Elle marche en silence, regard de velours,
Mais dans ses prunelles, s’éteint le jour.
Un sourire poli, un geste adroit,
Pour mieux dissimuler ce qui hurle en soi.
Ses mots sont du miel, son ton apaisant,
Mais cachent le fiel d’un cœur dévorant.
Elle tisse des toiles, invisible fil,
Emprisonne les âmes d’un murmure subtil.
Sa noirceur ne hurle pas, elle chuchote, elle s’insinue, perfide et dévote Son venin infuse, lentement, sûrement. Elle façonne une ruine, un gouffre, une cage dorée, Où l’on entre libre et d’où l’on sort brisé.
Toi, voyageur pris dans son abîme, tu cherches la lumière, Tu n’y vois que l’enclume. Car sous ce masque aux reflets d’or, ne battent que les ombres, ne vit que le remords.
Toi qui l’écoutes, réveille-toi, Elle n’aime qu’elle, elle n’a que soi. Car sous sa peau coule la cendre et dans son âme, Il n’y a que du vide à entendre.
Voilà le sceau que tu me laisseras
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