La nuit on dort
Moi je sors
Quand tout le monde a sommeil
Moi je me réveille
La nuit m’émerveille
De sa splendeur naturelle
Sans le bruit infernal
De la journée tout à fait normale
Mais agaçant du brouhaha incessant
Qui hurle constamment
Je préfère le silence de la nuit
Le calme en sursis
Apaisant de sa faible lueur
De quelques étoiles et la lune en primeur
Je me promène dans sa forêt de lumières
Qui m’éclaire de leurs sanctuaires
Le bruit du vent me caressant
D’une bise de l’instant
La pluie me mouillant
D’une bruine du moment
M’envoyant ses encouragements
À la force de ses éléments
Qui m’incitent à revenir dès demain
Y parcourir un nouveau chemin
Qu’il me faudra découvrir
Lors d’une autre rencontre possible
Entre moi et l’inaccessible
Devenue invisible
Aux communs des mortels
Qui ont oublié la nature et le ciel
Plus occupés à leurs écrans devenus essentiels
Omettant le naturel
Préférant le superficiel
D’une technologie artificielle.
Le Jongleur de Mots.
Photo Pinterest
SCÉNIC ALCHEMY
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