Tel un coup de grisou
Qui m’a projeté au fond du trou
Dont je ne m’y attendais pas du tout
Mais qui après coup
Résonne partout
De la jalousie qui surtout
Gangrène les relations
Sans plus de confiance que l’éviction
Le partage de l’amitié
N’est plus réciproque, que d’un côté
Préférant profiter de l’autre moitié
Pour la plumer
Puis le laisser tomber
Une fois pressé
Ne trouvant plus rien à gratter
Telle est notre société
De cupidité, d’avidité
Me donnant le droit
À mon célibat
Plutôt que d’être la proie
Encore une fois
Dans le plus grand désarroi
Mon immense générosité et sensibilité exacerbée
Maintes fois piétinées
Par des défunts amis
Qui m’ont trahi
Me laissant le cœur éventré
De douleurs immodérées
Impossible à consoler
Pendant plusieurs années
Je reprends donc ma totale liberté
Sans ami, ni moitié
Pour ne plus souffrir
Et pouvoir guérir
Des aphtes du souvenir.
Le Jongleur de Mots.
Photo Pinterest
Aichabh
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