Dans ma lointaine enfance
Où se traînent mes errances
Il reste ça et là des souffrances
Aussi quand j’y songe
Reviennent tous ces mensonges
Que l’âme douloureuse éponge
Mais plus loin que les cris
La vie, généreuse, m’a appris
Que tout n’est pas écrit
Ce n’est que l’amour
Qui fait les beaux jours
Et l’envie du toujours
le 1er décembre
Le 1er décembre j’ai eu envie de te dire que je t’aimais pour la première fois.Quand je suis avec toi, je n’ai que ce mot à la bouche.Je t’embrasse l’épaule, je te le dis dans ma tête.Je t’aime.
J’embrasse ta tempe, ton coup, tes mains, tes cheveux.Je le pense en boucle dans ma tête.Je te le dis dans mes pensées, tout bas. A défaut de ne pas pouvoir te le dire à haute voix.
“Tombeau inconnu”
« Tombeau inconnu »
Salut passager,
Merci d’être passé,
J’y suis passé un jour,
Y demeurant toujours,
Tu y passeras un jour,
Y demeurant toujours,
Tout est tellement :
Passager,
Tout est si éphémère,
La Vie,
En particulier,
Tâche,
Si possible,
D’y demeurer :
Libre,
Léger,
Purifié,
Fais-en,
Ton Temple,
De la Sagesse !!!
Racontait ;
Le tombeau,
Inconnu !!!
Elle tombe, doucement, comme un voile sur le monde.
La nuit, où s’endorment les hommes, quand se réveille une autre vie.
Mille bruits se font entendre et cependant, le calme se révèle.
Irréels, le ciel et sa profondeur, les étoiles qui percent le bouclier des lampadaires.
La mort, c’est chaque matin ne pas vivre. Se réveiller sans un rêve et se lever sans un but.
La mort c’est d’avoir renoncé à toute chose et d’abord à soi. Voir toutes les possibilités et aucune qui convienne.
La mort arrive quand la raison de vivre vous échappe. C’est la vraie mort, celle que ne fait qu’entériner la mort physique.
L’espoir, c’est le soleil qui fait fondre,
Les gelées encore profondes,
Qui s’attardent au printemps.
L’espoir, c’est l’oiseau noir qui vagabonde,
Qui fait entendre à la ronde,
La douce mélodie de son chant.
L’’espoir, c’est un bébé qui vient de naître,
C’est un sourire, un mot, une lettre,
C’est tout petit, pourtant si grand.
La poésie c’est quand le cœur déborde par une plume disponible.
Crier, pleurer et sourire sur du papier. Cracher de l’encre, comme d’autres crachent du sang.
Extraire les balles douloureuses des sentiments encore fumantes et les écraser de toutes ses forces sur du papier.
Alors, je me mettrai en marche
Et je marcherai pour courir ensuite !
Courir, plus fort et plus vite,
Courir encore et encore !
Fort, à m’en éclater les poumons,
Vite, pour ne plus perdre, dans la fuite
Et dans la peur où le cœur s’agite,
De temps, noyé dans mes émotions.







