Conte d’été – le serpent qui siffle
« J’étais couché sur un plad dans l’herbe dans un lieu que j’adore et je dis à Pierre, je regarde le ciel bleu mais il ne chasse pas mes idées noires. Patrick, sa mère, Nicole ainsi que ses enfants dirent à Pierre : « dis lui plutôt de retourner boire un verre au Kangourou ». Mais Pierre savait que ça ne m’aiderait pas, en l’écoutant j’y allais tout de même et bu deux demis.
Je revins m’allonger sur l’herbe et Pierre et sa femme me demandèrent si cela allait mieux. En fait non, leurs dis-je, mais par contre qu’est-ce que je me marre. Et sur leurs conseils parti embêter une grenouille de bénitier que j’apercevais du coin de l’oeil.
Elle et son mari étaient occupé à ranger du bois pour l’hiver en plein mois d’août sous un soleil éclatant. Je leur dis « tu voudrais me mettre une bûche de côté pour Noël ! » Ils me regardèrent incrédules, mais je rajoutais on reconnait les bonnes grenouilles aux mauvais crapeaux rien qu’à leur haleine. Ils se sentirent agressés et me dirent laisse nous, nous sommes en famille.
Mais que Diable leurs dis-je, je voudrais bien connaître votre belle famille. Son soupir cachait ses pleurs, sa hargne et sa haine. Je la laissais sans la quitter des yeux et près de la fontaine la retrouvais. Je luis dis : » regarde cette belle pièce de 5 francs en argent, je la jette à la fontaine.
âElle me dit, vas donc chercher le seau pour la repêcher. Mais que dis-je en voila une bonne idée, comme ça quand tu repêcheras la pièce je te pousserais avec le seau et avec la corde ton grand couillon de fils se pendra. Puis j’ajoutais : « il y a longtemps ma chère Tantane qu’aucune vipère ne t’avais sifflé ainsi à l’oreille. »
Stéphane ESTEDEST
Fin – N.B. : ce n’est pas un conte fictif. Cela s’est passé ainsi, je ne cite aucun nom de famille ni de lieu. Certaines personnes sont mortes, mais même celles qui restent ne pourront pas se reconnaître. Tout juste conviendraient-ils d’une coïncidence.
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