Être couvert de sueur, mais pas la mienne.
Avoir souffert mais pour l’heure, faire des siennes
jusqu’à oublier toute dignité humaine,
jusqu’à m’avouer que ma propre vie est vaine.
Tomber amoureux de l’univers
et vomir tout ce qui me constitue ;
Il est douloureux d’être en hiver
quand la faim de chaleur vous prostitue.
Avoir le coeur sur la main
et une plaie béante dans la poitrine :
N’attendre rien de demain
que d’évanouir son mal dans la farine,
et épanouir les mâles dans le plaisir
comme un parfait démon de luxure ;
alors enfouir le sale et secret désir
de rouvrir chaque point de suture.
Voler les coeurs et faire les poches,
avec ardeur tenter une approche ;
Avec audace savoir briser la glace,
instant fugace où j’oublie où est ma place.
Laisser les mains sur ma peau de verre
faire leurs affaires, défaire les miennes ;
et finalement vivre à l’envers
jusqu’à ce que ce soit l’Enfer qui me tienne.
Attendre juste que le sale temps passe,
et au fond de soi, attendre autre chose ;
des rêves évadés sans laisser de trace,
m’oubliant derrière une porte close.
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