Cela fait cinq ans…
Comment cette amitiéa-t-elle pu se briser ainsi ?Comment ces années ont-elles pu passer ,sans que nous redevenionsce que nous étions,sans que l’amour reviennecomme avant ?
Comment ces jourssont-ils devenus de simples souvenirs ?Et toi…comment es-tu devenue une simple penséequi traverse parfois mon espritet souvent s’effacedans l’oubli ?
Category: Poetry
l’Île aux Fous
L’ÎLE AUX FOUS
À quelques encablures du port de Ploumanac’h
Le rose du granite est un décor princier.
Le Roi des fous règne ici en seigneur
Les manants sont bannis, sous peine pécuniaire.
Noyée ce matin-là dans la brume océane
L’île semble éclore sous l’aile des oiseaux
Comme un œuf posé en suspension sur l’eau.Elle érige sa pointe aux rayons matinaux.
La Rivière et le Bouleau
– Tu es blanc, vacillant et très beau, chantait la rivière au fier bouleau. Et tes feuilles sont tapissées d’argent, mais tu me souris très rarement ; car tes branches murmurent des chants d’amour au ciel turquois baigné de soleil tout le jour. Et tu sembles si distant au-dessus de moi que pour passer, je cours tel un chamois !
Des Vies à Fleur de Peau.
Des VIES à FLEUR de PEAU
Recueil de Claude DUSSERT
2025
PEUR PRIMALE
Tout recroquevillé en position fœtale
L’enfant, ratatiné, exhalait sa douleur.
Sous des pas inconnus, l’escalier gémissait,
Pleurait des souvenirs, murmurait des sentences
Les murs suintaient des larmes de silence,
D’amères déconvenues. Il fallait en finir.
Weightless
Weightless. Senseless. Grudge-less. Painless. No light, no end and no tunnel. I have gotten to the end of the line. I have captured it all in time,Then it all fell into a puddle.
Love-less,Yet full.Hate-less,Not cruel.
I have gathered all the fuel,lit up a fire, forgot my tool. I was born, I was built, then I broke, I know nothing, say nothing.
Have nothing.
Power-less. Senseless. Meaning-less.
*Amoureuse*
Amoureuse de tes yeux marron foncé,
ces abysses où je me perds sans fin,
comme si ton regard portait en lui une
histoire que tu ne dévoiles jamais.
Amoureuse de ton regard étrange,
mi-distant, mi-curieux,
comme ta mutité contre laquelle
se dresse un mur rassurant,
portant une histoire que tu ne révèles jamais.
CORPS AIMES
Le corps brisé par ma posture
Le cœur toquant maladroitement
Je voudrais conjurer le sort
Pour échapper à la mort et l’amour
J’ignore si c’est lâche ou par droiture
Tout cet enfermement me rend douloureux
Pour survivre au souffre de la société
Je me sers d’une boite du frigo
Mais tout au fond là mon âme vide
Accélère par processus de pourrissement
Et je crève mûr et tossé par les coups de la v
Raisons
Parce que j’ai droit à cette vie
J’ai droit à ce vide
J’ai droit à ce baiser, à cet amour
À ces rides
J’ai droit à ta voix, j’ai droit à ton parfum, j’ai droit à tes pensées
J’ai droit à cette balade main dans ta main
Mon âme dans ton cœur
Mon corps près de toi, c’est le tien en tout cas.