J’ai fui l’amour, le vrai, j’ai tout fait pour rattraper le coup mais le mal je me l’étais fait. Le résultat est catastrophique, tout n’est qu’une succession pathétique d’échecs sentimentaux symptomatiques d’un cocktail fantastique, un bon manque d’expérience mêlée à la peur, une pincée de malchance et des erreurs, en découla beaucoup de souffrance et une absence du cœur. Me voilà devenu fébrilité et méfiance, je crains les filles mais feins l’indifférence, c’est plus facile si j’étouffe en moi la flamme, si je cache à mes pupilles l’étrange beauté des femmes, et si tout part en vrille, si on me reprend mon âme, il faudra que je me recroqueville, que je sonne l’alarme, que je parte à mille lieux d’ici, loin, là-haut, dans la montagne.
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