Elle tombe, doucement, comme un voile sur le monde.
La nuit, où s’endorment les hommes, quand se réveille une autre vie.
Mille bruits se font entendre et cependant, le calme se révèle.
Irréels, le ciel et sa profondeur, les étoiles qui percent le bouclier des lampadaires.
La mort, c’est chaque matin ne pas vivre. Se réveiller sans un rêve et se lever sans un but.
La mort c’est d’avoir renoncé à toute chose et d’abord à soi. Voir toutes les possibilités et aucune qui convienne.
La mort arrive quand la raison de vivre vous échappe. C’est la vraie mort, celle que ne fait qu’entériner la mort physique.
L’espoir, c’est le soleil qui fait fondre,
Les gelées encore profondes,
Qui s’attardent au printemps.
L’espoir, c’est l’oiseau noir qui vagabonde,
Qui fait entendre à la ronde,
La douce mélodie de son chant.
L’’espoir, c’est un bébé qui vient de naître,
C’est un sourire, un mot, une lettre,
C’est tout petit, pourtant si grand.
La poésie c’est quand le cœur déborde par une plume disponible.
Crier, pleurer et sourire sur du papier. Cracher de l’encre, comme d’autres crachent du sang.
Extraire les balles douloureuses des sentiments encore fumantes et les écraser de toutes ses forces sur du papier.
Alors, je me mettrai en marche
Et je marcherai pour courir ensuite !
Courir, plus fort et plus vite,
Courir encore et encore !
Fort, à m’en éclater les poumons,
Vite, pour ne plus perdre, dans la fuite
Et dans la peur où le cœur s’agite,
De temps, noyé dans mes émotions.
“Planète Terre”
« Planète terre »
Entourée,
De vautours,
Sans le moindre,
Scrupule,
Ni honte,
Ni la moindre,
Reconnaissance,
Ma tendre bien-aimée :
Mère,
Berceau,
Nourrisse,
Fiancée,
Si mal aimée :
La Planète terre! !!!
Que dire ?
Que faire?
Le sommet du monde
Chapitre 1
Je suis riche. Très riche.Pas juste le genre de riche qui s’achète des villas ou des voitures. Ça, c’est pour les gens qui ont encore besoin de prouver quelque chose. Moi, j’ai dépassé ce stade. J’ai transcendé la richesse. Je ne possède plus seulement des objets, je possède surtout des expériences. Des sensations rares, calibrées, parfaites.
Bouffon
Bouffon d’hier devint bourreau
Élève modèle de ces anciens bourreaux
Dont l’oeil pétille, le rire éclate
Voyant le sang d’enfant tué
C’est la joie, bonheur, la fête
Et le bourreau, le maître
Qui nourrissait longtemps son Ego
Par la tuerie des petits enfants
De plus en plus ressemble
Au vieux Bouffon dément
Pas besoin de son bonnet,
On le regarde
Son front, oreilles, les yeux du fou,
Et on comp







