Dans le jeu des maux,
Il y a les égos inégaux,
Des Golgoths au cœur glacé traînent,
Un miroir sans tain, où l’autre s’efface en peine,
Où l’écho de soi résonne, en mantra irrationnel,
Ah l’amour, ce mot flou, reflet d’un rêve irréel,
Chacun construit sa forteresse avec des murs de solitude,
L’autre n’est plus qu’un spectre, un vestige d’habitude,
Les regards se croisent, sans jamais se toucher,
L’indifférence règne en maître sans pitié,
Dans ce bal des solitudes, les âmes se frôlent,
Sans jamais s’enlacer, à peine un élan qui console,
L’égoïsme en armure, protège les cœurs las,
De peur de ressentir, le poids d’un autre pas,
Mais dans ce vide sidéral, où l’autre est oublié,
L’âme se dessèche, dans un cri étouffé,
Car l’amour, l’amitié, ces liens si précieux,
Sont les reflets perdus, d’un monde harmonieux,
La où l’égoïsme règne en maître, sans remords,
L’humanité s’éteint, dans un silence, elle s’endort.
This post was created with our nice and easy submission form. Create your post!