LA MARÉE ÉTAIT EN NOIR
DEMAIN, EN MER DE TRANQUILLITE.
Category: Literature
GUÈRE DE PAIX (à demi-mots)
Sale âme ! Chale homme !
On s’insulte ou on se salue ?
On n’a donc que des mots qui tuent
Femmes comme mômes.
En ces jours d’infamie
Morte est la mer patrie…
Soit donc maudite Terre sainte
Dans les hauts murs dont tu es ceinte.
– Chale homme ! je dis…
J’oses t’apostropher ainsi
Face à ton visage de fouine.
– Tu chuintes ou alors tu chouines ?
FINISTÈRE
FINISTÈRE
Finistère…
Crépuscule
Fin du monde
Fin de la Terre
Fin de l’homme
Sinistre extrême Occident
Seuls les mythes l’ont apprivoisé
Du monde des morts de l’Egypte
Au verger paradisiaque des Celtes…
Cette fin de la terre
Aux caps de rocs édentés
Rongée par la furie océane
Engloutissant Ys et l’Atlantide
L’humanité effrayée s’y arrête
Au-delà cR
1968, UNE RÉVOLUTION POÉTIQUE
1968, UNE RÉVOLUTION POÉTIQUE.
Recueil électronique à menu dynamique.
Qui ? Quinquina ?
Kinka qui a quoi ?
Kinka là qui n’a rien…
Quoi ? Quinquagénaire ?
Kinka génère quoi ?
Kinka dégénéré…
Qui qu’a cassé Kinka ?
C’est la vie… Bah !
Sérieux en aucun cas…
Cacophonique ?
Kinka à la folie ?
Kinka euphorique…
Quincaillerie ?
Kinka, raillerie ?
Enfer sans retour
Le gémissement d’un dernier sacrement
Vous attire plus que tout
Essayez de vous en libérer
Et vous en sortirez dénué de vous
–
Tu sors d’une terre fraîchement remouée
Qui est imbibée de larmes familières
Tu en deviens perdu et sans attache
Alors tu décides de te rendormir
–
Les ténèbres parlent en ton nom
Votre âme est désormais perdue
Jamais vous la retrouverez
Il l’a vendu
–
Lu
je sais pas encore le titre
(Verse 1)
Dans l’ombre de la cour d’école, elle se tient seule, Les rires et les chuchotements, elle les endure, seule, Un visage masqué par la douleur, des larmes à l’intérieur, Les mots blessants et les rires, elle ne sait plus quoi faire.
Papa
Je ne pense pas que ce soit de sa faute. J’ai du faire quelque chose, mais je me demande quoi. Je sais que je n’ai pas toujours été tendre mais c’était il y a des années. J’aimerai réparer ce que j’ai cassé, mais comment ? Et qu’est ce que j’ai cassé au juste ? Il ne peut même pas répondre à cette simple question. Qu’est ce que j’ai fait pour mériter la haine.
Mes doigts sur un piano
La musique me manque. Je répète inlassablement les mélodies que je me plaisais à jouer naguère, dans mon âme, dans mon cœur. J’effleure désespérément l’air de mes doigts, espérant en faire jaillir un son, une note. Rien qu’un son, rien qu’une note. Je me sens incomplète, creuse. Chaque harmonie que j’entends me transperce comme un couteau.
Un jour à la plage
Ce jour là,
Nous avions décidé de regagner cette petite crique un peu secrète
Ou l’océan poussait de vagues vagues mousseuses
Sur un sable lisse et vierge de toutes empreintes et foulées,
Le soleil très présent nous poussait étendus, à hâler,
A foncer jusqu’à l’ambre, désinvoltes et sans tourment.
La bête…
Je reste là,
Comme une bête sauvage,
Prise dans les glaces,
D’un immense marécage,
Je regarde le ciel,
Sans rien y voir,
Il est obscur,
Vide,
Je sombre,
Mon corps ne sait plus,
Ma tête ne peut plus,
Me sortir de l’étau,
Qui brise mes os,
Je vais disparaître,
Sous les eaux,
Vives,
Sans que le monde,
Ne sourcille,
Sans que tu me repêches,
Sans que tes yeux,
Me réchauffent,
Comme une bête