Elle avançait, discrète,
dans le tumulte des jours,
Offrant son temps, son souffle,
sans jamais détour.
La vie lui avait appris la prudence, la retenue,
Mais jamais l’art fragile
de savourer l’inattendu.
Elle croyait qu’il fallait beaucoup
pour être heureuse,
Ignorant qu’un simple rire peut illuminer les heures.
Même quand le corps se plie sous le poids de la douleur,
On peut encore cueillir une étincelle de douceur.
Elle ne savait pas qu’un instant suffit,
Qu’un rayon de soleil est déjà un paradis.
La vie s’offrait à elle, tendre ,
parfois imparfaite et fragile.
Mais elle la regardait passer, immobile.
Si je pouvais lui parler aujourd’hui,
je lui dirais ,
Danse, même si tes jambes tremblent,
Chante, même si ta voix vacille,
Aime, même si ton cœur est fatigué .
Et éloigne-toi de tout ce qui t’enlève ta joie,
De tout ce qui te culpabilise et t’épuise,
Car ces chaînes invisibles nous détruisent.
Car chaque seconde compte,
même quand tout semble perdu,
Chaque sourire est une victoire,
même quand on est vaincu.
Aujourd’hui, je lève les yeux vers le ciel
Et je lui rends hommage, à elle,
A sa force silencieuse,
à ses rêves enfouis,
À tout ce qu’elle a donné sans jamais rien exiger.
Elle est mon exemple, mon regret, et ma lumière.