Un menuet interminable
Pour une femme imperturbable
Je suis cet ours ivre sur la banquise
Qui dérive près d’une dune d’Afrique
Peau brûlante
Bouche d’Orient
Yeux de poivre
Mains d’opale
Je suis parti en solitaire
Faire le tour de la ville
C’est ainsi, les éconduits
Finissent toujours en galères.
Une belle bohémienne 💃
La violence est dans le vert
Scintillant des yeux de clerc
Qu’elle porte en bandoulière
D’une plaie comme en hiver
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Pommettes d’apothicaire
Sur des lèvres de bonheur
Charisme de fille au pair
Bientôt reine des clameurs
•
C’est le sort des pauvres hommes
De se mettre en file indienne
Pour gagner l’âme et le corps
D’une belle bohémienne.
Ci-gît l’amertume salée des nuits d’été. Lorsque les corps s’entremêlent dans un canon inaltérable, une fanfare celte lancée à vive allure, une attaque de huns.
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C’est comme un boulet dont les chaînes auraient lâché et qui dévalerait les pavés, faisant sauter tour à tour les checkpoints et les filets d’aéronefs.
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Un destin à l’envers
Parfois je me sens anxieux, car le doute, le désespoir me tracassent.
J’ai l’impression de tourner dans le vide, les choses que je vois me font peur, je n’arrive plus à me pencher sur mon avenir, la paresse m’anime, j’ai envie de pleurer, de me lamenter sur mon sort.
Voici les règles basiques de la versification classique. Ces règles vous aideront à écrire votre propre poème sur la base de la poésie classique, à l’inverse des poèmes en vers libres.
Le “e” muet
En poésie classique, le “e” ne se prononce pas :
En fin de vers, qu’il soit graphié “e”, “es” ou “ent”.
G8 feat. David – J’y suis j’y reste
Paroles : Ziyad.
Petit poème sur l’amour ❤️
L’amour
C’est à se demander si c’est fait pour toi
Les tours
Tu montes dedans mais jamais jusqu’au toit
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Ton tour
Tu l’attends mais il ne vient pas
La cour
Tu fais mais elle laisse coi
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L’amour
Ne sera plus comme autrefois
Où pour
Aimer il fallait être soi.
Fin de soirée 🌙
C’est l’heure où les hiboux
Serrent les dents et font la moue
De prétendant à soupirant
Il n’y a qu’un pas et c’est rageant
Seules les professionnelles
Répondent encore à des appels
Et les clients sont mis dehors
Mines endeuillées, laissés pour morts
Les bonnes affaires sont déjà prises
Jolis satins pour mines grises
Écorchés vifs versus reste du monde
Et moi je continue ma ronde.
Une histoire de rubis
C’est une lune à l’eau de rose
Un rubis rouge et plein de choses
Va la décrire en une prose
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Avec ses traits de thermidor
Et puis ses hanches de Belle Époque
Je pense à elle comme un vieux schnock
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Vous auriez vu son sac de nœuds
Derrière ses yeux voluptueux
Vous en seriez tombé amoureux.
Révolution des couleurs
Lors de leur rencontre, autour d’une table ronde.
Les couleurs décidaient d’orner notre monde.
Qui avait été affublé en noir et blanc
Et le rendre adorable et attrayant.
Elles convainquaient de donner à son visage.
Plus d’allure, de brillance et d’éclairage.
Le vert avait le feu vert, il était superbe.
Il avait teint sa couleur sur toute l’herbe.
Le bleu avec son bleu de travail était prêt.