Il n’y a certainement pas de ciel qui soit pas sans nuages.
Il y a des oiseaux que l’on a amputés de leurs ailes.
Des pays où l’eau potable ne coule pas dans leurs paysages
Des enfants que l’on a volés des mains maternelles.
Il y a des familles sans amour et certains hommes sans lois.
Il y a des bambins qui jouent sous le soleil brûlant.
Des bébés au ventre creux plus grand que leur minois
Un monde cruel, d’ombres qui se prêtent au jeu en s’y mêlant
Il y a des corps épuisés qui cherchent à se relaxer.
Il y a des cages dorées où volent des oiseaux aux ailes fatiguées
Des marchands qui cherchent à tout vous faire très chez payer
De très nombreux pauvres qui vivent dans des misères insensées
Il y a des tristes sourires de gosses au milieu d’explosions.
Il y a des mots d’amour qui font basculer la différence.
Des rayons de soleil aux barreaux des prisons
De vrais bonheurs qui chassent la violence
Il y aura un jour, des nuages qui s’effaceront, le ciel est enfin bleu.
Marie-Anne Keppers – Mak
Photo – abogawat