Il faut imaginer des yeux d’orge et d’anis
Des lèvres de bonheur, un parfum de réglisse
Le sourire esquissé d’un genre de marquise
Sur un bout de papier emporté par la brise.
Il faut imaginer des saillies truculentes
Dans un grand corps brûlant reflété par les lampes
Imaginer sa griffe arrachant votre pouls
Dans un cri haletant quelque part aux mois d’aoûts.
Reconnaissez enfin que ses doigts de métal
Sont une pluie de l’âme en ce monde infernal
Qu’il faut être soit fou soit tout simplement moine
Pour ne pas les saisir dans une immense poigne.
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