J’ai côtoyé la dangereuse, la sournoise vertigineuse, j’ai côtoyé la mort.
J’ai côtoyé l’attrait du vide, insensible rive de l’oubli, j’ai côtoyé la mort.
J’ai voulu faire cesser la douleur assassine lente décomposition d’un esprit trop fragile.
Category: Literature
Invisibles
Que ce soit comme ça, ou par choix, ils sont souvent dehors, occupés à compter leurs pas solitaires et frêles silhouettes :survivants de la rue, la simple notion du temps leur semble extraordinairement exclue Quand le sommeil ne les prends pas ;qu ils rejettent Morphée, qu’ils s’extirpent de ses bras :ils s’en vont marcher,une bouteille à la main,parfois pour se réchauffer un moi
Bella
Dans la fumée et la pénombre se révéla un ange, qui trop souvent j’ai vu endormi. Son auréole a longtemps attendu une tête souriante, sur laquelle se reposer sans bruit. Tout commença lorsque sa chevelure noire d’ébène, se déposa alors divine sur un teint de porcelaine. Les secondes se firent heures, et mon âme, sortie de sa torpeur, observait.
Coeur meurtri
J’ai fui l’amour, le vrai, j’ai tout fait pour rattraper le coup mais le mal je me l’étais fait.
Les couleurs de l’automne
Les couleurs de l’automne
Sont brillantes et voyantes
Couleurs du sang frais et de la fête
Sont toujours si proches et engageantes
Le carnaval et le carnage
Une seule et même histoire des gens
Qui sont des clowns et des tueurs
A la fois
Partir, partir loin, très loin. Valentine l’avait déjà fait. La petite vachère avait pris le chemin le plus long qui soit. Son voyage immobile et silencieux avait débuté cinq années auparavant lorsqu’elle avait senti du chanvre rêche enserrer son cou.