L’ÎLE AUX FOUS
À quelques encablures du port de Ploumanac’h
Le rose du granite est un décor princier.
Le Roi des fous règne ici en seigneur
Les manants sont bannis, sous peine pécuniaire.
Noyée ce matin-là dans la brume océane
L’île semble éclore sous l’aile des oiseaux
Comme un œuf posé en suspension sur l’eau.
Elle érige sa pointe aux rayons matinaux.
Après cette nuit fraîche aux plumes des oiseaux
Une brise marine venue du continent
Enfante de l’écume aux vagues sauvageonnes
Qui se jettent en cadence à l’assaut des rochers.
Nul ne peut venir sans y être invité
Car l’île a des secrets qu’il faut sauvegarder.
Pour dire la vérité, malvenue aux curieux
Qui viendraient en cachette contaminer ces lieux.
Les bruyères et genets sont des abris de choix
Le spectacle se joue dans le creux des falaises
Quand les bébés foutraques au vent ébouriffés
Attendent en paillant leur première becquée.
Claude DUSSERT – (22 Août 2025)
L’ÎLE AUX FOUS
À quelques encablures du port de Ploumanac’h
Le rose du granite est un décor princier.
Le Roi des fous règne ici en seigneur
Les manants sont bannis, sous peine pécuniaire.
Noyée ce matin-là dans la brume océane
L’île semble éclore sous l’aile des oiseaux
Comme un œuf posé en suspension sur l’eau.
Elle érige sa pointe aux rayons matinaux.
Après cette nuit fraîche aux plumes des oiseaux
Une brise marine venue du continent
Enfante de l’écume aux vagues sauvageonnes
Qui se jettent en cadence à l’assaut des rochers.
Nul ne peut venir sans y être invité
Car l’île a des secrets qu’il faut sauvegarder.
Pour dire la vérité, malvenue aux curieux
Qui viendraient en cachette contaminer ces lieux.
Les bruyères et genets sont des abris de choix
Le spectacle se joue dans le creux des falaises
Quand les bébés foutraques au vent ébouriffés
Attendent en paillant leur première becquée.
Claude DUSSERT – (22 Août 2025)
L’ÎLE AUX FOUS
À quelques encablures du port de Ploumanac’h
Le rose du granite est un décor princier.
Le Roi des fous règne ici en seigneur
Les manants sont bannis, sous peine pécuniaire.
Noyée ce matin-là dans la brume océane
L’île semble éclore sous l’aile des oiseaux
Comme un œuf posé en suspension sur l’eau.
Elle érige sa pointe aux rayons matinaux.
Après cette nuit fraîche aux plumes des oiseaux
Une brise marine venue du continent
Enfante de l’écume aux vagues sauvageonnes
Qui se jettent en cadence à l’assaut des rochers.
Nul ne peut venir sans y être invité
Car l’île a des secrets qu’il faut sauvegarder.
Pour dire la vérité, malvenue aux curieux
Qui viendraient en cachette contaminer ces lieux.
Les bruyères et genets sont des abris de choix
Le spectacle se joue dans le creux des falaises
Quand les bébés foutraques au vent ébouriffés
Attendent en paillant leur première becquée.
Claude DUSSERT – (22 Août 2025)