Il pleut sur ma ville
Comme on avait jamais pleuré
De joie ou de tendresse
D’amour ou d’allégresse.
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Et j’ai vu mourir
Tant d’océans infinis
Que je finis par faire mine
Toujours d’être surpris.
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Il pleut sur ma ville
Comme on avait jamais ris
Du pennage de tout ce que
Nous réserve souvent la vie.
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Mieux vaut rire que pleurnicher
Se surprend-on à dire
Juste avant que le bas blesse
Comme le temps casse les rêves.
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Il pleut sur ma ville
Et je pense toujours à hier
Et le vent nous anime
Dans une toute dernière prière.
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Les volets dansent et claquent
Et le destin nous provoque
Il récite une funèbre marche
Pendant qu’à d’autres il couronne.
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Il pleut sur ma ville
Comme il n’avait jamais plu
Et les chemins escarpés
Se sont à jamais perdus.
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Et alors, et après ?
Nos esprits chantent et perdurent
Comme les cordes du luth
Vibrent du même air.
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