Dans ma course d’une vie aux mille souvenirs,
L’angoisse du temps ne cessant de s’écouler
M’existe seulement par peur de ne pas découvrir
Tous les paysages que la Terre offre à contempler.
Pour y remédier, je me suis mise à courir
À folle allure, afin de voir le soleil se coucher
Sur tous les visages dont je connaîtrai le sourire
Et toutes les ruelles que j’aurai vues danser
Au rythme des quatre saisons
Et dont les fleurs, sur les terrasses des maisons,
Dégagent étrangement l’odeur du bonheur.
La jeunesse fougueuse et éternelle a sans doute raison
Lorsqu’elle pense que son existence a une raison
Dont le voyage en est le cœur.
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