Prologue
Dès notre premier souffle, un choix fondamental se dessine : vivre avec un but qui nous transcende, ou laisser le hasard guider nos pas. Parmi les milliards d’âmes qui peuplent notre terre, notre regard se pose sur un être particulier. Son ambition ?
Category: Literature
Lost in thoughts
Elle effaçait ses deux premiers paragraphes, ce qu’elle avait écrit était pathétique, cette mentalité de victime, elle ne l’aimait pas. Regretter ses choix, ce n’était pas elle. Elle avait fait des choix dans sa vie et leurs conséquences n’incombaient qu’à elle.
LES FRITES
LES FRITES
Le mardi à midi c’était purée jambon ou purée sardines,
Ça changeait d’une semaine sur deux.
Le mercredi c’était frites jambon
Ou frites avec un « coco » (un œuf sur le plat).
PHASE A PHASE B
Sa grande passion était de faire tomber les choses. Ça l’avait prise dès l’enfance. Enfin, c’est ce que lui disait sa mère. Une sorte de vieille chose devenue encombrante qu’on a mise ailleurs, loin des vivants. Enfin, c’est ce qu’elle disait. Quand la principale occupation d’une vie est de vieillir, ça peut se faire en EHPAD comme chez soi.
Stigmates du passé
Elle marche en silence, regard de velours,Mais dans ses prunelles, s’éteint le jour.Un sourire poli, un geste adroit,Pour mieux dissimuler ce qui hurle en soi.
Ses mots sont du miel, son ton apaisant,Mais cachent le fiel d’un cœur dévorant.Elle tisse des toiles, invisible fil,Emprisonne les âmes d’un murmure subtil.
Entre ombre et lumière
Dans l’obscurité de la nuit,
Deux âmes effleurées, à peine entr’aperçues Se cherchent, se reconnaissent, sans se saisir, Un fil invisible, un secret émoi.
*Jean Pierre Basilic Danthor Franck Etienne D’Argent*
Nous nous excusons de vous avoir laissé entendre
Le fracas d’un cri nouveau, écho d’un monde en cendre,
Car le souffle fragile d’un enfant à naître
A fait trembler les racines du vieux mapou en pleine mue,
Se faufilant dans les méandres du temps qui s’effondre,
Comme un présage gravé dans l’écorce du vécu.
Il se peut que je connaisse les syllabes qui composent ton nom, ou les traits subtils qui façonnent les contours de ton visage, mais ce somptueux paraître ne saurait capturer l’essence même de tout ton être.