suis partout de Londres à Pavie.
Qui es-tu donc vieux fantôme de ma vie ?
Je t’ai vu aux carrefours de ma vie,
Guettant le faux-pas, la trahison.
Ma vie, c’était ta maison.
Mon âme peinée ne fut point ravie.
L’HALLALI
L’HALLALI.
Emouvant souvenir des textes d’A. de Musset
Un jour qu’enfant je priais, il vint me voir,
Un enfant, le visage pâle, les habitudes noires,
Pareil à mon ombre.
“Ami, me dit-il, je suis ton seul ami
Et tu me trahiras dans la vie”.
Ultime éclat de mes souvenirs évanouis,
Dans un gouffre sans fond, je m’enfouis.
PAUVRE ETOILIER SANS SA BONNE ETOILE.
PAUVRE ETOILIER
SANS SA BONNE ETOILE.
Aux cieux de l’été,
Il y avait une étoile,
Une étoile parmi les étoiles.
Pour lui, l’étoilier, la planète, je crois,
Elle clignait de l’œil en cyclope.
Il l’a découverte un soir,
Vieille comme le monde ?
Ou bien née exprès pour lui ?
Elle a brillant
Par monts et par vaux,
Elle perçait les murs,
Elle l’a partout suivi.
Finis les pieds, ils me les cassent !
Pas assez pour qu’ils me tracassent…
J’arrime les mots et finies les rimes,
Ecrire en vers libres n’est pas un crime !
Révolté, je volte et virevolte avec le lexique.
L’arithmétique m’a faché avec la métrique.
POEME ANTINUCLEAIRE
Au creux d’une main tendue crispée
Dans la froide désolation
D’un désert aérien
Coulent de larmes
De sel et d’amertume
Et des sanglots
Aux grincements d’acier
Percent ce monde de glace
Leurs pleurs métalliques
D’une âme sans corps
Au creux des reins
Creusent des sillons humides
Et gluants, ils ruissellent
De la main tendue crispée
S’égrène le chapelet funèbre
De