Comment les lueurs de l’éclaircie se dessinent-elles
Pendant que l’ombre de la catastrophe continue d’embrasser le jour
Je t’abords tel un père qui protège avec ferveur sa famille
Pourtant inévitablement tu endureras les coups que j’inflige
Peu à peu, je sens mes forces s’amenuiser
Mais je continue à grimper assoiffé d’un minuscule brin d’espoir
Comm
LIZA
LIZA
1
Si tu t’imagines que cela me suffisait
Je connais aussi l’envers du décor
2
Oublie un peu les escaliers de Prévert
Sinon tu ne finiras pas dans mes décors
3
Quand tu as regardé sur la terrasse
Je t’ai donné la main
Pour voir la Rade, et tu m’as dit
Et si ça casse
4
Je ne regrette rien
C’est ce qu’on a vécu de mieux
5
Ce qui s’est passé à la crique de Saint-Mathieu
C’est passé et je te tiens
Les pleurs d’amour
Les perles qui coulent sur tes joues, sont l’expression distinguée
Qu’à un moment donné, tu as aimé.
Ces cristaux de sel sont la matérialisation de tes souvenirs,
Ils glissent sur ta peau comme une lame aiguisée
Puisqu’ils sont gages d’une tristesse à venir.
Pourtant, ils sont aussi les défenseurs de ta pureté,
L’élégance de tes pensées, le sublime de ton être.
LE PASTAGA
LE PASTAGA
(A la mémoire de Lannig tombé trop tôt)
1
L’autre jour dans ma turne
Avec deux trois copains, on se faisait une petite fête
Parait qu’on faisait du tapage nocturne
R :
Chienne de vie, Putain de mort,
Je crie trop fort
2
On s’était vite calmé
On respecte l’ordre public
Surtout devant les flics
3
On se pointe dans une buvette
Y’avait une réunion
De sportifs en association
On se foutait de
A MES AMOURS
A mes amours
Je t’aime encore,
Je me rappelle tes yeux,
Le temps perdu ne se rattrape jamais,
Si tu me voyais,
Je t’appellerais de tous mes vœux,
Toujours encore,
Je t’aimerais,
Si je te vois, plus jamais
Je n’aimerais,
La vie est si courte,
Ma détresse et ma faiblesse
Ne font qu’une,
Ta main dans la mienne,
En un instant passe le temps.
Stéphane ESTEDEST – Mars 1988
MESSAGE POLITIQUE
MESSAGE POLITIQUE
Tonton au Panthéon
T’y rejoindras Monnet
Un pauvre sonnet
Ecrit par …
Stéphane ESTEDEST – Mars 1988
LE RESCAPE DE 1987
Année 1987, le rescapé
Une pluie froide tombe sur cette île,
Des hordes de froid dansent sur le béton,
Plus vieux, je te dirais aussi de ne pas tomber
Dans le froid.
Stéphane ESTEDEST
DIVERS ET RESCAPE
Année 1988, janvier.
L’eau à la bouche
L’eau à la bouche
Deux pensées qui te touchent
Celle qui t’enjaille
et celle qui t’entaille
Un futur excitant
Un destin dans le néant
Fait un pas
Mais ne t’emporte pas
Risquer n’est pas d’abus
Mais c’est l’abus qui te tue.
J’EN AI MARRE
J’EN AI MARRE (citation de O…)
(Janvier ou février 1989)
1
Ces jours ci ma cheville n’allait pas,
L’extension était bien plus violente,
Que dire de plus ici-bas,
Bien plus violente ma disgression
S’étonne encore de ta distraction
II
Je n’ai pas la cheville ouvrière
Le travail ne manque pas
Pourtant je n’ai pu chercher
Car je ne pouvais me défouler
III
La prochaine fois on ne m’y reprendra pa