Un fleuve, une rivière, un ruisseau
Ne demandent qu’à s’écouler sans arrêt sans souhait
Et pourtant ces choses semblent être bien appréciées, bien accompagnées
Voilà qui devient source d’étonnement pour le simple badaud
Ces chemins vont, viennent et pourtant la vie ne se soucie guère de leur essence
Ignorance, absence, fausse croyance et nonchalance de l’abondance
Tout cela ne semble que fébrile et éphémère de toute manière
Me direz-vous, à quoi bon fuir le règne de la poussière ?
Cependant, il existe bel et bien des îles désertes de bonheur
Mais vraiment rares sont ces rencontres chanceuses
Nager, ramer, divaguer et encore nager pour les atteindre à l’heure
Plonger au plus profond pour finalement devoir quitter ces heureuses
Mais intemporellement, la musique reste là comme remède aux miracles désuets
Elle réveille le cœur lorsque celui-ci s’est égaré au détour d’un sentier
De nouveau, il s’agit de ressentir pour vivre et d’accepter pour subsister
Voilà in fine les maîtres-mots de l’existence retrouvée.