Lorsque tombe la nuit je fais sauter la digue
Dâune fervente nymphe au doux parfum de figue
Je nâai pour seule foi que le frisson de lâĂąme
Les caresses dâĂ©tĂ©, l’arĂŽme des cĂ©pages.
Les toges bien souvent sont des draps de tartuffes
Ces proclamés sachants sont en fait des baudruches
Votre coeur est plus pur, cultivez votre flair
Pour quâenfin jamais plus, on vous dise quoi faire.
La morale et la loi ne sont quâune chimĂšre
Vous ĂȘtes lâhorizon, le mĂąt et le corsaire.